La malnutrition et certaines maladies, notamment celles qui limitent les possibilités d'activité
La neige et le froid menace particulièrement les personnes exposées aux intempéries sans protection adaptée et les mal logés. Dans la population, les plus vulnérables aux chutes de température restent les nourrissons et les gens âgés.
De plus, la malnutrition et certaines maladies, notamment celles qui limitent les possibilités d'activité physique, favorisent le refroidissement. La consommation d'alcool et la prise de certains médicaments (neuroleptiques, psychotropes sédatifs) contribuent à perturber les moyens de lutte contre une chute du thermomètre.
Dans son numéro de décembre, la revue médicale Prescrire détaillait les conséquences d'une importante baisse de température sur la santé. Et rappelait que, selon des études épidémiologiques menées dans différents pays de climat tempéré, une surmortalité est observée en hiver. Elle est essentiellement due à des thromboses (la formation de caillots sanguins) coronaires et cérébrales ainsi qu'aux maladies respiratoires.
D'autre part, les parties du corps directement exposées au froid - les doigts, les orteils, le nez et les oreilles - sont le siège de blessures, à type de gelures. Ces dernières peuvent se compliquer de nécrose profonde aboutissant parfois à une mutilation, tout comme chez les alpinistes restés trop longtemps en altitude, exposés à la neige et au vent glacial. "Pour une protection maximale, le mieux est de laisser un minimum de peau non couvert et d'empiler les vêtements, en terminant par une couche imperméable", peut-on lire dans Prescrire . Les spécialistes rappellent aussi qu'il faut couvrir les victimes d'hypothermie, mais après le retrait de leurs vêtements mouillés. Ils insistent aussi sur le fait que le réchauffement doit absolument être progressif.
- Le Point
La neige et le froid menace particulièrement les personnes exposées aux intempéries sans protection adaptée et les mal logés. Dans la population, les plus vulnérables aux chutes de température restent les nourrissons et les gens âgés.
De plus, la malnutrition et certaines maladies, notamment celles qui limitent les possibilités d'activité physique, favorisent le refroidissement. La consommation d'alcool et la prise de certains médicaments (neuroleptiques, psychotropes sédatifs) contribuent à perturber les moyens de lutte contre une chute du thermomètre.
Dans son numéro de décembre, la revue médicale Prescrire détaillait les conséquences d'une importante baisse de température sur la santé. Et rappelait que, selon des études épidémiologiques menées dans différents pays de climat tempéré, une surmortalité est observée en hiver. Elle est essentiellement due à des thromboses (la formation de caillots sanguins) coronaires et cérébrales ainsi qu'aux maladies respiratoires.
D'autre part, les parties du corps directement exposées au froid - les doigts, les orteils, le nez et les oreilles - sont le siège de blessures, à type de gelures. Ces dernières peuvent se compliquer de nécrose profonde aboutissant parfois à une mutilation, tout comme chez les alpinistes restés trop longtemps en altitude, exposés à la neige et au vent glacial. "Pour une protection maximale, le mieux est de laisser un minimum de peau non couvert et d'empiler les vêtements, en terminant par une couche imperméable", peut-on lire dans Prescrire . Les spécialistes rappellent aussi qu'il faut couvrir les victimes d'hypothermie, mais après le retrait de leurs vêtements mouillés. Ils insistent aussi sur le fait que le réchauffement doit absolument être progressif.
- Le Point