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La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) peut conduire à la cécité.
La Ligue Braille invite à un dépistage précoce de cette maladie de l’œil méconnue.
Comme c’est souvent le cas, pour Barbara, cela a commencé par de légers troubles de la vision. "Je regardais par exemple une fenêtre, et les châssis verticaux n’apparaissaient pas droits, comme s’ils zigzaguaient. Mon ophtalmologue m’avait alors prescrit des larmes artificielles", nous raconte cette dame aujourd’hui âgée de 79 ans. Puis, brusquement, un soir de Noël, tous les vaisseaux ont lâché. "Mon œil était rouge de sang, se souvient-elle, c’est alors que j’ai perdu l’usage de l’œil gauche."
Jusque-là, pas la moindre évocation de DMAl, traduisez dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Quelques années plus tard, une tâche noire apparaît au centre de sa vision. "Mon œil faisait mal, il coulait, je ressentais une forte tension", nous confie encore Barbara. Puis il y eut ce jour d’avril 2005, le 20 précisément : "J’étais au volant et soudain, d’une seconde à l’autre, rideau noir, complet." Le diagnostic est enfin posé : DMLA.
Aujourd’hui, Barbara ne sort que lorsque la luminosité est maximale. Elle est en permanence "dans un brouillard total".
Les premiers signes
Des lignes droites qui, soudainement, semblent onduler, paraître courbes; des difficultés à lire ou à réaliser une activité qui nécessite une vision fine, comme la couture; des problèmes à distinguer des visages; le besoin d’éclairer davantage, une diminution de la vision nocturne, une sensibilité aux lumières éblouissantes, une mauvaise perception des couleurs; plus inquiétant encore, l’apparition de taches noires ou de zones vides au centre du champ de vision : tels sont les premiers symptômes qui peuvent faire suspecter une DMLA, ou dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Dépistée trop tard, cette maladie qui touche la rétine peut mener à une perte rapide de la vision. C’est la raison pour laquelle la Ligue Braille lance une campagne de sensibilisation intitulée "Sauvez votre vue".
"Pendant de nombreuses années, nous avons mené des campagnes à propos du glaucome. Cette maladie est maintenant mieux connue du grand public, explique Michel Magis, directeur à la Ligue Braille, ces dernières années, nous avons remarqué que la DMLA représentait la première maladie chez nos nouveaux membres. Parmi ceux-ci, près de 60 pc sont atteints de DMLA contre 15 pc de rétinites et 12 pc de glaucomes." D’où la volonté d’attirer l’attention sur cette maladie qui demeure méconnue, alors que 5 000 nouveaux cas sont détectés en Belgique chaque année.
On distingue deux formes de DMLA : la DMLA "sèche" et la DMLA "humide".
Moins destructrice que la DMLA "humide", la DMLA sèche est plus fréquente. Dans la forme sèche, on constate qu’une partie de la rétine s’amincit et se dégrade, ce qui entraîne une altération lente mais graduelle de la vue. Quant à la forme humide, elle entraîne la formation de nouveaux vaisseaux sanguins fragiles derrière la rétine, qui peuvent provoquer des saignements et générer la formation de tissus cicatriciels.
Plus destructrice, la DMLA humide - qui succède souvent à une DMLA sèche - évolue très rapidement. Elle est souvent associée à une perte de vision centrale sévère dans le stade ultime de la maladie. Dans ces conditions, elle peut représenter un sérieux handicap dans l’accomplissement des tâches quotidiennes. D’où l’intérêt, pour ne pas en arriver là, de se faire dépister à temps.
afp
La Ligue Braille invite à un dépistage précoce de cette maladie de l’œil méconnue.
Comme c’est souvent le cas, pour Barbara, cela a commencé par de légers troubles de la vision. "Je regardais par exemple une fenêtre, et les châssis verticaux n’apparaissaient pas droits, comme s’ils zigzaguaient. Mon ophtalmologue m’avait alors prescrit des larmes artificielles", nous raconte cette dame aujourd’hui âgée de 79 ans. Puis, brusquement, un soir de Noël, tous les vaisseaux ont lâché. "Mon œil était rouge de sang, se souvient-elle, c’est alors que j’ai perdu l’usage de l’œil gauche."
Jusque-là, pas la moindre évocation de DMAl, traduisez dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Quelques années plus tard, une tâche noire apparaît au centre de sa vision. "Mon œil faisait mal, il coulait, je ressentais une forte tension", nous confie encore Barbara. Puis il y eut ce jour d’avril 2005, le 20 précisément : "J’étais au volant et soudain, d’une seconde à l’autre, rideau noir, complet." Le diagnostic est enfin posé : DMLA.
Aujourd’hui, Barbara ne sort que lorsque la luminosité est maximale. Elle est en permanence "dans un brouillard total".
Les premiers signes
Des lignes droites qui, soudainement, semblent onduler, paraître courbes; des difficultés à lire ou à réaliser une activité qui nécessite une vision fine, comme la couture; des problèmes à distinguer des visages; le besoin d’éclairer davantage, une diminution de la vision nocturne, une sensibilité aux lumières éblouissantes, une mauvaise perception des couleurs; plus inquiétant encore, l’apparition de taches noires ou de zones vides au centre du champ de vision : tels sont les premiers symptômes qui peuvent faire suspecter une DMLA, ou dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Dépistée trop tard, cette maladie qui touche la rétine peut mener à une perte rapide de la vision. C’est la raison pour laquelle la Ligue Braille lance une campagne de sensibilisation intitulée "Sauvez votre vue".
"Pendant de nombreuses années, nous avons mené des campagnes à propos du glaucome. Cette maladie est maintenant mieux connue du grand public, explique Michel Magis, directeur à la Ligue Braille, ces dernières années, nous avons remarqué que la DMLA représentait la première maladie chez nos nouveaux membres. Parmi ceux-ci, près de 60 pc sont atteints de DMLA contre 15 pc de rétinites et 12 pc de glaucomes." D’où la volonté d’attirer l’attention sur cette maladie qui demeure méconnue, alors que 5 000 nouveaux cas sont détectés en Belgique chaque année.
On distingue deux formes de DMLA : la DMLA "sèche" et la DMLA "humide".
Moins destructrice que la DMLA "humide", la DMLA sèche est plus fréquente. Dans la forme sèche, on constate qu’une partie de la rétine s’amincit et se dégrade, ce qui entraîne une altération lente mais graduelle de la vue. Quant à la forme humide, elle entraîne la formation de nouveaux vaisseaux sanguins fragiles derrière la rétine, qui peuvent provoquer des saignements et générer la formation de tissus cicatriciels.
Plus destructrice, la DMLA humide - qui succède souvent à une DMLA sèche - évolue très rapidement. Elle est souvent associée à une perte de vision centrale sévère dans le stade ultime de la maladie. Dans ces conditions, elle peut représenter un sérieux handicap dans l’accomplissement des tâches quotidiennes. D’où l’intérêt, pour ne pas en arriver là, de se faire dépister à temps.
afp