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L'instinct maternel, ça existe ?

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  • L'instinct maternel, ça existe ?

    Des recherches montrent que l'instinct maternel ne serait pas inné chez l'humain "la femme", mais plutôt acquis..

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    Vite, on veut des bébés. Lorsque ce n'est pas l'horloge biologique qui est invoquée, c'est l'instinct maternel qui prend le dessus. Très mitigée, cette notion n'aurait pourtant rien d'«instinctif» chez la femme. Cet appel insistant à la maternité serait plutôt acquis.
    «Chez l'humain, les recherches montrent que cet instinct maternel n'est pas inné. Il dépend de l'apprentissage reçu de nos modèles comme la famille et l'école, mais aussi des jeux d'enfants plus maternels comme jouer à la poupée», explique la psychologue et conférencière Johanne Fournier.

    Alors pourquoi certaines femmes, décidées jusqu'à tout récemment à ne pas avoir d'enfants, changent-elles soudainement d'idée ? C'est le cas d'Anouk Thériault, 21 ans. «On dirait qu'avec la maturité, c'est comme un élan. Un sentiment qui t'arrive comme ça. Plus tu vieillis, plus ça se découvre lorsque tu es en contact avec des jeunes», expose l'étudiante en danse contemporaine.

    «Ça dépend aussi des facteurs prédisposants, soutient Mme Fournier. S'il y a des conditions favorables autour, comme la santé, un travail stable, la sécurité, ou un conjoint, ça peut influencer.»


    Explication biologique

    Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik apporte une explication biologique à ce soi-disant instinct. Certaines femmes enceintes qui doutent de leur capacité d'élever un bambin voient cette pulsion maternelle renforcée par l'allaitement. Dans son livre De chair et d'âme, il soulève que la tétée engendre la sécrétion de l'ocytocine chez la mère, une hormone qui permet le plaisir et favorise le rapprochement. Certaines femmes, d'abord ambivalentes face à la maternité, pourraient éprouver un soudain attachement pour leur enfant, souligne Mme Fournier.
    Mais d'autres ne ressentent manifestement jamais le désir d'enfanter. Il est possible que ces femmes aient été moins stimulées par des jeux «maternels» pendant leur enfance, ou que leurs modèles n'aient pas autant valorisé la maternité, selon la psychologue. Ne pas avoir de progéniture n'empêche toutefois pas de profiter de cette sensibilité apparente.

    «Parfois, les femmes vont explorer le côté maternel d'une autre manière : dans leur travail, en dirigeant des projets, avec leur côté «matante» ou marraine», justifie Mme Fournier. Marie-Thérèse Beaulieu, une psychothérapeute qui enseigne des techniques de massage, dit vivre sa maternité au travail : «Je masse des enfants et j'aime travailler avec eux. J'aime aussi partager mes connaissances lorsque je donne des cours.»

    «Traditionnellement, on doit contribuer à la société en faisant des enfants, stipule Émilie Devienne auteure de l'essai Être femme sans être mère. Mais s'investir d'une mission peut être aussi valable que de procréer.»


    AFP

  • #2
    Je suis plutot d'accord avec cette idée , nous sommes certe programmées physiquement pour enfanter mais pas forcement psychologiquement
    « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
    Boris Vian

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    • #3
      On est conçu pour procréer, et physiquement et psychologiquement. Les fameuses working-girls que l'on rencontre finisse toujours par regretter tôt ou tard. D'ailleurs je n'arrive pas à comprendre que l'on peut croire naïvement que cette envie de donner la vie ne nous rattrapera pas un jour. On souhaite tous et toutes "transmettre", ce sont des choses que l'on ne peut pas rationnaliser.
      Le désert ne se raconte pas, il se vit...

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      • #4
        Envoyé par Thirga
        Des recherches montrent que l'instinct maternel ne serait pas inné chez l'humain "la femme", mais plutôt acquis.
        Je pencherai aussi pour cela. Ce n'est pas parce que l'on nait "femme" que l'on naît "mère". De même qu'il y a des hommes qui ont la fibre "maternelle" très développé et qui n'en sont pas moins homme avec toute la masculinité que cela implique.

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