L'Algérie consciente de la nocivité des déchets toxiques a lancé un programme d'éradication des dechets toxiques non recyclables et compte aussi ouvrir en 2007 le premier laboratoire d’analyses et de contrôle de l’amiante. Pour le moment, il a été relévé 6 cancers et 5 décès dus à l'amiante sur 67 déclarations de maladies professionnelles mais l'amainte tue à long terme et iol n'est pas toujours évident de déterminer les causes à l'effet et il y a de fortes chances qu'il y ait plus de cas car la nocivité et la toxicité de l'amiante est avéré.
===
Dans le cadre des dispositions prises par le ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire pour l’éradication des déchets toxiques non recyclables, le département de M. Cherif Rahmani a tracé un programme d’élimination des déchets générés par les activités industrielles qui s’étalera jusqu’à 2007.
Parmi les déchets ciblés par l’opération, l’amiante qui constitue un véritable danger pour la santé des citoyens. Sur ce point précis et selon des sources du ministère de l’Environnement, citées par l’APS, sur 67 déclarations de maladies professionnelles, il a été relevé 6 cancers et 5 décès dûs à l’amiante.
Dès le début de l’année 2006, M. Cherif Rahmani avait annoncé l’intention de son département de «s’attaquer» aux produits toxiques non recyclables. Le 07 janvier dernier, lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Environnement avait annoncé que les 2 années à venir (2006-2007) seront consacrées à l’élimination de différents déchets spéciaux estimés à 2 millions de tonnes, au niveau de toutes les entreprises et espaces les produisant et les stockant. M. Rahmani a réitéré, lors de cette conférence de presse, en présence des cadres du ministère, l’engagement de son département ministériel à éliminer tous les déchets spéciaux nocifs à la santé du citoyen et à l’environnement. Il avait, dans le même contexte, insisté sur la nécessité d’appliquer la loi relative à la gestion des déchets, classés par cette même loi en trois catégories.
Pour cette année le programme du ministère de l’Environnement prévoit l’élimination de près d’un million de tonnes de déchets mercuriels et plus de 450.000 tonnes de boues de lixiviats de zinc qui sont stockées d’une manière inappropriée.
Les services du ministère auront aussi à éliminer plus de 2.360 tonnes de produits phytosanitaires et 1.200 tonnes de produits pharmaceutiques périmés.
Chaque année, l’activité industrielle, génère plus de 325.000 tonnes de déchets, alors même que les services du ministère affirment que plus de 2 millions de tonnes de déchets sont toujours stockés.
Les wilayas d’Alger, Oran, Béjaïa, Skikda, Annaba et Tlemcen, où sont concentrés les générateurs de déchets, produisent à elles seules, 87% des déchets spéciaux et détiennent 95% des déchets stockés. Ces produits qui constituent une nuisance potentielle et permanente pour l’environnement et la santé publique doivent être gérés et éliminés de façon écologique par l’utilisation d’incinérateurs, souligne les mêmes sources. Pour réussir cette mission, l’Etat avait déployé des efforts considérables pour gérer les déchets spéciaux, à travers la mise en oeuvre d’une stratégie nationale intégrée traduite par le Plan national de gestion des déchets spéciaux (PNAGDES). Institué par la loi du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets, le PNAGDES, qui s’étale sur 10 ans, a été élaboré par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. Afin de déterminer la quantité et la nature des déchets générés, un cadastre national pour le suivi et l’évolution de la production des déchets spéciaux a été réalisé en 2002.
L’annonce de ce programme d’élimination des déchets spéciaux était très attendu par les représentants du mouvement associatif et des citoyens, dans plusieurs wilayas où sont encore stockées d’importantes quantités de produits toxiques nocifs. C’est le cas pour les habitants de Haï Dhaya à Oran, où des dizaines de fûts contenant des produits toxiques sont stockés depuis plus d’une année au niveau des entrepôts d’Asmidal. Les fûts atteints par la corrosion menacent la nappe phréatique et partant la santé des citoyens car l’entrepôt se trouve en plein tissu urbain.
La concrétisation de ce programme d’éradication des déchets spéciaux devrait coïncider avec l’ouverture (prévue en 2007) du premier laboratoire d’analyses et de contrôle de l’amiante. Le projet, qui sera implanté à Alger, fait partie d’un contrat-programme, conclu le 29 février 2004, entre d’une part, la commission européenne de subvention et, d’autre part, le CTC Chlef, le Centre national de l’animation des entreprises (CNAT) et d’autres partenaires nationaux, d’autre part. Le coût de ce projet est de 193.405 euros dont 65.918 euros (environ 5 millions de DA) représentant la contribution du CTC Chlef. Celle-ci est destinée notamment à la prise en charge de la formation du personnel dans le domaine du désamiantage ainsi que l’achat et le montage des équipements du futur laboratoire d’amiante. Un cycle de formation qui s’achève au début du second semestre de l’année en cours, permettra à une équipe d’ingénieurs, de prendre en charge toutes les opérations de désamiantage confiées au CTC, et d’assurer le fonctionnement du premier laboratoire d’analyses et de contrôle d’amiante en Algérie. Le laboratoire sera équipé d’un microscope électronique de dernière génération pour la détection et l’analyse de toute particule d’amiante contenue dans l’air ou dans des matières compactes. A l’issue de l’installation du futur laboratoire, il sera procédé à la mise en place progressive de laboratoires régionaux, dont le siège sera fixé en fonction d’une carte territoriale, répondant aux impératifs du programme national de désamiantage. Des données du ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire indiquent qu’entre 1982 et 1997, pas moins de 123 maladies dues à l’amiante ont été répertoriées au titre de maladies professionnelles.
