Censée être un moment privilégié, la maternité rencontre souvent des complications en Algérie. Certains accouchements tournent au drame suite à une mauvaise prise en charge. Pour une bonne santé mère-enfant, les spécialistes appellent à la mise en place d’un programme national de périnatalité et à l’organisation des assises nationales de la naissance.
Pour que l’acte de donner la vie ne se fasse plus au détriment de celle qui la donne, le Pr Djamil Lebane, coordinateur de la commission ministérielle de périnatalité qui était hier l’invité du forum d’ El-Moudjahid, a appelé les autorités à mettre en place un programme national de périnatalité et à organiser les assises nationales de la naissance.Ces dernières permettront, en regroupant les différents acteurs, de faire avancer les choses.
La mortalité maternelle représente en Algérie 9 à 10 % de la mortalité générale et la mortalité périnatale est 35,12 pour mille naissances vivantes, le programme national de périnatalité prévoit de la réduire à un taux à 12,28 pour mille naissances et de 5,5 % des décès maternels. Or, si l’on ne change pas de stratégie, selon le professeur, ces projections ne pourront pas être atteintes. Le combat des spécialistes demeure donc celui d’assurer une bonne santé aux 800 000 nouveaux- nés chaque année.
Le professeur Lebane estime que la survie des nouveaux-nés dépend des soins prodigués et des gestes médicaux dispensés. Ce dernier encourage également l’application de la méthode «kangourou». C’est-à-dire garder le nouveau-né 24 heures sur 24 au contact de la peau sur la poitrine d’un adulte pour finir sa période de maturation. Une expérience pilote qui a permis de sauver la vie de quelque 550 prématurés jusqu’à ce jour sans aucune infection nosocomiale. Toutefois, l’intervenant regrette que l’application de cette méthode ne soit pas élargie à tous les centres de santé du pays. De ce fait, le professeur interpelle le ministère de la Santé pour rendre cette méthode obligatoire. Soulignons que les prématurés représentent le plus grand nombre de la mortalité infantile.
Le conférencier a noté la nécessite de donner aux pédiatres et une formation en néonatalogie pour réussir la méthode mère kangourou. L’invité du forum d’ El Moudjahid a insisté sur la préservation de la santé du nouveau- né, car dira-t-il «un enfant en bonne santé échappera à plusieurs maladies dans sa vie future ».
Par Le Soir
Pour que l’acte de donner la vie ne se fasse plus au détriment de celle qui la donne, le Pr Djamil Lebane, coordinateur de la commission ministérielle de périnatalité qui était hier l’invité du forum d’ El-Moudjahid, a appelé les autorités à mettre en place un programme national de périnatalité et à organiser les assises nationales de la naissance.Ces dernières permettront, en regroupant les différents acteurs, de faire avancer les choses.
La mortalité maternelle représente en Algérie 9 à 10 % de la mortalité générale et la mortalité périnatale est 35,12 pour mille naissances vivantes, le programme national de périnatalité prévoit de la réduire à un taux à 12,28 pour mille naissances et de 5,5 % des décès maternels. Or, si l’on ne change pas de stratégie, selon le professeur, ces projections ne pourront pas être atteintes. Le combat des spécialistes demeure donc celui d’assurer une bonne santé aux 800 000 nouveaux- nés chaque année.
Le professeur Lebane estime que la survie des nouveaux-nés dépend des soins prodigués et des gestes médicaux dispensés. Ce dernier encourage également l’application de la méthode «kangourou». C’est-à-dire garder le nouveau-né 24 heures sur 24 au contact de la peau sur la poitrine d’un adulte pour finir sa période de maturation. Une expérience pilote qui a permis de sauver la vie de quelque 550 prématurés jusqu’à ce jour sans aucune infection nosocomiale. Toutefois, l’intervenant regrette que l’application de cette méthode ne soit pas élargie à tous les centres de santé du pays. De ce fait, le professeur interpelle le ministère de la Santé pour rendre cette méthode obligatoire. Soulignons que les prématurés représentent le plus grand nombre de la mortalité infantile.
Le conférencier a noté la nécessite de donner aux pédiatres et une formation en néonatalogie pour réussir la méthode mère kangourou. L’invité du forum d’ El Moudjahid a insisté sur la préservation de la santé du nouveau- né, car dira-t-il «un enfant en bonne santé échappera à plusieurs maladies dans sa vie future ».
Par Le Soir
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