Historique de la maladie, cent ans déjà
L'appellation "maladie d'Alzheimer" n'est employée qu'en 1912 par l'allemand Emil Kraepelin dans son traité de psychiatrie. Il la définit comme une démence du jeune sujet, rare et dégénérative. Quinze ans s'écoulent avant que Divry montre que le Rouge Congo peut colorer les plaques cérébrales de la maladie d'Alzheimer comme certaines substances amylacées. On leur donne alors le nom de plaques amyloïdes. Au début des années soixante, Kidd observe que la dégénérescence neurofibrillaire est caractérisée par des filaments disposés en paires hélicoïdales : les PHF.

Il faut attendre la fin du XXe siècle pour que les connaissances relatives à la maladie d'Alzheimer s'affinent. En 1984, Georges Glenner identifie le peptide amyloïde Ab, principal constituant des protéines amyloïdes. Cinq ans plus tard, on doit à Stéphane Flament et ses collègues la preuve que les protéines Tau pathologiques sont des marqueurs de la dégénérescence neurofibrillaire. La maladie d'Alzheimer est désormais considérée comme une démence dégénérative touchant plus particulièrement les personnes âgées. Aux Etats-Unis, elle a le statut d'une maladie publique alors qu'en France, son manque de reconnaissance la classe encore dans la catégorie des maladies nouvelles.
Suite du dossier : Alzheimer

C'est en 1901 qu'Aloïs Alzheimer observe une patiente atteinte de troubles mentaux ne pouvant pas être expliqués par la médecine de l'époque. En 1906, il décrit pour la première fois le processus d'une telle maladie. L'examen au microscope du cerveau de la patiente révèle la présence de plaques séniles et de dégénérescences neurofibrillaires au niveau du cortex cérébral.
L'appellation "maladie d'Alzheimer" n'est employée qu'en 1912 par l'allemand Emil Kraepelin dans son traité de psychiatrie. Il la définit comme une démence du jeune sujet, rare et dégénérative. Quinze ans s'écoulent avant que Divry montre que le Rouge Congo peut colorer les plaques cérébrales de la maladie d'Alzheimer comme certaines substances amylacées. On leur donne alors le nom de plaques amyloïdes. Au début des années soixante, Kidd observe que la dégénérescence neurofibrillaire est caractérisée par des filaments disposés en paires hélicoïdales : les PHF.

Il faut attendre la fin du XXe siècle pour que les connaissances relatives à la maladie d'Alzheimer s'affinent. En 1984, Georges Glenner identifie le peptide amyloïde Ab, principal constituant des protéines amyloïdes. Cinq ans plus tard, on doit à Stéphane Flament et ses collègues la preuve que les protéines Tau pathologiques sont des marqueurs de la dégénérescence neurofibrillaire. La maladie d'Alzheimer est désormais considérée comme une démence dégénérative touchant plus particulièrement les personnes âgées. Aux Etats-Unis, elle a le statut d'une maladie publique alors qu'en France, son manque de reconnaissance la classe encore dans la catégorie des maladies nouvelles.
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