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Une nouvelle étude initiée par la Georgia Tech montre que lorsque les patients atteints de dégénérescence maculaire (intervenant le plus souvent avec l'âge) cherchent à observer quelque chose en utilisant la partie latérale de leur rétine (non atteinte) afin de compenser leur perte de vision centrale, leurs cerveaux semblent carrément compenser en réorganisant les connections neuronales.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge est une des causes majeures de cécité chez les personnes âgées. L'étude montre donc que le comportement du patient est d'importance afin d'aider le cerveau à se réorganiser en réaction à la maladie.
Dans le cas concerné ici, c'est la modification de comportement qui intervient lorsque les patients sont atteints de dégénérescence maculaire : une perte de vision centrale et qui fait qu'il est difficile de voir net au milieu du champ de vision. Les personnes atteintes compensent donc en utilisant une autre partie du champ visuel.
L'étude a consisté à présenter à 13 volontaires atteints par cette maladie des séries de tests destinés à stimuler la région périphérique et de mesurer en même temps l'activité cérébrale grâce à l'imagerie médicale (scans par IRM).
On a alors remarqué que lorsque les patients stimulaient visuellement leur région rétinienne préférée, ils accroissaient parallèlement l'activité cérébrale dans la partie du cortex visuel qui est normalement stimulée chez les personnes non atteintes (et qui donc regardent avec le centre de la rétine).
Il y a donc chez les patients une sorte de reprogrammation d'une partie du cerveau pour traiter l'information provenant d'une autre partie du champ visuel. S'il existe d'autres preuves, avec d'autres tâches, que le cerveau est capable de se réorganiser tout seul, c'est la première qui met cela en évidence pour ce type de maladie.
Les chercheurs regardent maintenant combien de temps ce processus de réorganisation prend et si on peut stimuler celle-ci d'une manière ou d'une autre.
Source :Imaginascience
La dégénérescence maculaire liée à l'âge est une des causes majeures de cécité chez les personnes âgées. L'étude montre donc que le comportement du patient est d'importance afin d'aider le cerveau à se réorganiser en réaction à la maladie.
Dans le cas concerné ici, c'est la modification de comportement qui intervient lorsque les patients sont atteints de dégénérescence maculaire : une perte de vision centrale et qui fait qu'il est difficile de voir net au milieu du champ de vision. Les personnes atteintes compensent donc en utilisant une autre partie du champ visuel.
L'étude a consisté à présenter à 13 volontaires atteints par cette maladie des séries de tests destinés à stimuler la région périphérique et de mesurer en même temps l'activité cérébrale grâce à l'imagerie médicale (scans par IRM).
On a alors remarqué que lorsque les patients stimulaient visuellement leur région rétinienne préférée, ils accroissaient parallèlement l'activité cérébrale dans la partie du cortex visuel qui est normalement stimulée chez les personnes non atteintes (et qui donc regardent avec le centre de la rétine).
Il y a donc chez les patients une sorte de reprogrammation d'une partie du cerveau pour traiter l'information provenant d'une autre partie du champ visuel. S'il existe d'autres preuves, avec d'autres tâches, que le cerveau est capable de se réorganiser tout seul, c'est la première qui met cela en évidence pour ce type de maladie.
Les chercheurs regardent maintenant combien de temps ce processus de réorganisation prend et si on peut stimuler celle-ci d'une manière ou d'une autre.
Source :Imaginascience