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De son lit d’hôpital, Ammi Moussa Sombréro lance un appel de détresse

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  • De son lit d’hôpital, Ammi Moussa Sombréro lance un appel de détresse

    Qui des supporters de la JSK n’a pas connu ou croisé un jour, lors des matchs de la JS Kabylie, Moussa Meziani appelé communément Ammi Moussa Sombrero (à cause du grand Sombrero à la mexicaine qu’il portait), en chef d’orchestre animant la galerie de la JSK. Ce supporter inconditionnel des Canaris est, aujourd’hui, dans une situation alarmante.


    Atteint du diabète depuis plusieurs années, il vient de se faire amputer de la jambe gauche à cause d’une gangrène mal soignée, et gît, depuis prés d’un mois, au niveau du service diabétologie de l’hôpital Mustapha Bacha (Alger).

    Ce dernier avec lequel nous avons tenu une longue discussion, nous a raconté ses aventures avec son club fétiche qu’il porte depuis son jeune âge dans son cœur, la JSK. « J’ai assisté à tous les matchs de la JSK depuis mon jeune âge, depuis l’époque des Hannachi, lorsqu’il était joueur, Maghrissi, Derridj, Annane,… etc. Je me déplaçais avec le club partout. J’abandonnais ma famille pour aller soutenir la JSK, à commencer par les deux finales de la coupe d’Algérie face au NAHD (1978-1979), les matchs de championnats, la coupe d’Afrique,… etc. Lors de la dernière finale de la coupe d’Algérie perdue face au MC Alger, j’étais très malade. On m’a évacué en urgence à l’hôpital avec 6 grammes de sucre dans le sang. Au lendemain de la finale, il y avait un supporter du MCA, blessé par un projectile, hospitalisé dans un autre service, et des dirigeants du MCA, à leur tête Kaci Said, sont venus lui rendre visite en lui ramenant la coupe d’Algérie. Il y avait plein de monde autour de lui, alors que j’étais seul dans mon lit. Ce jour-là, j’ai pleuré. Je présume que j’ai beaucoup donné à la JSK, j’en suis, d’ailleurs, très fière d’avoir était un fervent supporter des Canaris, mais… ! Natif de la région de M’Chedallah (Bouira), Meziani Moussa est âgé de 54 ans et père de trois enfants. Il réside, actuellement, à Ain Benian. A travers la Dépêche de Kabylie, il lance un appel de cœur aux responsables de la JSK à commencer par son président Mohand Chérif Hannachi, les dirigeants, supporters et joueurs de la JSK, pour qu’ils puissent aller lui rendre visite et surtout l’assister financièrement pour une prise en charge médicale.

    « On m’a déjà amputé une jambe, je risque de perdre la deuxième s’il n’y a pas une bonne prise en charge médicale que ce soit dans un hôpital spécialisé en Algérie ou à l’étranger ».

    A. M’hena-La Dépêche de kabylie

  • #2
    Bonsoir

    Décidément j'ai l'impression qu'en Algerie tous les Diabétiques se font tous amputés
    Médecine radicale pour ne pas s’embêter ou manque de moyens ou de compétence ...

    Allah y chefih

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    • #3
      Décidément j'ai l'impression qu'en Algerie tous les Diabétiques se font tous amputés
      Médecine radicale pour ne pas s’embêter ou manque de moyens ou de compétence ...
      Le diabète est une maladie redoutable par ses complications ,comme les artériopathies des membres inférieures et le mal perforant plantaire. Les nouvelles molécules , le régime, l'activité - la marche - et les soins locaux semblent avoir réduit l'apparition des stades avancées des artériopathies- ou artérites- qui voient les vaisseaux des pieds se boucher et ne plus assurer leur vascularisation .Atteint de gangrène sèche, les pieds deviennent noirâtres et doivent être amputés.
      En Algérie, le diabète diagnostiqué tardivement, le traitement vieillot , les artérites sont ce qu'elles étaient en France il y a une quarantaine d'années avec en bout de course des amputations qui peuvent être fatales à un malade au diabète décompensé.

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