Enfouis dans le bassin, les ovaires sont difficiles à examiner. Ainsi, les cancers qui les affectent sont souvent découverts tardivement. Si des améliorations thérapeutiques sont à prévoir, le pronostic reste étroitement lié à la précocité de la prise en charge.
Cancer de l'ovaire héréditaire
Il faut savoir qu'il existe une prédisposition familiale au cancer de l'ovaire. Il faut donc surveiller précisément les filles dont la mère a été atteinte d'un cancer de l'ovaire. Non seulement les filles, mais également les sœurs, les nièces, les cousines, voire les tantes de ces femmes. Il faut savoir que le cancer de l'ovaire d'origine héréditaire survient cinq ans plus tôt que les cancers qui ne sont pas héréditaires (cancers sporadiques).
Le dépistage
En matière de dépistage, on parle souvent des cancers du sein, du côlon et de la prostate, mais assez peu du cancer de l'ovaire, hélas, le cancer de l'ovaire est souvent diagnostiqué trop tard. C'est terrible, car découvert au stade 1, quand il est limité à l'ovaire lui-même, le taux de survie est de 85%. Mais en cas de métastases, ce taux chute à 10%... Les signes du cancer de l'ovaire sont plutôt discrets et peu évocateurs : Gonflement de l'abdomen (qui n'en a pas ?), augmentation du tour de taille, douleur pelvienne, envie d'uriner avec urgence, douleurs abdominales, les lombalgies, la constipation, une perte de poids inexpliquée, etc. Mais au moindre doute, il ne faut pas craindre d'en parler à son médecin pour qu'une échographie pelvienne puisse être proposée.
Echographie
L’imagerie ovarienne par échographie permet de détecter les changements de taille et d’architecture, modifications susceptibles de précéder au développement des symptômes. Qui plus est, la résolution de l’échographie endo-vaginale, reconnue supérieure à celle de l’échographie abdominale, permet de détecter des altérations subtiles tant de structure que de taille de l’organe ciblé. Le cancer de l'ovaire n'est donc plus ce tueur silencieux indétectable. Même des femmes atteintes de cancer de stade préliminaire ont des signes caractéristiques. En prêtant attention à certains symptômes (ou plutôt à leur fréquence, leur sévérité et leur date d'apparition), il sera peut-être possible de réagir à temps.
Le Soir
Cancer de l'ovaire héréditaire
Il faut savoir qu'il existe une prédisposition familiale au cancer de l'ovaire. Il faut donc surveiller précisément les filles dont la mère a été atteinte d'un cancer de l'ovaire. Non seulement les filles, mais également les sœurs, les nièces, les cousines, voire les tantes de ces femmes. Il faut savoir que le cancer de l'ovaire d'origine héréditaire survient cinq ans plus tôt que les cancers qui ne sont pas héréditaires (cancers sporadiques).
Le dépistage
En matière de dépistage, on parle souvent des cancers du sein, du côlon et de la prostate, mais assez peu du cancer de l'ovaire, hélas, le cancer de l'ovaire est souvent diagnostiqué trop tard. C'est terrible, car découvert au stade 1, quand il est limité à l'ovaire lui-même, le taux de survie est de 85%. Mais en cas de métastases, ce taux chute à 10%... Les signes du cancer de l'ovaire sont plutôt discrets et peu évocateurs : Gonflement de l'abdomen (qui n'en a pas ?), augmentation du tour de taille, douleur pelvienne, envie d'uriner avec urgence, douleurs abdominales, les lombalgies, la constipation, une perte de poids inexpliquée, etc. Mais au moindre doute, il ne faut pas craindre d'en parler à son médecin pour qu'une échographie pelvienne puisse être proposée.
Echographie
L’imagerie ovarienne par échographie permet de détecter les changements de taille et d’architecture, modifications susceptibles de précéder au développement des symptômes. Qui plus est, la résolution de l’échographie endo-vaginale, reconnue supérieure à celle de l’échographie abdominale, permet de détecter des altérations subtiles tant de structure que de taille de l’organe ciblé. Le cancer de l'ovaire n'est donc plus ce tueur silencieux indétectable. Même des femmes atteintes de cancer de stade préliminaire ont des signes caractéristiques. En prêtant attention à certains symptômes (ou plutôt à leur fréquence, leur sévérité et leur date d'apparition), il sera peut-être possible de réagir à temps.
Le Soir
