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C'est une très bonne nouvelle que d'apprendre qu'il y a de nouveaux traitements de la scoliose moins "barbares" et douloureux qui affecte en premier lieu les enfants et ralentit leurs croissances.
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Un espoir dans le traitement de la scoliose: le corset tant redouté des enfants pourrait bientôt n'être qu'un mauvais souvenir, remplacé par des agrafes. Tout comme la fusion de vertèbres, seule technique utilisée dans les formes graves, qui pourrait, à terme, être abandonnée au profit de l'introduction, dans le rachis, d'une tige permettant une croissance normale.
Ces techniques ne sont toutefois pas encore largement répandues, les premiers bénéficiaires atteignant tout juste l'âge nécessaire pour avoir du recul.
Placées de n'importe quel côté de la colonne vertébrale de manière à rectifier la courbure, ces tiges s'allongent par un tour de vis. Deux fois par an, les médecins pratiquent une petite incision dans le dos de l'enfant pour tourner les vis qui tiennent les tiges en place, permettant une croissance normale. Maintenant ils cherchent à allonger ces tiges de manière non invasive, notamment par un auto-allongement.
Quant aux agrafes, elles offrent un choix alternatif aux enfants nécessitant un corset. Introduites à travers de petites incisions du côté externe de la courbure, elles exercent une pression sur le côté concave de la courbure dans le but d'accélérer sa croissance.
Reste à savoir quel enfant scoliotique a besoin d'un traitement radical avant que son dos ne se déforme gravement. Et quel autre, d'une légère correction uniquement. Des études qui comparent les gènes et leurs conséquences sont en cours, dans l'espoir de mettre au point un test permettant de le prédire.
Vue de dos, une colonne vertébrale normale ressemble à une ligne droite. Avec une scoliose, elle prend la forme d'un C ou d'un S. Généralement, la courbure survient au début de l'adolescence, entre dix et 15 ans. La majorité des cas sont sans gravité et ne nécessitent pas de traitement lourd.
Mais une déviation importante peut entraîner une réduction de l'activité, déclencher des douleurs, et agir sur l'apparence et l'estime de soi. Pire, dans les cas graves, la scoliose rétrécit la cage thoracique (les poumons et le coeur n'ont plus assez de place pour se développer normalement), ce qui conduit à des problèmes respiratoires menaçants. Et plus la scoliose débute tôt, notamment avant l'âge de cinq ans, et plus elle a tendance à être grave.
Selon la fondation pour la scoliose, aux Etats-Unis, chaque année 30.000 enfants sont contraints de porter un corset pour ralentir son évolution, et 38.000 subissent une intervention chirurgicale, la fusion des vertèbres, qui consiste à coller des vertèbres entre elles pour maintenir la droiture de la colonne vertébrale.
Le traitement dépend du degré de la courbure. "Certains enfants arrivent chez nous avec plus de 90°", a déploré le Dr Linda d'Andrea, hôpital pédiatrique Shriners de Philadelphie. "On veut toujours opérer avant d'en arriver à ces extrémités".
Par AP
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Un espoir dans le traitement de la scoliose: le corset tant redouté des enfants pourrait bientôt n'être qu'un mauvais souvenir, remplacé par des agrafes. Tout comme la fusion de vertèbres, seule technique utilisée dans les formes graves, qui pourrait, à terme, être abandonnée au profit de l'introduction, dans le rachis, d'une tige permettant une croissance normale.
Ces techniques ne sont toutefois pas encore largement répandues, les premiers bénéficiaires atteignant tout juste l'âge nécessaire pour avoir du recul.
Placées de n'importe quel côté de la colonne vertébrale de manière à rectifier la courbure, ces tiges s'allongent par un tour de vis. Deux fois par an, les médecins pratiquent une petite incision dans le dos de l'enfant pour tourner les vis qui tiennent les tiges en place, permettant une croissance normale. Maintenant ils cherchent à allonger ces tiges de manière non invasive, notamment par un auto-allongement.
Quant aux agrafes, elles offrent un choix alternatif aux enfants nécessitant un corset. Introduites à travers de petites incisions du côté externe de la courbure, elles exercent une pression sur le côté concave de la courbure dans le but d'accélérer sa croissance.
Reste à savoir quel enfant scoliotique a besoin d'un traitement radical avant que son dos ne se déforme gravement. Et quel autre, d'une légère correction uniquement. Des études qui comparent les gènes et leurs conséquences sont en cours, dans l'espoir de mettre au point un test permettant de le prédire.
Vue de dos, une colonne vertébrale normale ressemble à une ligne droite. Avec une scoliose, elle prend la forme d'un C ou d'un S. Généralement, la courbure survient au début de l'adolescence, entre dix et 15 ans. La majorité des cas sont sans gravité et ne nécessitent pas de traitement lourd.
Mais une déviation importante peut entraîner une réduction de l'activité, déclencher des douleurs, et agir sur l'apparence et l'estime de soi. Pire, dans les cas graves, la scoliose rétrécit la cage thoracique (les poumons et le coeur n'ont plus assez de place pour se développer normalement), ce qui conduit à des problèmes respiratoires menaçants. Et plus la scoliose débute tôt, notamment avant l'âge de cinq ans, et plus elle a tendance à être grave.
Selon la fondation pour la scoliose, aux Etats-Unis, chaque année 30.000 enfants sont contraints de porter un corset pour ralentir son évolution, et 38.000 subissent une intervention chirurgicale, la fusion des vertèbres, qui consiste à coller des vertèbres entre elles pour maintenir la droiture de la colonne vertébrale.
Le traitement dépend du degré de la courbure. "Certains enfants arrivent chez nous avec plus de 90°", a déploré le Dr Linda d'Andrea, hôpital pédiatrique Shriners de Philadelphie. "On veut toujours opérer avant d'en arriver à ces extrémités".
Par AP