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conseils pour éviter la mort subite du nourrisson

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  • conseils pour éviter la mort subite du nourrisson

    20 mn: Mis à jour le 25.10.2016 à 20:17

    La mort subite du nourrisson, angoisse de beaucoup de jeunes parents. Entre 400 et 500 enfants décèdent en France chaque année de manière inattendue avant leur premier anniversaire. Certains décès peuvent être dus à des cardiopathies détectées après le décès, mais d’autres sont liés à des problèmes respiratoires.

    De nouvelles recommandations de l’American Academy of Pediatrics (AAP), publiées lundi, assurent que les nouveau-nés devraient dormir dans la chambre parentale dans un berceau pour minimiser les risques durant les six premiers mois. Encore une information qui vient semer le trouble chez les parents déjà abreuvés de conseils contradictoires. L’occasion de revenir sur les bons réflexes pour éviter de mettre en danger son nouveau-né. A chacun ensuite de faire ses choix…

    Sur le dos.

    Les conseils sur comment faire dormir son enfant changent à chaque décennie… « C’est vrai qu’il y a eu des modes, reconnaît Justine Derain-Court, pédiatre à l’hôpital Saint-Joseph à Marseille. Mais maintenant, ça ne changera plus : il faut faire dormir son bébé sur le dos. Depuis une vingtaine d’années, les études montrent que quand il est couché sur le ventre il gère moins bien sa respiration et risque donc 70 fois plus de s’étouffer. » Même pour les enfants qui ont des problèmes de digestion. « Les parents de bébés qui régurgitent beaucoup ont peur que l’enfant s’étouffe sur le dos, mais en réalité c’est comme quand vous avalez un verre d’eau de travers, le bébé a déjà le réflexe de tousser. » En revanche, Edwige Antier, pédiatre, recommande vivement aux parents d’enfants qui souffrent d’un reflux de le traiter rapidement, car « les remontées acides peuvent entraîner des arythmies du cœur et donc des décès. »

    Dans la chambre des parents, vraiment ?

    L’étude assure qu’il faut attendre les six mois de l’enfant pour le laisser dormir seul dans sa chambre. Un conseil prôné par Edwige Antier, pédiatre, depuis vingt ans. « Le bébé n’a pas besoin de silence et de solitude pour dormir. Dans le ventre, il était habitué aux bruits du cœur, des intestins, aux mouvements de la mère. Les études prouvent que la présence des parents stimule ses fonctions cardio-respiratoires, qui ne sont pas encore mûres. » Au risque de perdre un repos précieux ? « Souvent les parents qui partagent leur chambre avec le bébé sont rassurés et dorment mieux, avance Edwige Antier. En revanche, cela les inquiète de donner de mauvaises habitudes au bébé. C’est faux ! L’enfant n’aura pas de difficulté à dormir seul entre six et neuf mois. » Autre avantage : « Parfois, l’enfant qui s’étouffe et vomit peut faire suffisamment de bruit pour réveiller son parent », renchérit Justine Derain-Court. Et selon une étude de Santé Publique France, « vers l’âge de 4 mois, le nourrisson couché sur le dos peut néanmoins se retourner sur le ventre, se mettant alors dans la position plus à risque. Il est reconnu qu’un certain nombre de décès sont liés à ces premiers retournements alors que l’enfant n’a pas encore suffisamment de tonus cervical pour dégager lui-même ses voies aériennes pour respirer ; c’est pourquoi, les campagnes classiques en faveur du couchage sur le dos encouragent, à cet âge charnière, la position ventrale pour le jeu pendant l’éveil pour favoriser l’acquisition d’un bon tonus cervical. »

    Pas de co-dodo.

    Mais attention à ne pas faire l’amalgame : l’étude précise bien qu’il faut coucher l’enfant dans un berceau et non dans son lit. D’abord parce que le co-dodo multiplie les risques d’écraser ou de faire tomber son bébé pendant son sommeil. Mais également parce qu’un matelas trop mou et surtout des couvertures sont à proscrire. C’est donc dans un lit adapté à son âge, avec un matelas dur que l’enfant sera le plus en sécurité.
    Dans une turbulette. Certes ce mot peut prêter à sourire. Il est pourtant l’allié des parents angoissés. Car il est recommandé de coucher les nouveau-nés dans ces mini-couettes munies de bretelles. « Ni doudou, ni tour de lit, ni couverture, ni drap, martèle Justine Derain-Court. Aucun objet qui puisse empêcher bébé de respirer. Un bébé, dès qu’il a quelque chose en main le serre puis le ramène près du visage, c’est un réflexe », précise-t-elle. Et si on laisse une tétine dans le berceau, surtout elle ne doit pas être attachée au pyjama ou à un doudou par une ficelle.


