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Top 5 des virus de piscine !

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  • Top 5 des virus de piscine !

    Top 5 des virus de piscine !



    Ils ont cherché partout : dans Google, Medline, Pubmed, le MMWR des Centers for diseases control (qui collectent toutes les données de surveillance envoyées sur une base de volontariat, donc incomplète), Science Direct et même LexisNexis database pour les articles grand public. Leur but ? Identifier les virus responsables d’infections humaines des eaux récréationnelles, évaluer leurs fréquences relatives, les pathologies dont ils sont responsables et chez qui. Une étude dont il ressort que les piscines seraient à risque particulier, puisqu’elles sont en cause, à elles seules, dans la moitié des épisodes détectés, devant les lacs et mares (40 %) et beaucoup plus accessoirement les rivières. Voilà donc le top 5 des virus de loisirs hydriques !

    - Norovirus. Ils sont à eux seuls à l’origine de 45 % des épidémies. Ces virus, responsables de 23 millions de gastro-entérites (GE) annuelles aux USA, ont longtemps été sous estimés car de diagnostic difficile. Responsables de vomissements en jets et de diarrhées aiguës mais brèves (24-72 h), ils sont extrêmement contagieux et ne procurent qu’une immunité temporaire. Toutes les eaux sont concernées, jusque, et y compris, les fontaines rafraichissantes des villes touristiques. Ils semblent en nette augmentation, et ce, indépendamment des nouvelles techniques de diagnostic rapide d’aujourd’hui.

    - Adénovirus. Un quart des cas. A côté des habituelles GE, les adénovirus de type 3, 4 et 7 sont responsables d’épidémies de conjonctivite et de fièvres pharyngoconjontivales essentiellement transmises en piscine, même dans des pays à forte hygiène comme l’Australie.

    - Echo et Coxsackie virus (18 et 5 % des cas respectivement). Des micro-organismes ingérés qui se multiplient dans la gorge et le tractus digestif et sont éliminés par les fèces. Ils sont responsables de conjonctivites, de GE et d’infections respiratoires, mais peuvent aussi déterminer des méningites, paralysies, myocardites et syndromes pied-main-bouche. Une épidémie due à un lac pollué a été rapportée en France en 1974.

    - Hépatite A. Plus rare mais peut-être sous estimées du fait d’une incubation de 2 à 6 semaines. Aucun cas d’hépatite E directement lié à une eau récréationnelle n’a été publié.

    On remarquera pour finir que les bactéries et protozoaires ne faisaient pas partie de la recherche menée ici alors que, comme les auteurs prennent la précaution de le remarquer dans un chapitre spécifique, ils sont systématiquement majoritaires dans les relevés des CDC. La large part des protozoaires serait due à leur résistance naturelle à la chloration : un phénomène que, justement, on retrouve avec les Norovirus qui, sans atteindre les mêmes niveaux, sont beaucoup moins sensibles que les autres virus et donc plus capables de « profiter » de la moindre défaillance des systèmes de décontamination des eaux. Les enfants représentent à eux seuls la moitié des malades concernés, un chiffre disproportionné pour les auteurs qui y voient la conséquence d’un système immunitaire naïf et de signes cliniques plus marqués et durables. Est citée pour l’exemple une épidémie à Echovirus 30 débutée dans une piscine correctement chlorée… mais surpeuplée, et dans laquelle deux gamins avaient largement vomi. Les nageurs adultes sont aussi un groupe à risque, et souffrent de 3 pathologies rapportées principales, des GE, des atteintes respiratoires et de la sphère œil- nez- oreille.

    Dr Jack Breuil

    SOURCE : JIM 15/07/2009
    "Le bonheur, c'est savoir ce que l'on veut et le vouloir passionnément."

  • #2
    Le traitement des eaux a toujours été une tache difficile, bien sûr la chloration à elle seule ne règle pas tout. Il existe d'autres méthodes complémentaires, telles l'usage de l'ozone et des ultrasons pour éradiquer les microbes et les micro-organismes. Ces méthodes sont obligatoires pour que l'eau devienne potable. A mon sens, l'eau des piscine est celle même que l'on boit. Donc ces micro- organismes qui réapparaissent doivent venir encore de ceux qui entrent dans la piscine, et qui une fois dedans vont contaminer l'eau. Il faut donc imaginer un système pour décontaminer le corps avant de plonger dans la piscine, chose qui n'est pas vraiment pratique.
    Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

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