Selon une étude de l’université Laval au Québec, faire fonctionner son cerveau contribuerait a faire augmenter l'obésité dans la population intellectuelles des pays développés…. Les besoins du cerveau fonctionnel en glucose en sont la cause.
http://radio-canada.ca/nouvelles/Santeeducation/nouvelles/200510/18/001-Cerveau-obesite.shtml
Le carburant du cerveau contribuerait à faire augmenter l'obésité dans la population des pays développés, selon une étude d'un chercheur de l'Université Laval de Québec.
La sédentarité des travailleurs intellectuels, bien que liée à la prise de poids, n'est pas l'unique cause de l'augmentation de l'obésité au sein de cette population. Les besoins du cerveau en glucose constituent un autre facteur important , selon le professeur de kinésiologie Angello Tremblay.
Le cerveau brûle très peu d'énergie, mais suscite une demande importante en glucose. Les travailleurs qui utilisent davantage leur cerveau que leurs muscles pour travailler se retrouvent devant une situation paradoxale.
Conséquence inattendue
Le professeur Tremblay a observé 15 jeunes adultes pendant des périodes de travail et de repos. Il a ainsi constaté que les sujets absorbaient 220 calories de plus après une période de 45 minutes passée à l'ordinateur qu'après une période de repos. La dépense énergétique entraînée pour 45 minutes d'utilisation de l'ordinateur ne s'élève pourtant qu'à 3 calories.
« Je soutiens que la façon dont nous travaillons dans notre société crée un problème inattendu, non seulement parce que nous sommes sédentaires, mais parce que cela accroît le besoin de glucose, explique M. Tremblay. Nous avons voulu réduire la place du travail physique dans notre vie et nous avons si bien réussi que le pendule est maintenant bloqué dans la direction opposée. »
Le travail intellectuel contribuerait ainsi à la pandémie d'obésité qui sévit dans le monde développé. M. Tremblay souligne que l'augmentation de l'obésité coïncide avec les changements apportés au monde du travail par ce qu'il appelle « l'âge de l'information ».
La sédentarité des travailleurs intellectuels, bien que liée à la prise de poids, n'est pas l'unique cause de l'augmentation de l'obésité au sein de cette population. Les besoins du cerveau en glucose constituent un autre facteur important , selon le professeur de kinésiologie Angello Tremblay.
Le cerveau brûle très peu d'énergie, mais suscite une demande importante en glucose. Les travailleurs qui utilisent davantage leur cerveau que leurs muscles pour travailler se retrouvent devant une situation paradoxale.
Conséquence inattendue
Le professeur Tremblay a observé 15 jeunes adultes pendant des périodes de travail et de repos. Il a ainsi constaté que les sujets absorbaient 220 calories de plus après une période de 45 minutes passée à l'ordinateur qu'après une période de repos. La dépense énergétique entraînée pour 45 minutes d'utilisation de l'ordinateur ne s'élève pourtant qu'à 3 calories.
« Je soutiens que la façon dont nous travaillons dans notre société crée un problème inattendu, non seulement parce que nous sommes sédentaires, mais parce que cela accroît le besoin de glucose, explique M. Tremblay. Nous avons voulu réduire la place du travail physique dans notre vie et nous avons si bien réussi que le pendule est maintenant bloqué dans la direction opposée. »
Le travail intellectuel contribuerait ainsi à la pandémie d'obésité qui sévit dans le monde développé. M. Tremblay souligne que l'augmentation de l'obésité coïncide avec les changements apportés au monde du travail par ce qu'il appelle « l'âge de l'information ».
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