Une nouvelle liste de 102 médicaments interdits à l’importation a été annoncée, hier, par le directeur de la Pharmacie centrale, en marge d’une séance de travail regroupant les différents fabricants de médicaments.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Conformément à l’arrêté ministériel du 30 novembre 2008 relatif à l’interdiction d’importation des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux destinés à la médecine humaine fabriqués en Algérie, le ministère de la Santé s’apprête à arrêter définitivement la troisième liste de médicaments interdits à l’importation. La première liste déjà établie en novembre dernier faisant état de l’interdiction de 111 médicaments à l’importation, dont les besoins devront être couverts à 100% par la production locale, a été réduite. La raison ? Selon le directeur de la Pharmacie centrale qui a présidé, hier, avec le secrétaire général du ministère de la Santé, une séance de travail avec les opérateurs du médicament, certains producteurs se sont rétractés par rapport à leurs engagements à fabriquer certains médicaments bien définis. D’autres voient leurs engagements de production inférieurs aux besoins nationaux. Cette interdiction a pour objectif «le développement de la production nationale afin de couvrir d’ici 2014 environ 70% de nos besoins en médicaments», souligne-t-on. Il s’agit également pour l’Algérie de réduire sa facture d’importation, qui a atteint les deux milliards de dollars en 2009. Actuellement, 239 médicaments sont interdits à l’importation, des médicaments que les compagnies et laboratoires étrangers installés en Algérie et le groupe Saidal se sont engagés à produire une partie. Le SG du ministère de la Santé, M. Bouchenak, a indiqué que les fabricants qui s’engageront à produire une quantité précise d’un médicament sont dans l’obligation de respecter «les règles du jeu». Dans le cas contraire «le ministre sera intransigeant envers eux. Ils seront sur la liste rouge concernant tous les médicaments», a-t-il averti. Le département de Djamel Ould Abbès rassure que toutes les mesures d’accompagnement et d’encouragement seront prises envers les fabricants, notamment pour éviter toute pénurie.
S. A.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Conformément à l’arrêté ministériel du 30 novembre 2008 relatif à l’interdiction d’importation des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux destinés à la médecine humaine fabriqués en Algérie, le ministère de la Santé s’apprête à arrêter définitivement la troisième liste de médicaments interdits à l’importation. La première liste déjà établie en novembre dernier faisant état de l’interdiction de 111 médicaments à l’importation, dont les besoins devront être couverts à 100% par la production locale, a été réduite. La raison ? Selon le directeur de la Pharmacie centrale qui a présidé, hier, avec le secrétaire général du ministère de la Santé, une séance de travail avec les opérateurs du médicament, certains producteurs se sont rétractés par rapport à leurs engagements à fabriquer certains médicaments bien définis. D’autres voient leurs engagements de production inférieurs aux besoins nationaux. Cette interdiction a pour objectif «le développement de la production nationale afin de couvrir d’ici 2014 environ 70% de nos besoins en médicaments», souligne-t-on. Il s’agit également pour l’Algérie de réduire sa facture d’importation, qui a atteint les deux milliards de dollars en 2009. Actuellement, 239 médicaments sont interdits à l’importation, des médicaments que les compagnies et laboratoires étrangers installés en Algérie et le groupe Saidal se sont engagés à produire une partie. Le SG du ministère de la Santé, M. Bouchenak, a indiqué que les fabricants qui s’engageront à produire une quantité précise d’un médicament sont dans l’obligation de respecter «les règles du jeu». Dans le cas contraire «le ministre sera intransigeant envers eux. Ils seront sur la liste rouge concernant tous les médicaments», a-t-il averti. Le département de Djamel Ould Abbès rassure que toutes les mesures d’accompagnement et d’encouragement seront prises envers les fabricants, notamment pour éviter toute pénurie.
S. A.