1/ Résumé des principaux critères du DSM-IV
Il s'agit d'un mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction des expressions émotionnels. Cette personnalité se caractérise par la présence d'au moins 4 des symptômes suivants
* le sujet ne recherche ni n'apprécie les relations sociales y compris intrafamiliales proches
* il choisit presque toujours des activités sans contact avec autrui
* il présente peu ou pas d'intérêt pour le sexe
* il n'éprouve du plaisir que dans de rares activités
* il n'a pas de confidents en dehors des parents du 1er degré
* il semble indifférent aux critiques autant qu'aux éloges d'autrui
* il présente une froideur, un émoussement de l'affectivité
2/ Données épidémiologiques (ratio/prévalence)
La prévalence est très variable selon les études (de 1 à 16% de la population), ce qui semble dû à un problème de définition ; généralement on admet le chiffre de 8%. Cette prévalence est notamment surestimée aux USA. Il est difficile d'établir la frontière entre personnalité et trouble schizophrénique. Cette personnalité est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes.
3/ Caractéristiques psychopathologiques du trouble
3.1. Symptômes
Les sujets ont une apparence pauvre : pauvreté du contact, repli sur soi, solitude très marquée, difficultés dans les contacts sociaux. Le sujet est donc froid, solitaire et distant, il est tourné sur lui-même et relativement inaccessible. Il y a également une pauvreté de l'activité : le sujet est flegmatique et semble déconnecté de l'environnement social, sans pour autant être considéré comme marginal ou anti-conformiste. La pauvreté s'exprime aussi à travers l'expression émotionnelle : la froideur émotionnelle dissimule souvent une ambivalence affective. Le sujet schizoïde est incapable de ressentir de la tendresse ou de la colère.
3.2. Relations interpersonnelles
Il y a une grande incapacité à percevoir et prendre en compte les sentiments des autres, d'où de grandes difficultés d'adaptation au cours d'échange avec les autres.
3.3. Expressions affectives, émotionnelles ; style cognitif
L'humeur est monotone, marquée par un sang-froid et une insensibilité permanente. Le style cognitif : les sujets sont aussi avares de leur pensée que de leurs émotions : ils ont une tendance à la méditation, ont des pensées abstraites voire hermétiques... La perception d'eux-mêmes est souvent guidée par le sentiment d'être des individus à part, ce qui les conduit à se détacher des autres.
4/ Adaptation et évolution des troubles
L'adaptation socioprofessionnelle est mauvaise, l'adaptation familiale également, ce que certains auteurs rapprochent des troubles schizophréniques : certains considèrent que la personnalité schizoïde est une personnalité pré-morbide(précurseur de) à la schizophrénie.
5/ Hypothèses explicatives
Peu de choses à dire, on considère généralement les mêmes origines que le trouble schizophrénique.
6/ Prise en charge et Objectif thérapeutique
Il y a rarement une demande de prise en charge. L'objectif thérapeutique principal est de réduire l'isolement social, en apprenant par exemple au patient à développer ses compétences sociales (décoder les événements habituels), mais aussi à élargir la palette émotionnelle, chez lui-même et chez les autres. Il y a généralement de grandes difficultés à maintenir une relation thérapeutique.
Il s'agit d'un mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction des expressions émotionnels. Cette personnalité se caractérise par la présence d'au moins 4 des symptômes suivants
* le sujet ne recherche ni n'apprécie les relations sociales y compris intrafamiliales proches
* il choisit presque toujours des activités sans contact avec autrui
* il présente peu ou pas d'intérêt pour le sexe
* il n'éprouve du plaisir que dans de rares activités
* il n'a pas de confidents en dehors des parents du 1er degré
* il semble indifférent aux critiques autant qu'aux éloges d'autrui
* il présente une froideur, un émoussement de l'affectivité
2/ Données épidémiologiques (ratio/prévalence)
La prévalence est très variable selon les études (de 1 à 16% de la population), ce qui semble dû à un problème de définition ; généralement on admet le chiffre de 8%. Cette prévalence est notamment surestimée aux USA. Il est difficile d'établir la frontière entre personnalité et trouble schizophrénique. Cette personnalité est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes.
3/ Caractéristiques psychopathologiques du trouble
3.1. Symptômes
Les sujets ont une apparence pauvre : pauvreté du contact, repli sur soi, solitude très marquée, difficultés dans les contacts sociaux. Le sujet est donc froid, solitaire et distant, il est tourné sur lui-même et relativement inaccessible. Il y a également une pauvreté de l'activité : le sujet est flegmatique et semble déconnecté de l'environnement social, sans pour autant être considéré comme marginal ou anti-conformiste. La pauvreté s'exprime aussi à travers l'expression émotionnelle : la froideur émotionnelle dissimule souvent une ambivalence affective. Le sujet schizoïde est incapable de ressentir de la tendresse ou de la colère.
3.2. Relations interpersonnelles
Il y a une grande incapacité à percevoir et prendre en compte les sentiments des autres, d'où de grandes difficultés d'adaptation au cours d'échange avec les autres.
3.3. Expressions affectives, émotionnelles ; style cognitif
L'humeur est monotone, marquée par un sang-froid et une insensibilité permanente. Le style cognitif : les sujets sont aussi avares de leur pensée que de leurs émotions : ils ont une tendance à la méditation, ont des pensées abstraites voire hermétiques... La perception d'eux-mêmes est souvent guidée par le sentiment d'être des individus à part, ce qui les conduit à se détacher des autres.
4/ Adaptation et évolution des troubles
L'adaptation socioprofessionnelle est mauvaise, l'adaptation familiale également, ce que certains auteurs rapprochent des troubles schizophréniques : certains considèrent que la personnalité schizoïde est une personnalité pré-morbide(précurseur de) à la schizophrénie.
5/ Hypothèses explicatives
Peu de choses à dire, on considère généralement les mêmes origines que le trouble schizophrénique.
6/ Prise en charge et Objectif thérapeutique
Il y a rarement une demande de prise en charge. L'objectif thérapeutique principal est de réduire l'isolement social, en apprenant par exemple au patient à développer ses compétences sociales (décoder les événements habituels), mais aussi à élargir la palette émotionnelle, chez lui-même et chez les autres. Il y a généralement de grandes difficultés à maintenir une relation thérapeutique.
Commentaire