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Se soigner sans passer chez le médecin

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  • Se soigner sans passer chez le médecin

    But : responsabiliser le patient et faire des économies…

    Devenir des patients responsables. Apprendre à se soigner tout seul sans forcément passer par la case médecin pour réduire le déficit de la Sécurité sociale. L'automédication pourrait arriver en France dès le début de l'année...

    c'est ce que dévoile Le Figaro publié mercredi. Une information confirmée le jour même par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, qui attend un rapport en ce sens pour la mi-février. L'idée est de mieux encadrer l'automédication, "une pratique peu développée en France mais banale à l'étranger" (voir : l'exemple allemand). Selon Le Figaro, les deux rapporteurs qui "se sont penchés sur la question à la demande du gouvernement préconisent un certains nombre de mesures qui devraient doper les ventes de produits d'automédication".

    Soit, "donner plus d'informations et de conseils aux patients, en passant forcément par le pharmacien : pas question de vendre des médicaments dans les grandes surfaces, je le dis très clairement", a indiqué le ministre de la Santé. Pas question non plus, promet le ministre, "de dérembourser de nouveaux médicaments, car si l'automédication, c'est faire prendre en charge par le patient à la place de l'assurance maladie ces médicaments, ça ne m'intéresse pas". "Je ne veux plus voir le prix de ces médicaments exploser", a-t-il indiqué, précisant qu'il attendait des "engagements fermes, clairs, précis de la part des industriels à ce sujet". Car "aujourd'hui, l'automédication est une réalité : à peu près 10% des médicaments sont vendus sans ordonnance, et 6% de ces médicaments en valeur".

    2,5 milliards d'économie

    Le Figaro explique dans son cahier économique que "selon l'Association française de l'industrie pharmaceutique pour une automédication responsable, il suffirait que 5% des médicaments prescrits passent à l'automédication pour réaliser 2,5 milliards d'économies".

    Le rapport recommanderait aussi de "responsabiliser les patients" ceux-ci devront "savoir parfois ne pas faire appel au médecin". Une pratique courante dans certains pays. Selon Le Figaro, l'automédication est "deux fois plus répandue en Allemagne qu'en France".

    - Source : TF1

  • #2
    Bonjour Thirga,

    En France, on consulte trop souvent le médecin pour des affections bégnines, qui soit ne nécessitent pas de traitement particulier, soit peuvent être soignées par des médicaments très simples (aspirine, paracétamol, etc ...).

    Personnellement je ne me rends pas chez le médecin pour un simple rhume ou mal de gorge. Et si on peut éviter les médicaments c'est encore mieux.

    Si tout le monde y mettait du sien, le déficit de la sécurité sociale serait largement réduit.

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    • #3
      @Sentenza Bonjour, facile à dire, mais dans la pratique c'est autre chose. Perso, je vais chez le médecin dès que j'en ressens le besoin, je paie des cotisations et estime avoir le droit de me faire traiter ne serait-ce que pour un petit bobo. Pourquoi l'Etat ferait des économies sur le dos des citoyens. Et puis mieux vaut prévenir que guérir.

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      • #4
        Bonjour,

        Chaque salarié cotise pour l'assurance maladie, et les entreprises paient également leurs cotisations aux urssaf (qui finance la sécu).
        Il s'agit d'une cotisation de solidarité, c'est le principe de toute mutuelle ou assurance : nous finançons la sécurité des autres et de soi même.
        Encore faut il qu'il n'y ait pas d'abus pour que cette solidarité soit réelle.
        En vérité elle n'existe pas, puisque chacun estime qu'il est en droit de consulter le médecin dès qu'on a le nez qui coule ou que l'on tousse.
        Il est clair dans cette situation, que ce que l'on cotise est repris à la sécu par nos propres dépenses de santé.

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        • #5
          Merci Salim pour l'explicat°, je comprends mieux maintenant.

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          • #6
            l'état aurait été plus honnête de ne dire que: faire des économies


            parce que responsabiliser le patient .. si cela avait été le vrai objectif, cela aurait été fait depuis longtemps ..

            le risque de surconsommation médicale est un vrai souci en France et je ne suis pas sûre que cette automédication permette de la réduire .. ..

            un vrai travail d'information devra être fait ..

            mais bon .. tant que cela réduit le trou abyssal de la sécurité sociale et permet de la conserver le plus longtemps possible ...

