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La quantité de cigarettes consommées, un gène est impliqué

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  • La quantité de cigarettes consommées, un gène est impliqué

    Deux études apportent qu’ un gène « CYP2A6 » soit le responsable de la quantité de cigarettes consommées par un fumeur.. ce dernier permet la synthèse d’une enzyme qui dégrade la nicotine en cotinine et l’envie d’allumer la prochaine cigarette dépendrait de la vitesse à laquelle la nicotine est métabolisée par l’organisme.

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    Un gène qui varie chez les petits et les gros fumeurs

    La quantité de cigarettes consommées par un fumeur –plutôt une dizaines de cigarettes ou plutôt deux paquets- dépendrait en partie d’un gène impliqué dans la dégradation de la nicotine par l’organisme. La nicotine est la principale responsable de l’addiction au tabac. Deux nouvelles études éclairent le rôle d’un gène –CYP2A6- qui permet la synthèse d’une enzyme qui dégrade la nicotine en cotinine. L’envie d’allumer la prochaine cigarette serait justement liée à la vitesse à laquelle la nicotine est métabolisée par l’organisme.

    Au Japon, l’équipe de Hidetoshi Nakamura et de Naoto Minematsu a étudié la relation entre la forme du gène CYP2A6 et les habitudes de consommation de 200 fumeurs âgés d’au moins 50 ans, accros depuis au moins 10 ans. Les chercheurs ont constaté que 25% étaient porteurs des copies (ou allèles) normales du gène et que les plus gros fumeurs appartenaient à ce groupe (deux paquets par jour). A l’autre extrémité se trouvent ceux qui portent deux copies d’une autre forme du gène et pour lesquels la dégradation de la nicotine est ralentie. Ceux-là étaient les moins gros fumeurs (moins d’un paquet par jour).

    Entre ces deux groupes se trouvent des fumeurs intermédiaires porteurs d’autres formes du même gène. Ces travaux, publiés dans le Journal européen de pneumologie (European Respiratory Journal), pourraient permettre de mieux adapter les substituts nicotiniques pour ceux qui souhaitent arrêter de fumer.

    Une autre étude, publiée dans Molecular Psychiatry, constate d’ailleurs que les variations du gène CYP2A6 affecte le niveau de nicotine des personnes qui ont un patch. Ainsi ceux qui dégradent plus lentement la nicotine se retrouve avec des niveaux plus élevés quand ils utilisent un patch –et inversement. L’analyse du profil génétique des fumeurs pourraient permettre de personnaliser ces traitements afin de les rendre plus efficaces.


    NouvelOBS

  • #2
    Avec cette découverte de gène, on pourra ainsi améliorer les traitements anti-tabacs. C'est une bonne nouvelle pour les fumeurs et leur entourage.

    Merci pour l'info .

    Commentaire

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