Des chercheurs américains ont montré que les capacités de mémorisation, de concentration et d’apprentissage des femmes carencées en fer, même légèrement, étaient diminuées.
On sait qu’une carence en fer a des conséquences fâcheuses sur le développement neuronal et les capacités mentales des nourrissons et des enfants. Mais pas seulement : chez les femmes en âge de procréer, un déficit en fer non seulement fatigue mais aussi retentit sur les capacités cognitives.
Une équipe de la Penn University de Baltimore (Etats-Unis) vient ainsi de mettre en évidence que le manque de fer affaiblissait les capacités de mémorisation, de concentration et d’apprentissage des femmes carencées en fer, même très légèrement*.
Dans un premier temps, les chercheurs ont soumis 113 femmes âgées de 18 à 35 ans à des tests standards d’évaluation de leurs capacités mentales et prélevé, chez chacune d’elles, un échantillon de sang pour mesurer leur taux sanguin de fer.
Parmi elles, 42 avaient un niveau de fer normal et 71 étaient plus ou moins anémiées. Les tests cognitifs de celles qui manquaient de fer, même légèrement, étaient les moins bons et les femmes les plus anémiées avaient les scores les plus bas.
Les chercheurs leur ont ensuite donné pendant 16 semaines soit un complément ferreux soit un placebo. Résultat à l’issue de ces 4 mois : les femmes ayant reçu un complément de fer ont obtenu de bien meilleurs scores.
Selon les chercheurs, l’idée selon laquelle un déficit en fer n’a de conséquences que s’il est important devrait donc être remis en question. Une correction de ce déficit pourrait être en particulier souhaitable pendant la grossesse et en cas de règles abondantes.
On sait qu’une carence en fer a des conséquences fâcheuses sur le développement neuronal et les capacités mentales des nourrissons et des enfants. Mais pas seulement : chez les femmes en âge de procréer, un déficit en fer non seulement fatigue mais aussi retentit sur les capacités cognitives.
Une équipe de la Penn University de Baltimore (Etats-Unis) vient ainsi de mettre en évidence que le manque de fer affaiblissait les capacités de mémorisation, de concentration et d’apprentissage des femmes carencées en fer, même très légèrement*.
Dans un premier temps, les chercheurs ont soumis 113 femmes âgées de 18 à 35 ans à des tests standards d’évaluation de leurs capacités mentales et prélevé, chez chacune d’elles, un échantillon de sang pour mesurer leur taux sanguin de fer.
Parmi elles, 42 avaient un niveau de fer normal et 71 étaient plus ou moins anémiées. Les tests cognitifs de celles qui manquaient de fer, même légèrement, étaient les moins bons et les femmes les plus anémiées avaient les scores les plus bas.
Les chercheurs leur ont ensuite donné pendant 16 semaines soit un complément ferreux soit un placebo. Résultat à l’issue de ces 4 mois : les femmes ayant reçu un complément de fer ont obtenu de bien meilleurs scores.
Selon les chercheurs, l’idée selon laquelle un déficit en fer n’a de conséquences que s’il est important devrait donc être remis en question. Une correction de ce déficit pourrait être en particulier souhaitable pendant la grossesse et en cas de règles abondantes.
*Murray-Kolb LER, Beard JL. « Iron treatment normalizes cognitive functioning in young women ». Am J Clin Nutr Mars 2007;85(3):778-87.
Source : Panaorama du médecin.

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