Attention, certains médicaments anticoagulants augmentent le risque d’hémorragies, rappelle le cardiologue Gabriel Steg dans une chronique sur le site médical Medscape.
Pour empêcher le sang de coaguler et donc de former des caillots dans les vaisseaux sanguins, de nombreux Français prennent des médicaments anticoagulants oraux comme les antivitamines K (AVK), mais aussi les nouveaux Dabigatran®, Rivaroxaban® et Apixaban®. S’ils préviennent les accidents thrombo-emboliques (embolie, thrombose...), ils peuvent également conduire à l’hémorragie (cérébrale, abdominale, articulaire, et moins gravement des hématomes), comme le rappelle le Pr Gabriel Steg, cardiologue, sur le site médical Medscape.
"La gestion des surdosages et hémorragies sous AVK a peut-être été un peu occultées par les nouveaux anticoagulants oraux [....]. Il s’agit pourtant d’un problème potentiellement grave, et qui peut concerner un effectif de patients important", alerte le cardiologue.
En cas d'accident, arrêter immédiatement le traitement
"On estime entre 5000 et 6000, le nombre d’accidents mortels liés aux hémorragies sous AVK par an", annonçait l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) en 2012.
En cas d'hémorragies graves comme pour les traumatismes crâniens, "On mesure l’INR (prise de sang indicatrice de la coagulation sanguine, ndlr) mais on n’attend pas le résultat pour arrêter le traitement [...]", indique le cardiologue.
En 2012, l’ANSM rappelait que ces traitements devaient être pris avec prudence chez les personnes plus à risque d'hémorragie, soit les patients âgés, souffrant d'insuffisance rénale et de faible poids corporel (moins de 50 kg).
Medisite
Pour empêcher le sang de coaguler et donc de former des caillots dans les vaisseaux sanguins, de nombreux Français prennent des médicaments anticoagulants oraux comme les antivitamines K (AVK), mais aussi les nouveaux Dabigatran®, Rivaroxaban® et Apixaban®. S’ils préviennent les accidents thrombo-emboliques (embolie, thrombose...), ils peuvent également conduire à l’hémorragie (cérébrale, abdominale, articulaire, et moins gravement des hématomes), comme le rappelle le Pr Gabriel Steg, cardiologue, sur le site médical Medscape.
"La gestion des surdosages et hémorragies sous AVK a peut-être été un peu occultées par les nouveaux anticoagulants oraux [....]. Il s’agit pourtant d’un problème potentiellement grave, et qui peut concerner un effectif de patients important", alerte le cardiologue.
En cas d'accident, arrêter immédiatement le traitement
"On estime entre 5000 et 6000, le nombre d’accidents mortels liés aux hémorragies sous AVK par an", annonçait l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) en 2012.
En cas d'hémorragies graves comme pour les traumatismes crâniens, "On mesure l’INR (prise de sang indicatrice de la coagulation sanguine, ndlr) mais on n’attend pas le résultat pour arrêter le traitement [...]", indique le cardiologue.
En 2012, l’ANSM rappelait que ces traitements devaient être pris avec prudence chez les personnes plus à risque d'hémorragie, soit les patients âgés, souffrant d'insuffisance rénale et de faible poids corporel (moins de 50 kg).
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