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L'hyperactivité en débat en Algérie

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  • L'hyperactivité en débat en Algérie

    L’hyperactivité est devenue au fil du temps un véritable casse-tête pour les enseignants des maternelles et du primaire en Algérie et ailleurs dans le monde . Les parents la vivent dans l’angoisse et l’impuissance. L’enfant hyperactif bouge beaucoup, il peut devenir agressif et surtout et c’est là leur drame il manque de concentration. En effet, son attention est papillonnante : elle zappe sur des centres d’intérêt éphémères. Ce profil ne s’adapte pas aux exigences intellectuelles de la scolarité. Quoique les activités d’éducation physique soient les plus prisées par ce type d’élève. Par les temps qui courent, l’hyperactivité est en passe de devenir un fléau aggravé qu’il est, par les multiples possibilités offertes aux enfants pour nourrir leur curiosité et leurs désirs (jeux électroniques, Internet, gadgets informatiques…). Ne serait-elle pas une rançon imposée par la surconsommation en tous genres induite par la société moderne ? Des spécialistes se penchent depuis quelques décennies sur ce trouble du comportement et des pistes de remédiation sont données.

    A ce jour, la vulgarisation fait défaut et les parents d’ enfants hyperactifs sont déroutés. Il est maintenant acquis que parmi les exclus et les inadaptés du système éducatif, une bonne partie se recrute parmi cette catégorie d’élèves. Les parents d’enfants hyperactifs ont l’habitude de s’entendre dire par l’enseignante ou l’enseignant que leur enfant est indiscipliné, qu’il ne veut pas travailler ou qu’il perturbe la classe. Leur rejet du système scolaire est vite consommé. Par méconnaissance du trouble et donc par absence de prise en charge, ces élèves sont déclarés anormaux car ne cadrant pas avec les normes en vigueur. Selon les spécialistes, la raison de leur échec scolaire ne s’explique pas par leur manque d’intelligence, bien au contraire, elle est souvent supérieure à la moyenne. La sonnette d’alarme est tirée pour une meilleure prise en charge dès les premiers signes. Les parents sont les premiers concernés. Quand ils en sont sensibilisés, ils peuvent orienter leur enfant vers un spécialiste (psychologue ou pédopsychiatre). L’institution scolaire est aussi interpellée pour qu’elle intègre ce handicap dans l’exercice de ses missions. La prise en charge doit se faire en temps opportun, dès la maternelle. De la sorte, on pourra dire que l’égalité des chances n’est pas un vain principe. Que ceux que la nature n’a pas choyés soient traités de façon correcte.

    Thada de l’espoir

    Qu’en est-il de l’hyperactivité en Algérie ? Une lueur d’espoir pointe à l’horizon avec la création d’une association nationale dédiée à la lutte contre l’hyperactivité. Le quotidien El Watan a été le destinataire d’un document annonçant la naissance de cette association. Nous vous en soumettons une lecture synthétisée. Nous espérons que la prise de conscience sera au rendez-vous et que les contacts nécessaires s’établiront entre les spécialistes et les éducateurs pour que s’atténue le calvaire des enfants hyperactifs. Ils ne sont point responsables de ce qui leur arrive. Le document débute par un constat puisé d’une étude de la Cnrse (commission nationale de la réforme du système éducatif). On apprend que « les déperditions causées par les échecs scolaires sont très importantes en Algérie : sur cent enfants scolarisés en 1ere année , un seul obtient son baccalauréat sans redoublement et 67% sont exclus sans qualification ». Et de mettre l’accent sur une partie de ces échecs. « Parmi les enfants en échec, un pourcentage appréciable serait atteint d’hyperactivité. Aucune étude n’ayant été faite pour le moment, nous ne pouvons avancer de chiffres. Devant cet état de fait, et surtout face à la souffrance des enfants, la détresse des parents et le désarroi des professionnels, nous nous sommes mobilisés pour agir. C’est ainsi qu’un groupe de réflexion a vu le jour et a donné naissance a une association avec pour dénomination : Thada (Trouble Hyperactif et Déficit de l’Attention). Il s’agit d’un espace qui donnera l’opportunité aux concernés d’échanger des idées et de travailler dans la complémentarité. » Contactée par nos soins, la présidente de Thada, Mme Hamada Meriem a mis l’accent sur l’objectif principal de l’association. « Nous militons pour une aide à la prise en charge des enfants hyperactifs. Notre réflexion a abouti à l’élaboration d’un projet qui vise à sensibiliser les professionnels de la santé et de l’éducation à la question de l’hyperactivité ». De belles promesses dites avec conviction et portées par des femmes et des hommes au grand cœur. Il serait judicieux que les autorités nationales se penchent sur cette catégorie d’enfants. Et pourquoi pas aboutir à la mise en place d’un dispositif de dépistage et de prise en charge de l’hyperactivité. Il y va de la santé mentale d’un pays et dans l’urgence de la sauvegarde de l’intégrité morale et intellectuelle d’une frange de notre population : les enfants hyperactifs.

    source : El Watan

  • #2
    Un ajustement structurel s'impose .

