Une comparaison génétique entre des humains et des chimpanzés, montre que cet animal, le plus semblable de l'homme, a connu davantage de mutations positives de ses gènes depuis que les deux primates ont divergé de leur ancêtre commun, selon une étude publiée lundi.
Ces chercheurs ont comparé 14 000 gènes humains et de chimpanzés et découvert que ces derniers avaient davantage évolué, selon la loi darwinienne de la sélection naturelle et de l'évolution, depuis leur séparation il y a 6,5 millions d'années.
Cette conclusion contredit l'idée la plus communément admise jusqu'à présent selon laquelle les humains, qui sont pourvus de plus gros cerveaux et de capacités mentales plus avancées, étaient spécialement favorisés par la sélection naturelle, souligne Jianzhi Zhang de l'Université du Michigan et un des auteurs de ces travaux.
Les auteurs de cette étude ont également découvert que le processus de sélection positive s'est produit sur des gènes différents chez les chimpanzés et les humains.
En outre, les gènes ayant connu une variation positive agissent sur des processus biologiques différents chez l'homme et le chimpanzé.
Un grand nombre de ces gènes chez les humains sont liés à des maladies héréditaires, au métabolisme et au transport des molécules à travers les membranes cellulaires.
Ces scientifiques concluent que les résultats de leurs travaux indiquent qu'il reste encore beaucoup à apprendre sur les traits génétiques respectifs avantageant les humains et les chimpanzés dans l'évolution.
L'homme et le chimpanzé, qui partagent 99 % des mêmes gènes, ont divergé d'un ancêtre commun il y a six millions d'années.
source : AFP
Ces chercheurs ont comparé 14 000 gènes humains et de chimpanzés et découvert que ces derniers avaient davantage évolué, selon la loi darwinienne de la sélection naturelle et de l'évolution, depuis leur séparation il y a 6,5 millions d'années.
Cette conclusion contredit l'idée la plus communément admise jusqu'à présent selon laquelle les humains, qui sont pourvus de plus gros cerveaux et de capacités mentales plus avancées, étaient spécialement favorisés par la sélection naturelle, souligne Jianzhi Zhang de l'Université du Michigan et un des auteurs de ces travaux.
Les auteurs de cette étude ont également découvert que le processus de sélection positive s'est produit sur des gènes différents chez les chimpanzés et les humains.
En outre, les gènes ayant connu une variation positive agissent sur des processus biologiques différents chez l'homme et le chimpanzé.
Un grand nombre de ces gènes chez les humains sont liés à des maladies héréditaires, au métabolisme et au transport des molécules à travers les membranes cellulaires.
Ces scientifiques concluent que les résultats de leurs travaux indiquent qu'il reste encore beaucoup à apprendre sur les traits génétiques respectifs avantageant les humains et les chimpanzés dans l'évolution.
L'homme et le chimpanzé, qui partagent 99 % des mêmes gènes, ont divergé d'un ancêtre commun il y a six millions d'années.
source : AFP