Certaines personnes semblent avoir une prédisposition au bonheur. Une équipe de 200 chercheurs a essayé d’y voir plus clair.
Et si le bien-être psychologique n’était pas influencé que par l’environnement et les événements de la vie, mais également par nos gènes ? C’est ce que suggère une étude publiée par la revue Nature et menée par une équipe de 200 chercheurs sur une vaste cohorte comprenant 300 000 personnes vivant dans 17 pays différents.
"Nous sommes maintenant certains qu’il existe un aspect génétique du bonheur et c’est un nouveau départ car les trois variantes que nous savons être impliquées dans ce processus ne représentent qu’une petite fraction des différences entre les êtres humains", explique Meike Bartels, professeur à l’université libre d’Amsterdam et auteur principal de ces travaux.
Des liens avec les hormones
Les scientifiques ont analysé le profil ADN des volontaires à l’étude, ainsi que leur niveau subjectif de bonheur et les éventuels symptômes de dépression et de névrotisme. Les conclusions indiquent que ces trois facteurs semblent être influencés par le même groupe de gènes. Trois variantes génétiques sont liées au bonheur, expliquent les auteurs de l’étude, deux variantes peuvent expliquer la dépression, et 11 le névrotisme.
Ils ont également remarqué un lien entre les hormones et les variations génétiques responsables du bien-être d’une personne. Enfin, en analysant de près l’influence de ces gènes sur certaines maladies, ils ont remarqué une association importante entre les troubles de l’anxiété et les gènes du bonheur. Mais "la génétique n’est qu’un facteur parmi d’autres qui influence ces traits psychologiques. L’environnement est tout aussi important", rappelle Daniel Benjamin, coauteur de l’étude.

Santémag
Et si le bien-être psychologique n’était pas influencé que par l’environnement et les événements de la vie, mais également par nos gènes ? C’est ce que suggère une étude publiée par la revue Nature et menée par une équipe de 200 chercheurs sur une vaste cohorte comprenant 300 000 personnes vivant dans 17 pays différents.
"Nous sommes maintenant certains qu’il existe un aspect génétique du bonheur et c’est un nouveau départ car les trois variantes que nous savons être impliquées dans ce processus ne représentent qu’une petite fraction des différences entre les êtres humains", explique Meike Bartels, professeur à l’université libre d’Amsterdam et auteur principal de ces travaux.
Des liens avec les hormones
Les scientifiques ont analysé le profil ADN des volontaires à l’étude, ainsi que leur niveau subjectif de bonheur et les éventuels symptômes de dépression et de névrotisme. Les conclusions indiquent que ces trois facteurs semblent être influencés par le même groupe de gènes. Trois variantes génétiques sont liées au bonheur, expliquent les auteurs de l’étude, deux variantes peuvent expliquer la dépression, et 11 le névrotisme.
Ils ont également remarqué un lien entre les hormones et les variations génétiques responsables du bien-être d’une personne. Enfin, en analysant de près l’influence de ces gènes sur certaines maladies, ils ont remarqué une association importante entre les troubles de l’anxiété et les gènes du bonheur. Mais "la génétique n’est qu’un facteur parmi d’autres qui influence ces traits psychologiques. L’environnement est tout aussi important", rappelle Daniel Benjamin, coauteur de l’étude.

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