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Covid-19 : Spoutnik V, le vaccin qui fait la fierté des Russes et dont l’Europe se méfie

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  • Covid-19 : Spoutnik V, le vaccin qui fait la fierté des Russes et dont l’Europe se méfie

    Fierté des Russes et dont l’Europe se méfie


    Relativement peu coûteux, plus facile à conserver et à transporter que d’autres, le vaccin russe affiche des performances insolentes contre le Covid-19. Mais les scientifiques restent divisés et l’Europe hésite à l’utiliser.

    Par Nathaniel Herzberg, Benoît Vitkine(Moscou, correspondant), Isabelle Mandraud et Virginie Malingre(Bruxelles, bureau européen)
    Publié aujourd’hui à 05h06, mis à jour à 11h03


    Appelons cela le karma. Ou un clin d’œil du destin qui se vengerait d’avoir été trop brusqué. Ce mardi 2 février, Spoutnik V triomphe enfin, après tant de doutes et d’avanies. The Lancet, la revue médicale, publie ce jour-là des conclusions sans appel : le vaccin russe est efficace à plus de 91 % contre les formes symptomatiques du Covid-19, ce qui le place dans le peloton de tête mondial. Et l’Europe se trouve confrontée à un dilemme : l’accueillir, ou non, dans la famille des remèdes tant attendus.

    Dans un commentaire joint à l’étude, la revue note, comme un rappel des épisodes précédents : « Le développement du vaccin Spoutnik V a été critiqué pour sa précipitation, le fait qu’il ait brûlé des étapes et une absence de transparence. Mais les résultats rapportés ici sont clairs et le principe scientifique de cette vaccination est démontré. » Une bonne tolérance avec des effets indésirables très limités, une efficacité impressionnante proche de celle des deux vaccins à ARN messager, et même une protection évaluée à 73 % quinze jours après la première dose : Spoutnik V affiche des performances insolentes.

    Lire aussi : Les hautes ambitions du vaccin russe Spoutnik V contre le Covid-19
    Ce même 2 février, pourtant, ce ne sont pas ces résultats favorables qui font la « une » de la presse mondiale, mais l’emprisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny, condamné à trois ans et demi de prison, quelques mois seulement après avoir été victime d’un empoisonnement. A peine trois jours plus tard, la patrie russe se tire elle-même une balle dans le pied. En visite à Moscou, vendredi 5 février, Josep Borrell ne tarit pas d’éloge sur le vaccin russe : le chef de la diplomatie européenne salue une « bonne nouvelle pour l’humanité » et dit espérer que l’Agence européenne des médicaments (AEM) pourra certifier rapidement le Gam-Covid-Vac, son nom officiel. Mais c’est l’expulsion de trois diplomates européens par Moscou, annoncée le même jour, qui monopolise cette fois l’attention.

    « V » comme « Victory »
    Science, politique, géopolitique. Le triptyque, classique depuis l’époque soviétique, semble indissociable du destin de Spoutnik V, qui pourrait bien devenir l’un des succès les plus marquants de ces dernières décennies pour la Russie. Relativement peu coûteux (environ 20 dollars − 16 euros − les deux doses), plus facile à conserver et à transporter que ses concurrents Pfizer-BioNTech et Moderna, le vaccin russe est prêt à partir à l’assaut du monde, au-delà des marchés qui lui paraissaient d’abord destinés, pays émergents et Etats amis.
    Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

  • #2
    Les russes ont toujours su neutraliser la vermine tel que covid19 ou soldats de la wermacht.
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

    Commentaire


    • #3
      Salam hmida

      Oui, d’un côté la démocratie n’est que de façade en Russie de l’autre côté, la Russie a tout pour être au niveau de la Chine si ce n’était son implosion à l’époque de Gorbatchev

      Aujourd’hui, personne n’ose défier la Chine quand elle ne respecte en rien la démocratie, l’intérêt financier et l’intérêt économique d’une part et l’influence de la Chine dans le monde ont fini par aligner tout le monde sur un discours bien lissé à l’égard de la Chine

      Personne n’osera s’attaquer à la Chine comme personne ne le fait contre les US

      Stratégiquement, mieux vaux être l’allié de la Chine que de Trump ou le futur Trump après Biden
      L’occident semble bien parti pour vivre son cycle de crises identitaire et économique
      Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

      Commentaire

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