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Scandale de la Dépakine : 16.000 à 30.000 enfants atteints de troubles mentaux liés au Valproate

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  • Scandale de la Dépakine : 16.000 à 30.000 enfants atteints de troubles mentaux liés au Valproate

    Les enfants exposés in utero à l’acide valproïque contenu dans des antiépileptiques comme la Dépakine ont quatre à cinq fois plus de risques d’être atteints de troubles mentaux. C'est ce qui résulte d'une première estimation officielle portant sur les 50 dernières années d'utilisation de la Dépakine et de ses dérivés par des femmes enceintes. Au final, entre 16 600 et 30 400 enfants pourraient avoir été atteints de ces troubles après avoir été exposés au valproate dans le ventre de leur mère.



    Pour parvenir à l'estimation du nombre d'enfants touchés, les auteurs se sont basés sur un pourcentage de risque de 30% à 40%, déjà établi par de précédentes études. Ils ont appliqué ce ratio au nombre total d'enfants exposés au valproate entre 1967, date de sa commercialisation, et 2016 pour traiter l'épilepsie ou les troubles bipolaires de leur mère (de 41.600, estimation basse, à 76.100, estimation haute).



    Cet antiépileptique permettant de traiter de l’épilepsie et des épisodes maniaques des troubles bipolaires est désormais proscrit aux femmes en âge de procréer.

    De nouvelles révélations

    Cette estimation sur ces troubles neuro-développementaux (autistiques, retards mentaux, difficultés ou retards de langage...) figure à la fin d'une étude de l'Agence du médicament (ANSM) et de l'Assurance maladie.
    usque-là, l'Agence du médicament et l'Assurance maladie n'avaient communiqué que sur les malformations congénitales graves provoquées par la Dépakine et ses dérivés, en estimant qu'entre 2.150 et 4.100 enfants en avaient été victimes. Cela ne prenait pas en compte les enfants souffrant de retard de développement.

    Toutefois, les chiffres de malformations déjà connus et ceux des troubles mentaux et du comportement dévoilés vendredi ne peuvent être additionnés, car certains enfants peuvent cumuler plusieurs handicaps, avertit l'ANSM.

    "Pas une surprise" pour une association de victimes
    Les chiffres publiés vendredi "ne sont pas une surprise", a réagi l'Apesac, une association de victimes, dans un communiqué. Elle a jugé "nécessaire que le laboratoire Sanofi assume ses responsabilités et prenne en charge les victimes".

    Sanofi, le fabricant de la Dépakine, s'est également fendu d'un communiqué et "conteste fermement les estimations mentionnées dans le rapport de l'ANSM et de la Cnam". Selon lui, ces estimations "reposent sur des hypothèses invérifiables d'exposition au valproate pendant la grossesse et vont ajouter de la confusion auprès des patients et des professionnels de santé", écrit-il.


    LCI

  • #2
    on pense aussi qu'elle est responsable de l'autisme cette molecule chez les meres enceintes qui ont avale cette molecule toxique.

    Commentaire

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