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Une grossesse à risque est une grossesse qui évolue dans des conditions difficiles, nécessitant une surveillance régulière afin de prévenir les complications et les traiter pour protéger la santé de la mère et de son nouveau-né.
En Algérie, la prise en charge des grossesses à risque fait face à de multiples insuffisances. Elle est à l’origine de certains cas de mortalité infantile et de la mère.
Selon le professeur Kaboua, gynécologue et président de l’Association planification familiale, 10% de l’ensemble des grossesses comportent des risques. Les grossesses à risque sont des grossesses qui entraînent un risque pour la santé de la mère et celle de l’enfant. Elles sont dues soit à la maman, soit au fœtus. En plus des femmes très jeunes ou âgées qui peuvent présenter un terrain à risque lors de leur grossesse, celles atteintes d’une maladie chronique, telle qu’un diabète, une hypertension artérielle, une pathologie cardiaque, ou ayant des antécédents obstétricaux sont également concernées.
Le suivi médical régulier de la future maman est fondamental. Les spécialistes avertissent contre la prise de médicaments sans la consultation du médecin. En effet, les médicaments pris durant une grossesse sans avis médical peuvent causer deux principaux types de risques pour le futur enfant : des malformations ou une intoxication. Il est donc impératif pour les femmes atteintes de maladies chroniques de se faire suivre périodiquement, insiste-t-on.
Cependant, l’un des problèmes qui fait ombre au tableau en Algérie est l’insuffisance des structures spécialisées pour l’accueil et la prise en charge des femmes enceintes présentant un risque.
A vrai dire, les unités de grossesse à haut risque et de gynécologie obstétrique ne sont plus en mesure de faire face au nombre de futures mamans présentant un risque durant leur grossesse. Il y a aussi le déficit en personnel spécialisé pouvant prendre en charge les cas extrêmes. Il faut savoir que de plus en plus de cas de femmes enceintes souffrant d’hypertension artérielle et de diabète sont déplorés, ce qui provoque pas mal de fausses couches, voire de graves complications pour la mère et l’enfant. La future maman doit faire attention et adopter une bonne hygiène de vie tout au long des neuf mois de grossesse.
Toutes les conditions doivent être ainsi assurées pour garantir une grossesse harmonieuse et un accouchement réussi. Il est capital de suivre la future mère constamment et de laconseiller.
Cependant, la situation de précarité qui caractérise les services de maternité et les unités de gynéco- obstétrique augmente les risques aussi bien pour la maman que pour le bébé.
Il ne faut pas oublier qu’il n’existe pas de campagnes de sensibilisation sur ces grossesses à risque à l’adresse notamment des femmes souffrant de diabète et d’hypertension artérielle dont le nombre ne cesse d’augmenter en Algérie. Il est donc primordial de multiplier l’information et la sensibilisation pour réduire les complications qui pourraient survenir notamment chez des femmes enceintes présentant des maladies chroniques.
Par la Tribune
En Algérie, la prise en charge des grossesses à risque fait face à de multiples insuffisances. Elle est à l’origine de certains cas de mortalité infantile et de la mère.
Selon le professeur Kaboua, gynécologue et président de l’Association planification familiale, 10% de l’ensemble des grossesses comportent des risques. Les grossesses à risque sont des grossesses qui entraînent un risque pour la santé de la mère et celle de l’enfant. Elles sont dues soit à la maman, soit au fœtus. En plus des femmes très jeunes ou âgées qui peuvent présenter un terrain à risque lors de leur grossesse, celles atteintes d’une maladie chronique, telle qu’un diabète, une hypertension artérielle, une pathologie cardiaque, ou ayant des antécédents obstétricaux sont également concernées.
Le suivi médical régulier de la future maman est fondamental. Les spécialistes avertissent contre la prise de médicaments sans la consultation du médecin. En effet, les médicaments pris durant une grossesse sans avis médical peuvent causer deux principaux types de risques pour le futur enfant : des malformations ou une intoxication. Il est donc impératif pour les femmes atteintes de maladies chroniques de se faire suivre périodiquement, insiste-t-on.
Cependant, l’un des problèmes qui fait ombre au tableau en Algérie est l’insuffisance des structures spécialisées pour l’accueil et la prise en charge des femmes enceintes présentant un risque.
A vrai dire, les unités de grossesse à haut risque et de gynécologie obstétrique ne sont plus en mesure de faire face au nombre de futures mamans présentant un risque durant leur grossesse. Il y a aussi le déficit en personnel spécialisé pouvant prendre en charge les cas extrêmes. Il faut savoir que de plus en plus de cas de femmes enceintes souffrant d’hypertension artérielle et de diabète sont déplorés, ce qui provoque pas mal de fausses couches, voire de graves complications pour la mère et l’enfant. La future maman doit faire attention et adopter une bonne hygiène de vie tout au long des neuf mois de grossesse.
Toutes les conditions doivent être ainsi assurées pour garantir une grossesse harmonieuse et un accouchement réussi. Il est capital de suivre la future mère constamment et de laconseiller.
Cependant, la situation de précarité qui caractérise les services de maternité et les unités de gynéco- obstétrique augmente les risques aussi bien pour la maman que pour le bébé.
Il ne faut pas oublier qu’il n’existe pas de campagnes de sensibilisation sur ces grossesses à risque à l’adresse notamment des femmes souffrant de diabète et d’hypertension artérielle dont le nombre ne cesse d’augmenter en Algérie. Il est donc primordial de multiplier l’information et la sensibilisation pour réduire les complications qui pourraient survenir notamment chez des femmes enceintes présentant des maladies chroniques.
Par la Tribune