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Obésité: Echec du premier essai clinique du vaccin

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  • Obésité: Echec du premier essai clinique du vaccin

    Les responsables de la société suisse de biotechnologie Cytos Biotechnology ont annoncé, mardi 7 novembre, les résultats négatifs du premier essai clinique d'un vaccin expérimental utilisé dans le cadre d'un traitement de l'obésité. Cet essai, conçu pour évaluer l'innocuité, la tolérabilité et l'efficacité potentielle du vaccin, a été mené dans cinq centres cliniques suisses, sur 111 hommes et femmes obèses âgés de 18 à 55 ans. Si le vaccin a bien été toléré, il n'a en revanche pas eu d'effet sur la perte de poids. La perte de poids moyenne était de 3,6 kilogrammes après une période de 6 mois dans le groupe vacciné comme dans le groupe ayant reçu un vaccin placebo.

    Le vaccin visait à induire une réponse immunitaire contre la ghréline, une molécule qui semble jouer un rôle clef dans les mécanismes de régulation de l'appétit et les comportements alimentaires. Il était conçu pour que le système immunitaire de la personne vaccinée produise des anticorps contre cette hormone peptidique produite pour l'essentiel dans l'estomac avant, via le sang, de gagner le cerveau, où elle exerce une action stimulatrice de l'appétit.

    "CONTRASTE FRAPPANT"

    "Nous allons évaluer les données en détail afin de comprendre pourquoi ce vaccin n'a pas eu d'effet bénéfique sur la perte de poids, a expliqué le docteur Wolfgang Renner, PDG de Cytos Biotechnology. De manière inattendue, le seul facteur de pronostic qui a montré une corrélation avec la perte de poids était un niveau élevé de ghréline dans la circulation sanguine au début de l'étude. Ces observations sont en contraste frappant avec de précédents rapports postulant que la ghréline est un régulateur majeur de l'appétit et, de fait, questionnent la validité de cette hormone en tant que molécule cible pour le traitement de l'obésité."

    Pour le docteur Renner, les résultats obtenus ne motivent pas la poursuite du développement de ce candidat vaccin. Ils imposent de revoir les schémas en vigueur pour expliquer les bases moléculaires à l'origine de l'obésité, affection qui touche 300 millions de personnes dans le monde.

    Par le monde
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