Tweet
Bonsoir
BERNE – Le sommeil devient un luxe. Stress, travail et lumière artificielle troublent les nuits des Suisses.
«On constate particulièrement chez les jeunes une augmentation alarmante des troubles du sommeil», écrit Apunto, la revue du syndicat Employés Suisse. Selon les études, un tiers de la population suisse souffre d’insomnie, dont un dixième de manière chronique. Principal responsable de ce fléau, le stress: 44% des Suisses se plaignent de stress au travail, selon le Secrétariat d’Etat à l’économie. Travailler à la lumière artificielle perturbe aussi le rythme naturel du sommeil. Les employés travaillant à l’intérieur ont ainsi plus de problèmes de sommeil que ceux évoluant à l’extérieur. Puis, il y a aussi ceux qui prennent du travail à la maison ou qui font la fête toute la nuit.
«Un patient sur deux se plaint qu’il ne peut plus décrocher de son travail et du stress, confie Rolf Heim, médecin du travail à Baden. De nombreuses personnes pensent à leur travail au lit et s’endorment mal.» «Les trois quarts de la population accumulent durant la semaine un énorme déficit de sommeil et seulement quelque 8% conservent le même rythme de sommeil les jours de travail et le week-end. Il serait temps de réviser notre rythme de travail, mais également le rythme scolaire des enfants», lâche Tilln Roennenberg, chronobiologiste munichois. Que faire? Certaines entreprises comme IBM ont prévu des salles de repos avec fauteuils et canapés, voire des lits pour une petite sieste réparatrice en milieu de journée.
(gim)
BERNE – Le sommeil devient un luxe. Stress, travail et lumière artificielle troublent les nuits des Suisses.
«On constate particulièrement chez les jeunes une augmentation alarmante des troubles du sommeil», écrit Apunto, la revue du syndicat Employés Suisse. Selon les études, un tiers de la population suisse souffre d’insomnie, dont un dixième de manière chronique. Principal responsable de ce fléau, le stress: 44% des Suisses se plaignent de stress au travail, selon le Secrétariat d’Etat à l’économie. Travailler à la lumière artificielle perturbe aussi le rythme naturel du sommeil. Les employés travaillant à l’intérieur ont ainsi plus de problèmes de sommeil que ceux évoluant à l’extérieur. Puis, il y a aussi ceux qui prennent du travail à la maison ou qui font la fête toute la nuit.
«Un patient sur deux se plaint qu’il ne peut plus décrocher de son travail et du stress, confie Rolf Heim, médecin du travail à Baden. De nombreuses personnes pensent à leur travail au lit et s’endorment mal.» «Les trois quarts de la population accumulent durant la semaine un énorme déficit de sommeil et seulement quelque 8% conservent le même rythme de sommeil les jours de travail et le week-end. Il serait temps de réviser notre rythme de travail, mais également le rythme scolaire des enfants», lâche Tilln Roennenberg, chronobiologiste munichois. Que faire? Certaines entreprises comme IBM ont prévu des salles de repos avec fauteuils et canapés, voire des lits pour une petite sieste réparatrice en milieu de journée.
(gim)
"
Commentaire