Publié le 16/12/2020
Italie : le 7 décembre les professeurs : Prof. Alessandro Capucci, cardiologue, Prof. Luigi Cavanna, oncologue et le Dr. Paola Varese ont versé un rapport médical d’expertise scientifique sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine dans les premiers symptômes de la pathologie sras-cov2.
Ce rapport forme la base scientifique dont les arguments ont été repris par Conseil d’Etat italien dans la décision pour l’autorisation de l’hydroxychloroquine dans le traitement de la Covid-19 en phase précoce.
Après une introduction, il fait une revue complète de l’évaluation des données disponibles selon les règles de la médecine factuelle: validité interne et validité externe, les données disponibles sur l'hydroxychloroquine (HCQ), les études sur l'utilisation du HCQ au stade précoce de la maladie COVID-19 et les tests statistiques des données d'observation HCQ en thérapie précoce. Il reprend aussi les études citées par l’agence nationale italienne de santé (AIFA) en tenant compte des considérations pharmacologiques et la sécurité du médicament. Dans une seconde partie, il présente une critique sans appel et la répartition des responsabilités dans le système de santé. Avant de conclure, ce rapport établi l’asymétrie d’informations qui existent chez les régulateurs et les conflits d’intérêts en science et chez les autorités qui affectent l’éthique de la recherche.
Le Pr Alessandro Capucci est ancien directeur de l’École de spécialisation en maladies cardiovasculaires de l’Université polytechnique de Marche et directeur de la clinique de cardiologie de l’hôpital Torrette d’Ancône, ancien directeur des écoles de chirurgie thoracique spécialisée et de chirurgie vasculaire. Pour sa part le Prof. Luigi Cavanna, oncologue est directeur du Département d’oncologie-hématologie. société USL à Piacenza. Et Dre Paola Varese, est directrice SC Médecine et DH oncologie ASLAL Piemont.
Conclusions : le rapport de 30 pages est présenté ci-après dont les conclusions ont été reprises par le Conseil d’Etat italien.
À la suite d’un événement infectieux d’envergure actuelle comme Covid 19, sa propagation rapide, l’impact dévastateur sur les établissements de santé hospitaliers et territoriaux, les organismes de réglementation, les réseaux internationaux de recherche (Cochrane en premier lieu) ne produisent pas de lignes directrices et d’information à temps pour guider les soins d’un grand nombre de patients qui tombent malades, comme c’est souvent le cas dans les maladies infectieuses qui se propagent très rapidement.
Les preuves présentées à l'appui de la décision de l'AIFA de sa décision sont dans la plupart des cas tirées de milieux de soins hospitaliers, ou même de milieux de soins intensifs, où la difficulté d'obtenir des améliorations cliniques pertinentes chez les patients présentant une déficience non systémique est évidente. il est paradoxal qu'au vu de ces résultats, jugés décourageants par l'AIFA, cela décide de limiter l'utilisation de l'HCQ dans les essais cliniques, ce qui revient en fait à limiter son utilisation à l'hôpital. En revanche, il est bien clair que si la mortalité hospitalière est celle des derniers jours (environ 900 décès par jour), il est clair que les séjours hospitaliers ne sont pas suffisantes pour endiguer la pandémie.
Italie : le 7 décembre les professeurs : Prof. Alessandro Capucci, cardiologue, Prof. Luigi Cavanna, oncologue et le Dr. Paola Varese ont versé un rapport médical d’expertise scientifique sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine dans les premiers symptômes de la pathologie sras-cov2.
Ce rapport forme la base scientifique dont les arguments ont été repris par Conseil d’Etat italien dans la décision pour l’autorisation de l’hydroxychloroquine dans le traitement de la Covid-19 en phase précoce.
Après une introduction, il fait une revue complète de l’évaluation des données disponibles selon les règles de la médecine factuelle: validité interne et validité externe, les données disponibles sur l'hydroxychloroquine (HCQ), les études sur l'utilisation du HCQ au stade précoce de la maladie COVID-19 et les tests statistiques des données d'observation HCQ en thérapie précoce. Il reprend aussi les études citées par l’agence nationale italienne de santé (AIFA) en tenant compte des considérations pharmacologiques et la sécurité du médicament. Dans une seconde partie, il présente une critique sans appel et la répartition des responsabilités dans le système de santé. Avant de conclure, ce rapport établi l’asymétrie d’informations qui existent chez les régulateurs et les conflits d’intérêts en science et chez les autorités qui affectent l’éthique de la recherche.
Le Pr Alessandro Capucci est ancien directeur de l’École de spécialisation en maladies cardiovasculaires de l’Université polytechnique de Marche et directeur de la clinique de cardiologie de l’hôpital Torrette d’Ancône, ancien directeur des écoles de chirurgie thoracique spécialisée et de chirurgie vasculaire. Pour sa part le Prof. Luigi Cavanna, oncologue est directeur du Département d’oncologie-hématologie. société USL à Piacenza. Et Dre Paola Varese, est directrice SC Médecine et DH oncologie ASLAL Piemont.
Conclusions : le rapport de 30 pages est présenté ci-après dont les conclusions ont été reprises par le Conseil d’Etat italien.
À la suite d’un événement infectieux d’envergure actuelle comme Covid 19, sa propagation rapide, l’impact dévastateur sur les établissements de santé hospitaliers et territoriaux, les organismes de réglementation, les réseaux internationaux de recherche (Cochrane en premier lieu) ne produisent pas de lignes directrices et d’information à temps pour guider les soins d’un grand nombre de patients qui tombent malades, comme c’est souvent le cas dans les maladies infectieuses qui se propagent très rapidement.
Les preuves présentées à l'appui de la décision de l'AIFA de sa décision sont dans la plupart des cas tirées de milieux de soins hospitaliers, ou même de milieux de soins intensifs, où la difficulté d'obtenir des améliorations cliniques pertinentes chez les patients présentant une déficience non systémique est évidente. il est paradoxal qu'au vu de ces résultats, jugés décourageants par l'AIFA, cela décide de limiter l'utilisation de l'HCQ dans les essais cliniques, ce qui revient en fait à limiter son utilisation à l'hôpital. En revanche, il est bien clair que si la mortalité hospitalière est celle des derniers jours (environ 900 décès par jour), il est clair que les séjours hospitaliers ne sont pas suffisantes pour endiguer la pandémie.
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