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            • #7
              franchement...

              les anciens se sont battus pour avoir la sécu

              car il n'y avait que les riches qui pouvaient se soigner

              de nos jours, c'est presque une sécu de gaspillage et de confort

              nous on ne va chez le médecin qu'en cas de force majeure

              pour tous les petits bobos, on se soigne à nos frais, avec de l'homéopathie ou des plantes

              mes enfants sont "vierges" d' antibiotiques

              moi, je vois des gens prendre un congé de maladie pour retapisser le séjour

              les abus sont nombreux et divers ; dans ma propre famille , il y a des cas d'abus sévères ;

              et après, t'as des pauvres gens qui sont obligés de faire appel à la charité publique pour envoyer leur fille aux USA pour un traitement spécial : il vaudrait mieux prendre en charge ce type de problème que la césarienne de Madame X qui veut accoucher tel jour pour être sûre de pouvoir aller au festival de Cannes!


              elle est bien en péril, notre belle sécu ! les gens n'ont plus aucun esprit de mutualité !
              Dernière modification par Absente, 05 janvier 2007, 17h55.

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              • #8
                danielle

                calme toi ! ne vas pas te facher avec certains membres de ta famille

                Commentaire


                • #9
                  je vais chez...

                  le medecin au bord de l agonie;une fois tous les dix ans
                  l urssaf m apprecie beaucoup

                  Commentaire


                  • #10
                    Avec moi

                    Les médecins déclareront faillite au bout de quelques temps.

                    Commentaire


                    • #11
                      je pense que faut passer chez le docteur absolument
                      Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

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                      • #12
                        Fatey

                        la prochaine fois que tu es malade, tu me consultes d'abord

                        je te fais un diagnostic et une ordonnance gratuitement

                        alors à bientôt

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                        • #13
                          L’Algérie profonde

                          Enquête

                          Elles… et les remèdes traditionnels

                          Elles avaient remède à tout, puisant dans la médecine populaire un savoir transmis de génération en génération pour vaincre la souffrance et améliorer la santé. Si certaines de leurs pratiques médicales paraissent, aujourd’hui, parfois étranges (de par leurs propriétés magiques), d’autres, au contraire, semblent plus fondées, plus efficaces (certaines pratiquaient l’acupuncture sans le savoir… !).

                          Elles savaient utiliser toutes (ou presque) les ressources de la nature, connaissant tous les noms des plantes qui poussent chez nous et leurs vertus curatives ou nourricières. Les recettes transmises de mère en fille ont traversé le temps sans prendre aucune ride : simplement parce qu’elles étaient efficaces. Les femmes ont recours, encore aujourd’hui, aux vieilles formules à base de produits naturels, bien souvent avant même de se rendre chez le médecin. Par habitude, par tradition (elles conservent des traditions herboristes ancestrales), par conviction, par ignorance, par manque de moyens aussi, par peur (de l’inconnu, de complications, de dépenses auxquelles elles n’auraient pas pu faire face) encore, peut-être… Et sans doute pour tout à la fois.

                          Cette “médecine”, considérée par certaines comme celle des pauvres et des ignorantes, n’est pas l’apanage du “petit peuple”. Beaucoup de femmes ont, encore, les réflexes de leur mère et leur grand-mère, mais encore devant l’échec de traitements médicaux, bon nombre d’entre elles ont recours aux remèdes naturels, aux thérapeutiques douces (qui “si elles ne guérissent pas toujours, ne nuisent pas” a-t-on coutume de dire).

