Une mauvaise utilisation des médicaments antidouleur ou anti-inflammatoires, tels que l’aspirine, l’acétaminophène et l’ibuprofène, peut causer de graves problèmes de santé, et parfois même la mort. C’est le message qu’entend transmettre la Food and Drug Administration américaine1 avec une nouvelle campagne de prévention et d’éducation à l’échelle nationale.
Les Aspirin, Tylenol, Advil et autres produits agissant contre la douleur et la fièvre vendus sans ordonnance sont reconnus comme étant sécuritaires... si on respecte la posologie et les recommandations des fabricants. Pris à dose trop élevée, ces analgésiques peuvent en effet causer de sérieux effets secondaires, dont un empoisonnement au foie. Aux États-Unis, chaque année, environ 56 000 personnes se rendent à l’urgence à cause d’une surdose d’acétaminophène. Une centaine en meurent.
Si certains consomment intentionnellement ces médicaments en trop grande quantité, d’autres sont tout simplement victimes d’un manque d’information. Des centaines d’autres produits pharmaceutiques, comme plusieurs sirops contre le rhume et antitussifs, contiennent aussi le même ingrédient actif, notamment l’acétaminophène. Ainsi, en combinant les traditionnels cachets et l’un de ces produits, on risque la surdose.
La FDA encourage donc les consommateurs à lire attentivement les recommandations avant de prendre un analgésique, mais hésite à remettre une partie de cette responsabilité entre les mains des fabricants, lesquels devraient, selon plusieurs observateurs de la scène médicale américaine, afficher beaucoup plus clairement les mises en garde nécessaires sur leurs produits. Un processus de révision de l’étiquetage des médicaments est présentement en cours chez nos voisins; il devrait se conclure par des recommandations concrètes au cours de l’année.
Outre le respect du dosage, la campagne de la FDA met l’accent sur d’autres faits importants. La combinaison alcool-acétaminophène serait particulièrement nocive; le risque de causer des problèmes au foie augmente de trois à quatre fois si on consomme trois consommations ou plus d’alcool pendant la prise du médicament. L’excès d’alcool, en combinaison avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l’ibuprofène, est aussi lié à un plus grand risque d’hémorragie de l’estomac.
J. C.
1. Food and Drug Administration américaine. Launches Consumer Campaign on Safe Use of OTC Pain Products.
Les Aspirin, Tylenol, Advil et autres produits agissant contre la douleur et la fièvre vendus sans ordonnance sont reconnus comme étant sécuritaires... si on respecte la posologie et les recommandations des fabricants. Pris à dose trop élevée, ces analgésiques peuvent en effet causer de sérieux effets secondaires, dont un empoisonnement au foie. Aux États-Unis, chaque année, environ 56 000 personnes se rendent à l’urgence à cause d’une surdose d’acétaminophène. Une centaine en meurent.
Si certains consomment intentionnellement ces médicaments en trop grande quantité, d’autres sont tout simplement victimes d’un manque d’information. Des centaines d’autres produits pharmaceutiques, comme plusieurs sirops contre le rhume et antitussifs, contiennent aussi le même ingrédient actif, notamment l’acétaminophène. Ainsi, en combinant les traditionnels cachets et l’un de ces produits, on risque la surdose.
La FDA encourage donc les consommateurs à lire attentivement les recommandations avant de prendre un analgésique, mais hésite à remettre une partie de cette responsabilité entre les mains des fabricants, lesquels devraient, selon plusieurs observateurs de la scène médicale américaine, afficher beaucoup plus clairement les mises en garde nécessaires sur leurs produits. Un processus de révision de l’étiquetage des médicaments est présentement en cours chez nos voisins; il devrait se conclure par des recommandations concrètes au cours de l’année.
Outre le respect du dosage, la campagne de la FDA met l’accent sur d’autres faits importants. La combinaison alcool-acétaminophène serait particulièrement nocive; le risque de causer des problèmes au foie augmente de trois à quatre fois si on consomme trois consommations ou plus d’alcool pendant la prise du médicament. L’excès d’alcool, en combinaison avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l’ibuprofène, est aussi lié à un plus grand risque d’hémorragie de l’estomac.
J. C.
1. Food and Drug Administration américaine. Launches Consumer Campaign on Safe Use of OTC Pain Products.
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