    Pas trop chaud.

    Aussi bizarre que cela puisse paraître aux parents qui ont peur que leur nouveau-né attrape une bronchiolite, la température de la chambre du bébé doit tourner autour de 19 degrés. « Les parents ont envie de surchauffer en hiver, mais au contraire il faut aérer très régulièrement la chambre où l’enfant dort », précise Justine Derain-Court. « Le bébé a un thermostat immature, s’il est en surchauffe, il ne sait pas s’adapter », résume Edwige Antier. C’est donc au parent de l’habiller en fonction de la température de la chambre. Que ça soit la sienne ou celle des parents…

    Attention au lit parapluie.

    C’est bien pratique d’emporter le lit pliable quand on part en vadrouille. Ou quand on décide de rapatrier le bébé dans sa chambre. A condition de respecter les précautions. « Certains parents ajoutent au lit parapluie un matelas épais pour plus de confort, explique Justine Derain-Court. C’est une erreur : ce matelas pas homologué ne sera pas forcément aux bonnes dimensions et le bébé peut glisser entre la structure et le matelas et ainsi s’étouffer. En général, le lit parapluie contient un matelas adapté que l’on boutonne ou on scotche au fond pour plus de sécurité. »

    Exit la cigarette.

    Même quand on s’en grille une à la fenêtre, les bronches de bébé trinquent. « Malgré toutes les précautions, les vêtements sont imprégnés des produits toxiques pour l’appareil respiratoire du bébé. Fumer près du bébé, dans sa chambre, c’est interdit », tranche la pédiatre.

  • #2
    Salam

    En complément de ton article...
    mort subite ou mort inattendue ?
    "
    Le concept de mort subite du nourrisson (MSN) apparaît dès le 19e siècle, sous le terme Sudden Infant Death Syndrome (SIDS) chez les Anglo-Saxons : il s’agit d’enfants en bonne santé, retrouvés décédés dans leur berceau sans explication apparente. La définition précise du MSN est donnée par Beckwith en 1969 dans l’objectif de regrouper des décès d’enfants ayant des caractéristiques communes et dont la cause pourrait être identifiée ultérieurement : décès soudain d’un enfant, inattendu de par son histoire et dont le bilan postmortem approfondi échoue à trouver une cause adéquate du décès. La définition, initialement très large (pas de limite d’âge, pas de spécification d’examens) a été modifiée au cours des années : limitation aux enfants de moins d'1 an (et parfois de plus d'1 mois), exigence d’une autopsie pour parler de MSN, investigation fine du lieu du décès et des antécédents de l’enfant. En 2000, Flemming et Blair introduisent, par ailleurs, le concept de mort inattendue du nourrisson (MIN ou Sudden Unexpected Death in Infancy, SUDI en anglais) comme "tout décès survenu brutalement chez un nourrisson que rien dans ses antécédents ne laissait prévoir" [1]. Une des plus récentes définitions de la MSN, donnée en 2004 par Krous et Beckwith [2], est celle "d’un décès inexpliqué d’un enfant de moins d'1 an, survenant apparemment pendant le sommeil, qui reste inexpliqué après des investigations postmortem comprenant une autopsie complète et une revue complète des circonstances du décès et de l’histoire clinique". Ainsi, ce n’est qu’après exploration approfondie, comprenant une autopsie, qu’une "mort inattendue" peut être déclarée "mort subite du nourrisson". Grâce aux explorations postmortem, certains décès se révèleront expliqués "


    En France, chaque année, environ 400 à 500 enfants décèdent de mort subite du nourrisson. Cette expression désigne tout décès d'un nourrisson, entre la naissance et l'âge de 2 ans, survenant sans que rien ne le laisse prévoir. Difficile d'avoir des chiffres précis sur ces évènements car les certificats de décès sont établis avant les autopsies et ne rendent pas toujours compte des multiples facteurs expliquant la mort inattendue du nourrisson.

    http://www.allodocteurs.fr/grossesse...ention_59.html

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