                          Mais, si autrefois elles constituaient, elles-mêmes, leur propre pharmacopée en se rendant au maquis ou à la montagne où elles cueillaient avec soin les plantes médicinales qu’elles faisaient, ensuite, sécher au soleil avant de les conserver dans des bocaux, aujourd’hui, elles se fient à la “science” de l’herboriste qui a, généralement, tout ce qu’elles cherchent, confortées aussi par une mémoire de noms, d’odeurs liées aux traditions, à leur enfance…

                          En dehors des guérisseuses, des rebouteuses et autres masseuses au coup de main particulier ou au don reconnu, les femmes soignaient leur maisonnée avec peu de choses : des simples ou des mélanges concoctés par leurs soins. Dans tous les foyers, il y avait (il y a encore un peu) de quoi remédier à une diarrhée, un mal de tête tenace, des douleurs abdominales, articulaires, un refroidissement, une indigestion, une lombalgie, une conjonctivite, un panaris, de quoi faire activer un accouchement, le rétablissement de l’accouchée, la repousse de cheveux, faire mûrir un furoncle, soigner une laryngite, une angine… Les pathologies se résumaient, en général, à quelques affections connues et pour lesquelles elles avaient toutes un remède.

                          À chaque bobo, sa recette

                          Une migraine ? Et elles s’aspergent la tête d’eau de fleur d’oranger (aujourd’hui, un produit de synthèse, qui a un effet placebo, puisqu’elles sont persuadées qu’il guérit) ; une insolation ? Et elles la (la tête) mouillent avec du vinaigre.
                          Bébé a des douleurs abdominales ? Elles remplacent son dernier biberon par de la tisane de cumin et de carvi. Des pertes vaginales ? Elles se lavent avec une décoction de lentisque (edhar’ou).

                          Un ulcère, le diabète, l’ictère ? Il y a des plantes et des racines pour cela (certaines viennent du sud du pays). Des coliques ? Une indigestion ? Le diagnostic tombe sans hésitation : c’est “essoura tahet !” (littéralement : descente de nombril), on a recours, alors, à la bonne vieille méthode, celle d’une vieille femme (ou d’un vieil homme : les femmes font appel, pour cela, aux femmes et les hommes à la gent du même sexe) à la “bonne main”. Celle-ci procédait d’abord à une friction prolongée du bas ventre de la personne souffrante et étendue. Ensuite, la “praticienne” lui étirait la peau du dos, à la hauteur des reins, pour produire de petits claquements. Elle lui introduisait alors son index replié dans le nombril et lui imprimait un tour de vis douloureux.
                          L’organe descendu était, ainsi, redressé et la malade ressentait effectivement une sensation de bien-être après cette intervention, un soulagement réel.

                          Elle était, en somme, remise de son mal. Dans les compagnes, elles possédaient à la maison tout un attirail qui leur permettait de faire face à toute éventualité. Elles conservaient soigneusement tout ce que la région recelait de plantes aromatiques séchées et de résines. Elles y adjoignaient aussi des produits d’essences chimiques ou animales. On pouvait trouver alors l’incontournable huile d’olive, du séné, de la rhubarbe, de la cardamone, du thym, de la mélisse, de l’armoise, du romarin, du thuya, de la garance, du fenugrec, de la coriande, du benjoin, du bois de santal, du borax, de la muscade, des clous de girofle, du gingembre, de l’antimoine, du henné, du kaolin… Que sais-je encore ! Toute une foule de drogues qu’elles conservaient dans des petits carrés de toile nouée en forme de bourses, dans des boîtes métalliques, des flacons en verre, des bocaux…

                          Elles évoluaient dans cette masse d’ingrédients avec une sûreté et une aisance extraordinaire sans jamais craindre de se tromper ou de nuire à la santé de celui ou celle à qui elle les faisait avaler…

                          À chaque bobo, sa recette qui faisait souvent miracle. Elles ont, ainsi, soigné leurs enfants (aujourd’hui pères, grand-pères ou arrière-grand-pères), certaines en ont eu 14. Tous vivants. Khalti R’kiya n’a jamais consulté de docteur de sa vie, tout comme son vieux mari noueux “comme un cep de vigne”. Ils sont morts respectivement à 79 et 87 ans, de mort naturelle, il y a une quinzaine d’années (à quelques années d’intervalle. Aâmmi Larbi fumait beaucoup, confectionnant lui-même ses cigarettes avec du tabac pur (des feuilles séchées qu’il pilait) et ne buvait jamais de lait. Il prenait, par contre, plusieurs tasses de café noir fort par jour. Elle aimait à se faire plaisir, mangeant sans retenue tout ce qui lui plaisait : des sucreries, des plats épicés, du gras… Pour sa beauté, elle usait d’ordinaire de brou de noix, de henné et de la sève de serment de vigne passé sur le brasero dont elle s’enduisit les ongles. Le couple s’est toujours soigné, lorsque le besoin se faisait sentir, à l’argile, au henné, à l’antimoine, à la menthe, à la gomme arabique, à l’armoise, à la vervène, à la bourrache, à la rue, au raifort, à l’origan, à la sauge, à l’absinthe, à l’ortie, au romarin, à la myrrhe, à l’aubépine, au miel…

