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(Agence Ecofin) - D’après deux études menées en Allemagne et en Norvège, les caillots sanguins observés après l’administration de l’AstraZeneca est le résultat d’un anticorps. L’équipe allemande affirme également avoir mis au point une thérapie contre cette complication.
Les résultats de deux études réalisées par des chercheurs en Allemagne et en Norvège, montrent que le vaccin AstraZeneca crée un anticorps responsable des effets secondaires observés chez quelques personnes ayant reçu le vaccin. Les recherches menées indépendamment livrent ainsi une possible explication de la formation de caillots sanguins, qui ont contraint plusieurs pays européens à suspendre les injections du vaccin anti-Covid.
Selon l’équipe allemande de l’hôpital universitaire de Greifswald, très peu de gens vont développer cet effet secondaire particulier. Elle a d’ailleurs mis au point une thérapie contre cette complication, comme le rapporte le Wall Street Journal. D’après leurs recherches, « l’anticorps qui se forme dans de rares cas après la vaccination active des plaquettes sanguines. Celles-ci agissent alors comme en cas de cicatrication des plaies et déclenchent une thrombose cérébrale ».
Une étude réalisée par l’Agence européenne de médicaments au Royaume Uni et dans l’espace européen, avait révélé plutôt, 7 cas ayant développé des caillots sanguins suite à l’administration du vaccin AstraZeneca et 18 cas de TVSC, une infection rare et difficile à traiter. Le laboratoire a toutefois contesté ces données, en déclarant avoir réalisé une étude qui n’a trouvé aucune preuve d’un risque accru de caillots sanguins.
Des nouveaux cas survenus au Danemark, incluant un mort après la prise du vaccin, ont également été signalés samedi par l’Agence danoise des médicaments. Si la firme pharmaceutique n’a pas commenté cette information, sa directrice, Ann Taylor, a rassuré de la sécurité et de la reprise d’AstraZeneca après que certains pays aient manifesté leurs inquiétudes.
Les deux études n’ont pas encore été validées par des pairs renseigne Sputnik News, mais les chercheurs prévoient de publier leurs résultats et affirment avoir informé des cliniques. Ils assurent qu’avec la thérapie contre les effets secondaires, la vaccination à l’AstraZeneka peut reprendre. Plutôt, l’Agence Européenne des médicaments et le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS ont conclu que les bienfaits de l’AstraZeneca l’emportaient sur les risques. Une décision qui a poussé certains pays dont l’Espagne, l’Allemagne et la France à réinstaurer la vaccination.
Aïsha Moyouzame
Les résultats de deux études réalisées par des chercheurs en Allemagne et en Norvège, montrent que le vaccin AstraZeneca crée un anticorps responsable des effets secondaires observés chez quelques personnes ayant reçu le vaccin. Les recherches menées indépendamment livrent ainsi une possible explication de la formation de caillots sanguins, qui ont contraint plusieurs pays européens à suspendre les injections du vaccin anti-Covid.
Selon l’équipe allemande de l’hôpital universitaire de Greifswald, très peu de gens vont développer cet effet secondaire particulier. Elle a d’ailleurs mis au point une thérapie contre cette complication, comme le rapporte le Wall Street Journal. D’après leurs recherches, « l’anticorps qui se forme dans de rares cas après la vaccination active des plaquettes sanguines. Celles-ci agissent alors comme en cas de cicatrication des plaies et déclenchent une thrombose cérébrale ».
Une étude réalisée par l’Agence européenne de médicaments au Royaume Uni et dans l’espace européen, avait révélé plutôt, 7 cas ayant développé des caillots sanguins suite à l’administration du vaccin AstraZeneca et 18 cas de TVSC, une infection rare et difficile à traiter. Le laboratoire a toutefois contesté ces données, en déclarant avoir réalisé une étude qui n’a trouvé aucune preuve d’un risque accru de caillots sanguins.
Des nouveaux cas survenus au Danemark, incluant un mort après la prise du vaccin, ont également été signalés samedi par l’Agence danoise des médicaments. Si la firme pharmaceutique n’a pas commenté cette information, sa directrice, Ann Taylor, a rassuré de la sécurité et de la reprise d’AstraZeneca après que certains pays aient manifesté leurs inquiétudes.
Les deux études n’ont pas encore été validées par des pairs renseigne Sputnik News, mais les chercheurs prévoient de publier leurs résultats et affirment avoir informé des cliniques. Ils assurent qu’avec la thérapie contre les effets secondaires, la vaccination à l’AstraZeneka peut reprendre. Plutôt, l’Agence Européenne des médicaments et le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS ont conclu que les bienfaits de l’AstraZeneca l’emportaient sur les risques. Une décision qui a poussé certains pays dont l’Espagne, l’Allemagne et la France à réinstaurer la vaccination.
Aïsha Moyouzame