Un demi-million de bébés africains meurent le jour même de leur naissance. Ils sont 1,16 million à mourir chaque année au cours des 28 premiers jours de leur vie. L'OMS a une nouvelle fois tiré la sonnette d'alarme.
Dans un rapport intitulé "Une chance pour les nouveau-nés en Afrique", l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que les deux tiers de ces décès pourraient être évités, si les femmes et les bébés bénéficiaient d'interventions sanitaires peu coûteuses. Il s'agit, notamment, de vacciner les femmes contre le tétanos, d'assurer la présence d'accoucheurs expérimentés, de traiter rapidement les infections du nouveau-né.
Les mères doivent apprendre à appliquer des mesures d'hygiène appropriées, à dispenser à leurs bébés la chaleur dont ils ont besoin et à les allaiter. Sauver 800'000 bébés par an ne coûterait pas plus qu'un milliard de dollars supplémentaires par an, selon l'agence de l'ONU.
Le Libéria connaît la mortalité néonatale la plus élevée du monde, avec 66 décès pour 1000 naissances, contre moins de deux décès pour 1000 naissances au Japon.
La moitié des 1,16 million de décès de nouveau-nés qui surviennent en Afrique se produisent dans cinq pays: Nigéria, République démocratique du Congo, Ethiopie, Ouganda et Tanzanie. Rien qu'au Nigéria, plus de 255'000 nouveau-nés décèdent chaque année.
Les auteurs du rapport avertissent que les occasions de sauver des vies de nouveau-nés dans le cadre de programmes existants sont souvent manquées. Si deux tiers des femmes en Afrique reçoivent des soins prénatals, elles ne sont que 10% à bénéficier d'un traitement préventif contre le paludisme.
Et 1% seulement des mères vivant avec le VIH se voient administrer le traitement recommandé pour prévenir la transmission mère-enfant du virus du sida.
Le rapport fait cependant état d'améliorations récentes. Six pays, le Burkina Faso, l'Erythrée, Madagascar, le Malawi, l'Ouganda et la Tanzanie ont réussi à réduire les décès parmi les nouveau-nés. La Tanzanie, par exemple, a enregistré une baisse de 30% de la mortalité infantile et de 20% du nombre de décès de nouveau-nés au cours des cinq dernières années.
- SWINFO
Dans un rapport intitulé "Une chance pour les nouveau-nés en Afrique", l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que les deux tiers de ces décès pourraient être évités, si les femmes et les bébés bénéficiaient d'interventions sanitaires peu coûteuses. Il s'agit, notamment, de vacciner les femmes contre le tétanos, d'assurer la présence d'accoucheurs expérimentés, de traiter rapidement les infections du nouveau-né.
Les mères doivent apprendre à appliquer des mesures d'hygiène appropriées, à dispenser à leurs bébés la chaleur dont ils ont besoin et à les allaiter. Sauver 800'000 bébés par an ne coûterait pas plus qu'un milliard de dollars supplémentaires par an, selon l'agence de l'ONU.
Le Libéria connaît la mortalité néonatale la plus élevée du monde, avec 66 décès pour 1000 naissances, contre moins de deux décès pour 1000 naissances au Japon.
La moitié des 1,16 million de décès de nouveau-nés qui surviennent en Afrique se produisent dans cinq pays: Nigéria, République démocratique du Congo, Ethiopie, Ouganda et Tanzanie. Rien qu'au Nigéria, plus de 255'000 nouveau-nés décèdent chaque année.
Les auteurs du rapport avertissent que les occasions de sauver des vies de nouveau-nés dans le cadre de programmes existants sont souvent manquées. Si deux tiers des femmes en Afrique reçoivent des soins prénatals, elles ne sont que 10% à bénéficier d'un traitement préventif contre le paludisme.
Et 1% seulement des mères vivant avec le VIH se voient administrer le traitement recommandé pour prévenir la transmission mère-enfant du virus du sida.
Le rapport fait cependant état d'améliorations récentes. Six pays, le Burkina Faso, l'Erythrée, Madagascar, le Malawi, l'Ouganda et la Tanzanie ont réussi à réduire les décès parmi les nouveau-nés. La Tanzanie, par exemple, a enregistré une baisse de 30% de la mortalité infantile et de 20% du nombre de décès de nouveau-nés au cours des cinq dernières années.
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