                          El Hadj Haroun, 96 ans, n’a jamais vu de médecin de sa vie. Il y a deux ans, pour “mieux voir”, il a été contraint de passer sur le billard et de prendre, malgré lui, un traitement médical. Sa femme et lui se sont toujours soignés par les plantes. Ils ont résisté à toutes les maladies. Difficile d’y croire, aujourd’hui !
                          Il faut savoir que dans les compagnes reculées aujourd’hui encore, les femmes ont recours à des matrones pour les accoucher.

                          Et en zones rurales, comme dans la ville, elles se rendent spontanément chez des guérisseurs (ou des guérisseuses) capables de “stopper” (yeqtaâ), faire disparaître, mettre fin à une sciatique, des angines à répétition, une coqueluche (l’existence du vaccin est parfois encore ignorée), une dermatose, un ictère…

                          Une douleur articulaire ? Une luxation ? Elles connaissent celle qui a le don par des massages de faire disparaître la douleur. Ce peut-être tout simplement une femme qui a accouché de jumeaux…

                          Les “talebs”, les “raqis” (ils pratiquent la lecture du Coran à des fins thérapeutiques), les exorcistes ont souvent la palme…

                          Elles les consultent avant tout et pour tout : le mauvais œil, le mal-être, la malchance, l’échec à un examen, le désamour, la stérilité, mais aussi pour l’arthrose, la migraine, la… myopathie, la poliomyélite, la trisomie 21, le cancer…

                          Entre-temps, elles auraient essayé les liniments, les décoctions, les cataplasmes…

                          Cela donne de bons résultats dans certains cas, cela en aggrave d’autres et retarde le processus de guérison. Bien des médecins se plaignent d’être moins convaincants qu’un taleb, un guérisseur aux pouvoirs très controversés, un charlatan sans scrupules, (tous analphabètes et pratiquent des tarifs exorbitants) qui attirent, cependant, un monde fou, quand le praticien spécialiste qui a fait de longues études paie des impôts, la location du cabinet au prix fort compte, chaque jour, sur les doigts de la main les clients de la journée.

                          Il faut savoir que des médecins qui ont “grandi” au bénéfice de remèdes de grand-mère conseillent parfois à leurs patientes “d’essayer les plantes”, de “consulter un taleb”… devant leur impuissance à soigner certains cas. Il est certain qu’à l’heure où les excès de la civilisation font rage, la phytothérapie, les médecines douces retrouvent leurs lettres de noblesse.
                          Dans ce contexte où le stress, la déprime, le mal-être sur le lot de tout un chacun, les femmes prises dans le tourbillon de la vie moderne, fatiguées, anxieuses, irritables… et qui ne trouvent pas toujours la solution à leurs maux dans les médicaments (non exempts d’effets secondaires) reviennent aux recettes anciennes issues de la sagesse populaire. Pour leur grand bien ou pour leur malheur. Avec un certain fatalisme, tout de même. Et, parfois, biens des désillusions.

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                          • #14
                            A mon avis pour éviter d'aller au medecin, il faut savoire manger, faire de l'exercice phisique et surveiller ces constantes biologiques de temps à autre (tension arterielle, poids, taux de sucre dans le sang:glycemie, cholésterol...) mais quand il faut y aller, il faut y aller. pas la peine de chercher là et là!!! on joue pas avec la santé.
                            Enrichissez votre savoire autant qu'il vous est possible mais souvenez-vous toujours que Dieu ne récompense que les actes

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