    Bonjour

    « Si l’ennui était mortel, l’école serait un cimetière. »
    Cette phrase resume parfaitement ce qui se passe dans nos ecoles en Algerie .
    Au delà du fait que tout le systeme doit être revue et Réétudier et revue à la base.
    « les déperditions causées par les échecs scolaires sont très importantes en Algérie : sur cent enfants scolarisés en 1ere année , un seul obtient son baccalauréat sans redoublement et 67% sont exclus sans qualification »
    La déperdition scolaire est la resulatante du systéme mis en place .
    • La formation dispensée aux enfants n’est pas qualifiable dû a un système archaïque
    • Un programme plus qu'eroner ,Ennuyeux, rébarbatif.
    • Un manque flagrant de pédagogie
    • Des infrastructures en ruine
    • Une profession en detresse
    • Un corp enseignant en proie au désespoir.....ect

    Tout ca fait que tout le monde s'ennui à lécole ,de l'eleve au responsable de l'etablissement.

    Pour en revenir aux éleves hyperactifes << Les symptômes d'hyperactivité coexistent souvent avec un déficit de l'attention....des moments d'absence, des changements d'humeur, ainsi qu'un mauvais contrôle des impulsions et une grande tendance à être déconcentré *>>
    Les thérapeutes s'accordent a dire que cette hyperactivité engendre des conséquences non négligeables quant à leur développement affectif, scolaire, social, et nuit clairement à leurs capacités d'apprentissage.
    Le plus souvent elle se traduit par :
    • Il bouge souvent ou se tortille sur sa chaise
    • Il a de la difficulté à rester assis
    • Il se laisse distraire facilement
    • Il a de la difficulté à attendre son tour en groupe
    • Il répond souvent de manière intempestive aux questions
    • Il a de la difficulté à suivre les consignes
    • Il a de la difficulté à rester attentif à la tâche
    • Il passe souvent d'une activité non terminée à une autre
    • Il a de la difficulté à jouer calmement
    • Il parle de manière excessive
    • Il interrompt souvent les autres ou se mêle de la conversation
    • Il a souvent l'air de ne pas écouter
    • Il égare souvent son matériel de travail
    • Il s'adonne souvent à des activités dangereuses sans envisager les conséquences>>**


    Donc c'est souvent un manque de concentration ! C'est à l'enseignant de:
    • Susciter l'interet de l'enfant
    • L’intéressé au programmes
    • Lui proposé des activités dans but est d’éveillé sa curiosité et de l'amener a faire appel a son cerveau ainsi qu'a son intelligence .

    Ce qui est loin d'être le cas dans l'école algerienne .Donc quand on fait le rapprochement entre l'echec scolaire et la qualité de l'enseignement la relation est plus qu'evidente .La faute n'incombe certainement pas à l'enseignant tout seul , même si elle est plus grande, mais elle reste partager , la reaction de l'educateur devant son éléve reste determinante pour son avanir, elle devient d'autant plus importante devant un éleve souffrant d'un trouble d'ordre neurologiques.
    • il sera plus judicieux et sage de lancer une compagne d'information aupres du corp de l'education et des parents pour mieux faire connaitre ce trouble, ce qui permettra un depistage plus rapide et un prise en charge efficace.
    • Dispenser une formation aux enseignants ,afin de mieux reperer les eleves repondant à ce profil et les deriger vers des specialistes qui les feront bénéficier des soins qui s'impose. Afin de leur donner plus de chance pour mieux reuissire dans leur vie et pourquoi pas guerrir de ""leur maladie""

    ____________________________________________
    * :Wikipédia
    **:Jordens Laure,Psychologue clinicienne
    dossier à lire .
    http://www.doctissimo.fr/html/sante/...peract_enf.htm
    Dernière modification par l'imprevisible, 19 mai 2007, 10h28.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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