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Pour une bonne prise en charge des malades en Algérie

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  • Pour une bonne prise en charge des malades en Algérie

    Le secteur de la santé a enregistré des réformes importantes ces dernières années sur le plan de la gestion. Le fonctionnement de ses structures sanitaires a vu des changements du point de vu de leur rattachement administratif et de leur gestion. Ces réformes, qui avaient pour but d’améliorer la prise en charge des malades, n’ont malheureusement pas atteint les objectifs tracés et les patients continuent de dénoncer la qualité des services médicaux offerts.

    Au niveau de la wilaya d’Aïn Defla, les citoyens s’accordent à dire que les hôpitaux et polycliniques sont encore loin de jouer leur rôle convenablement. Pour certains, le manque de spécialités, de matériel et de formation continue pour le personnel est la première cause de la dégradation de la qualité de la prise en charge. «Des gens meurent dans les services des urgences médicales pour des pathologies classées actuellement facile à prendre en charge», dira un citoyen avant d’ajouter que le manque d’organisation et de personnel spécialisé sont à l’origine de cette situation. L’accès aux soins spécialisés n’est pas accordé à l’ensemble des patients. De nombreux citoyens soutiennent qu’il faut avoir des connaissances et des relations pour prétendre décrocher une visite chez un spécialiste. Car la programmation d’un rendez-vous est liée au nombre de praticiens spécialistes exerçant dans la structure. Plus ils sont rares, plus il sera difficile d’avoir un rendez-vous dans un temps raisonnable.

    Si on parle de l’égalité dans l’accès aux soins, de nombreuses personnes disent qu’il reste encore à faire pour la mettre en place. Pour eux, cette culture n’est pas présente dans les structures de santé. Il suffit de faire une virée dans les services d’urgences pour voir que les patients souffrent de cette situation, laquelle est générée par le fait que même le personnel médical doit intervenir pour ses proches puisqu’il connaît la nature de la prise en charge médicale offerte et la charge qui pèse également sur ce personnel. La vision des médecins et du personnel paramédical est complètement différente, puisqu’ils justifient cette situation par le manque de moyens humains et matériel. Selon eux les scanners ne sont pas fonctionnels, les consommables et certains médicaments connaissent un déficit énorme. Dans ce même cadre, certains médecins disent que le volume horaire travaillé des praticiens doit être augmenté puisqu’une grande partie des praticiens exerçant dans cette wilaya ne travaille que peu de temps et n’assure pas une présence tout au long de la semaine au sein des structures de santé. Revoir le nombre d’heures de travail est nécessaire, pour ces mêmes sources, afin d’assurer une disponibilité du personnel spécialisé dans les hôpitaux. En somme, l’égalité dans l’accès aux soins et l’amélioration de la qualité de la prise en charge dépendent principalement de la disponibilité d’un personnel médical en nombre suffisant et d’un matériel de diagnostic capable de sauver la vie des malades, dont un nombre important meurt malheureusement à cause de complications classées, aujourd’hui surmontables.

    Madani Azzeddine - La Tribune

  • #2
    tant que la médecine algérienne sera à double vitesse et que la nomenklatura continuera à bénéficier sans honte de soins à l'étranger , il ne sert à rien de se lamenter sur l'état de nos structures sanitaires.

    que l'on se répète, Nos nouveaux colons ont mis en place une médecine qui progressivement d'est adaptée à leurs propres besoin. De généreuse et gratuite du temps de la révolution boumédéniste ella a subi les dérogations qui dispensaient les fils des futurs généraux du service national ou plus tard civil. Et quand ces derniers sont devenus spécialistes, la médecine privée à éclaté ouvrant des clinques qui ne brillent que par leurs tarifs non pris en charge par la solidarité nationale. La mondialisation et les exigences du FMI sont de plus prétexte à larguer la santé publique au grand bonheur de nos colons dictateurs. Malades, eux consultent en France. L'Algérie n'est que le marché qui absorbe les médicaments qu'ils importent et où travaillent leurs enfants, avec le nouveau scandale qui vient d'éclater. Beaucoup ne deviennent médecins que sur faux bac et intervention auprès des correcteurs de copie le long du cursus médical.

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