Par Le Quotidien d'Oran
===
Dans le cadre des dispositions prises par le ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire pour l’éradication des déchets toxiques non recyclables, le département de M. Cherif Rahmani a tracé un programme d’élimination des déchets générés par les activités industrielles qui s’étalera jusqu’à 2007.
Parmi les déchets ciblés par l’opération, l’amiante qui constitue un véritable danger pour la santé des citoyens. Sur ce point précis et selon des sources du ministère de l’Environnement, citées par l’APS, sur 67 déclarations de maladies professionnelles, il a été relevé 6 cancers et 5 décès dûs à l’amiante.
Dès le début de l’année 2006, M. Cherif Rahmani avait annoncé l’intention de son département de «s’attaquer» aux produits toxiques non recyclables. Le 07 janvier dernier, lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Environnement avait annoncé que les 2 années à venir (2006-2007) seront consacrées à l’élimination de différents déchets spéciaux estimés à 2 millions de tonnes, au niveau de toutes les entreprises et espaces les produisant et les stockant. M. Rahmani a réitéré, lors de cette conférence de presse, en présence des cadres du ministère, l’engagement de son département ministériel à éliminer tous les déchets spéciaux nocifs à la santé du citoyen et à l’environnement. Il avait, dans le même contexte, insisté sur la nécessité d’appliquer la loi relative à la gestion des déchets, classés par cette même loi en trois catégories.
Pour cette année le programme du ministère de l’Environnement prévoit l’élimination de près d’un million de tonnes de déchets mercuriels et plus de 450.000 tonnes de boues de lixiviats de zinc qui sont stockées d’une manière inappropriée.
Les services du ministère auront aussi à éliminer plus de 2.360 tonnes de produits phytosanitaires et 1.200 tonnes de produits pharmaceutiques périmés.
Chaque année, l’activité industrielle, génère plus de 325.000 tonnes de déchets, alors même que les services du ministère affirment que plus de 2 millions de tonnes de déchets sont toujours stockés.
Les wilayas d’Alger, Oran, Béjaïa, Skikda, Annaba et Tlemcen, où sont concentrés les générateurs de déchets, produisent à elles seules, 87% des déchets spéciaux et détiennent 95% des déchets stockés. Ces produits qui constituent une nuisance potentielle et permanente pour l’environnement et la santé publique doivent être gérés et éliminés de façon écologique par l’utilisation d’incinérateurs, souligne les mêmes sources. Pour réussir cette mission, l’Etat avait déployé des efforts considérables pour gérer les déchets spéciaux, à travers la mise en oeuvre d’une stratégie nationale intégrée traduite par le Plan national de gestion des déchets spéciaux (PNAGDES). Institué par la loi du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets, le PNAGDES, qui s’étale sur 10 ans, a été élaboré par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. Afin de déterminer la quantité et la nature des déchets générés, un cadastre national pour le suivi et l’évolution de la production des déchets spéciaux a été réalisé en 2002.
L’annonce de ce programme d’élimination des déchets spéciaux était très attendu par les représentants du mouvement associatif et des citoyens, dans plusieurs wilayas où sont encore stockées d’importantes quantités de produits toxiques nocifs. C’est le cas pour les habitants de Haï Dhaya à Oran, où des dizaines de fûts contenant des produits toxiques sont stockés depuis plus d’une année au niveau des entrepôts d’Asmidal. Les fûts atteints par la corrosion menacent la nappe phréatique et partant la santé des citoyens car l’entrepôt se trouve en plein tissu urbain.
La concrétisation de ce programme d’éradication des déchets spéciaux devrait coïncider avec l’ouverture (prévue en 2007) du premier laboratoire d’analyses et de contrôle de l’amiante. Le projet, qui sera implanté à Alger, fait partie d’un contrat-programme, conclu le 29 février 2004, entre d’une part, la commission européenne de subvention et, d’autre part, le CTC Chlef, le Centre national de l’animation des entreprises (CNAT) et d’autres partenaires nationaux, d’autre part. Le coût de ce projet est de 193.405 euros dont 65.918 euros (environ 5 millions de DA) représentant la contribution du CTC Chlef. Celle-ci est destinée notamment à la prise en charge de la formation du personnel dans le domaine du désamiantage ainsi que l’achat et le montage des équipements du futur laboratoire d’amiante. Un cycle de formation qui s’achève au début du second semestre de l’année en cours, permettra à une équipe d’ingénieurs, de prendre en charge toutes les opérations de désamiantage confiées au CTC, et d’assurer le fonctionnement du premier laboratoire d’analyses et de contrôle d’amiante en Algérie. Le laboratoire sera équipé d’un microscope électronique de dernière génération pour la détection et l’analyse de toute particule d’amiante contenue dans l’air ou dans des matières compactes. A l’issue de l’installation du futur laboratoire, il sera procédé à la mise en place progressive de laboratoires régionaux, dont le siège sera fixé en fonction d’une carte territoriale, répondant aux impératifs du programme national de désamiantage. Des données du ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire indiquent qu’entre 1982 et 1997, pas moins de 123 maladies dues à l’amiante ont été répertoriées au titre de maladies professionnelles.
Par Le Quotidien d'Oran
Commentaire