C'est au palais de la Culture Moufdi Zakaria, à Alger que s'est tenu le IVe congrès national de diabétologie et on y a apprit entre autres que l'Algérie compte un million et demi de diabétiques, dont 10 % d’insulino-dépendants. C'est un chiffre assez elevé d'autant qu'un million de personnes sont dans l'ignorance de leurs maladies. Pour mémoire Le diabète est une maladie grave qui, sans traitement approprié, peut être à l'origine de maladies cardiaques, de la cécité, de l'impuissance, voire d'amputations.
=====
L’Algérie compte un million et demi de diabétiques, dont 10 % d’insulino-dépendants, alors que plus d’un million de personnes atteintes de diabète ignoreraient leur maladie. C’est ce qui ressort du IVe congrès national de diabétologie ouvert mardi soir au palais de la Culture Moufdi Zakaria, à Alger.
Les participants à la première journée de ce congrès, qui prendra fin aujourd’hui, ont débattu le rapport entre diabète et dysfonctionnement érectile. Cette maladie, ont-ils noté, est devenue de nos jours précoce, fréquente et sévère.
Il a été souligné que 47 % des hommes, âgés de plus de 43 ans et atteints du diabète de type 1, et 1,1 % des hommes, âgés entre 21 et 30 ans, souffrent de dysfonctionnement érectile. Selon les participants, le dysfonctionnement érectile fait partie des «maladies sévères».
Pour ce qui est du dysfonctionnement érectile précoce, les participants ont précisé qu’il touchait 9 % des hommes âgés entre 20 et 29 ans et 95 % des personnes âgées de plus de 70 ans. Afin d’éviter d’autres problèmes liés à cette pathologie, les spécialistes ont mis l’accent sur «la nécessité de prendre en considération les raisons qui causent ce dysfonctionnement érectile, comme l’historique de la maladie et de la sexualité du malade, et d’en suivre l’évolution.
Ils ont indiqué que 90 % des dysfonctionnements érectiles sont dus aux dépressions nerveuses. «La coronaropathie du diabétique, les aspects épidémiologiques, cliniques et angiocoronarographiques» ont été, également, l’un des thèmes débattus par les spécialistes.
Ils ont expliqué que la maladie coronaire est la première cause de décès des diabétiques et réduit d’un tiers leur espérance de vie. Elle atteint plus de 50 % d’entre eux, essentiellement les diabétiques de type 2, mais sans que les diabétiques de type 1 en soient totalement épargnés.
Cette gravité particulière de la coronaropathie est en partie expliquée par la sévérité des lésions coronaires. Il convient de signaler qu’une enquête menée par une équipe de médecins spécialistes sur le diabète dans certaines régions de l’est du pays a montré que les diabétiques représentaient 8,8 % de la population dans ces zones.
Une deuxième enquête sera menée dans 18 wilayas de l’Est, à partir du 22 décembre prochain, afin de déterminer les pourcentages d’habitants atteints de cette maladie et ses causes, ont indiqué les organisateurs de cette manifestation scientifique.
La Société algérienne de diabétologie (SAD) a appelé au renforcement des soins cliniques intégrés pour accorder plus d’importance aux maladies liées au diabète qui, à leur tour, engendrent d’autres pathologies plus pernicieuses et dangereuses, telles que l’obésité, l’hypertension artérielle et le dysfonctionnement érectile.
Enfin, il convient de souligner que ce congrès, organisé par la SAD, a vu la participation de 500 médecins de différentes régions du pays et avait pour principal thème «Cœur et diabète», en raison de l’étroite relation entre le diabète et les hypertensions artérielles.
Les participants vont, aujourd’hui, axer les débats sur les thèmes suivants : «Le choix du traitement initial dans le diabète de type 2», «Le diabète sucré nouvellement diagnostiqué aux urgences», «La néphropathie diabétique : évaluation de la population diabétique hospitalisée» ainsi que «La prévalence et les types de pied chez le diabétique».
En somme, tout un programme riche qui attend les intervenants.
Source: Le Jeune indépendant
=====
L’Algérie compte un million et demi de diabétiques, dont 10 % d’insulino-dépendants, alors que plus d’un million de personnes atteintes de diabète ignoreraient leur maladie. C’est ce qui ressort du IVe congrès national de diabétologie ouvert mardi soir au palais de la Culture Moufdi Zakaria, à Alger.
Les participants à la première journée de ce congrès, qui prendra fin aujourd’hui, ont débattu le rapport entre diabète et dysfonctionnement érectile. Cette maladie, ont-ils noté, est devenue de nos jours précoce, fréquente et sévère.
Il a été souligné que 47 % des hommes, âgés de plus de 43 ans et atteints du diabète de type 1, et 1,1 % des hommes, âgés entre 21 et 30 ans, souffrent de dysfonctionnement érectile. Selon les participants, le dysfonctionnement érectile fait partie des «maladies sévères».
Pour ce qui est du dysfonctionnement érectile précoce, les participants ont précisé qu’il touchait 9 % des hommes âgés entre 20 et 29 ans et 95 % des personnes âgées de plus de 70 ans. Afin d’éviter d’autres problèmes liés à cette pathologie, les spécialistes ont mis l’accent sur «la nécessité de prendre en considération les raisons qui causent ce dysfonctionnement érectile, comme l’historique de la maladie et de la sexualité du malade, et d’en suivre l’évolution.
Ils ont indiqué que 90 % des dysfonctionnements érectiles sont dus aux dépressions nerveuses. «La coronaropathie du diabétique, les aspects épidémiologiques, cliniques et angiocoronarographiques» ont été, également, l’un des thèmes débattus par les spécialistes.
Ils ont expliqué que la maladie coronaire est la première cause de décès des diabétiques et réduit d’un tiers leur espérance de vie. Elle atteint plus de 50 % d’entre eux, essentiellement les diabétiques de type 2, mais sans que les diabétiques de type 1 en soient totalement épargnés.
Cette gravité particulière de la coronaropathie est en partie expliquée par la sévérité des lésions coronaires. Il convient de signaler qu’une enquête menée par une équipe de médecins spécialistes sur le diabète dans certaines régions de l’est du pays a montré que les diabétiques représentaient 8,8 % de la population dans ces zones.
Une deuxième enquête sera menée dans 18 wilayas de l’Est, à partir du 22 décembre prochain, afin de déterminer les pourcentages d’habitants atteints de cette maladie et ses causes, ont indiqué les organisateurs de cette manifestation scientifique.
La Société algérienne de diabétologie (SAD) a appelé au renforcement des soins cliniques intégrés pour accorder plus d’importance aux maladies liées au diabète qui, à leur tour, engendrent d’autres pathologies plus pernicieuses et dangereuses, telles que l’obésité, l’hypertension artérielle et le dysfonctionnement érectile.
Enfin, il convient de souligner que ce congrès, organisé par la SAD, a vu la participation de 500 médecins de différentes régions du pays et avait pour principal thème «Cœur et diabète», en raison de l’étroite relation entre le diabète et les hypertensions artérielles.
Les participants vont, aujourd’hui, axer les débats sur les thèmes suivants : «Le choix du traitement initial dans le diabète de type 2», «Le diabète sucré nouvellement diagnostiqué aux urgences», «La néphropathie diabétique : évaluation de la population diabétique hospitalisée» ainsi que «La prévalence et les types de pied chez le diabétique».
En somme, tout un programme riche qui attend les intervenants.
Source: Le Jeune indépendant
Commentaire