Des praticiens de cliniques privées multipliant des erreurs médicales allant jusqu’à «ouvrir et fermer» un patient au seuil de la mort ou effectuer des amputations injustifiées dans un but purement lucratif, la présence sur le territoire algérien de trafiquants d’organes de plus en plus nombreux à l’image de ceux interpellés à Maghnia (Tlemcen), les frictions entre confrères et les guéguerres entre services et hôpitaux, entre sociétés savantes et associations de médecins, sont un secret de Polichinelle en Algérie.
Ces affaires et bien d’autres, qui vont d’une banale faute de gestion à l’escroquerie pure et simple, font désordre dans le milieu médical. Certains qualifient cette situation de scandale survenant à une période charnière de la profession médicale en Algérie. Les causes sont nombreuses. Elles révèlent le manque de surveillance, l’incompétence, les pratiques archaïques et ambiguës dans la gestion des structures de santé publiques et privées. On parle même de persévérance dans les graves erreurs de la politique sanitaire actuelle et le mutisme face à la gabegie.
C’est dire toute la pertinence de la 8e journée internationale sur l’éthique et la déontologie médicale qu’organise le 15 mai 2008 à Annaba, le conseil régional de l’Ordre des médecins d’Annaba. En retenant comme thème de la rencontre «déontologie et éthique médicale », le message de ce conseil, que préside le Pr Ayadi, est clair. D’autant plus qu’outre les médecins et Conseils de l’ordre de différents pays du Maghreb, d’Europe et du Canada interviendront également des magistrats, des journalistes, des administrateurs de structures d’assurance maladie et d’instituts de gestion.
Jamais l’éventail des communications n’a été aussi varié pour faire éclater au grand jour des vérités, des vécus, des expériences. Et c’est au Dr Bekkat Berkani, président de l’Ordre national des médecins, à qui reviendra l’honneur de plaider l’histoire de la responsabilité médicale. Il tentera ainsi de battre en brèche le réquisitoire Me Bellil, magistrat anciennement président du Conseil d’Etat, intitulé «le médecin face à la justice».
De son côté, notre ami et confrère Zoubir Souissi, journaliste et président du Conseil de l’éthique des journalistes algériens, tentera de ramener à sa juste proportion la relation médecin-médias. Toute une journée internationale pour aussi dire des vérités sur l’éthique et la déontologie, sur le charlatanisme, le abus sexuels, les maladies nosocomiales, la transplantation d’organes, les relations médecins-médecins, administrations- instances judiciaires, institutions nationales, régionales et internationales et pour avancer des recommandations.
Tel est le défi que veut relever avec succès, en une journée, le conseil de l’Ordre des médecins de la région d’Annaba ce jeudi à l’hôtel Seybouse International.
Par Le soir
Ces affaires et bien d’autres, qui vont d’une banale faute de gestion à l’escroquerie pure et simple, font désordre dans le milieu médical. Certains qualifient cette situation de scandale survenant à une période charnière de la profession médicale en Algérie. Les causes sont nombreuses. Elles révèlent le manque de surveillance, l’incompétence, les pratiques archaïques et ambiguës dans la gestion des structures de santé publiques et privées. On parle même de persévérance dans les graves erreurs de la politique sanitaire actuelle et le mutisme face à la gabegie.
C’est dire toute la pertinence de la 8e journée internationale sur l’éthique et la déontologie médicale qu’organise le 15 mai 2008 à Annaba, le conseil régional de l’Ordre des médecins d’Annaba. En retenant comme thème de la rencontre «déontologie et éthique médicale », le message de ce conseil, que préside le Pr Ayadi, est clair. D’autant plus qu’outre les médecins et Conseils de l’ordre de différents pays du Maghreb, d’Europe et du Canada interviendront également des magistrats, des journalistes, des administrateurs de structures d’assurance maladie et d’instituts de gestion.
Jamais l’éventail des communications n’a été aussi varié pour faire éclater au grand jour des vérités, des vécus, des expériences. Et c’est au Dr Bekkat Berkani, président de l’Ordre national des médecins, à qui reviendra l’honneur de plaider l’histoire de la responsabilité médicale. Il tentera ainsi de battre en brèche le réquisitoire Me Bellil, magistrat anciennement président du Conseil d’Etat, intitulé «le médecin face à la justice».
De son côté, notre ami et confrère Zoubir Souissi, journaliste et président du Conseil de l’éthique des journalistes algériens, tentera de ramener à sa juste proportion la relation médecin-médias. Toute une journée internationale pour aussi dire des vérités sur l’éthique et la déontologie, sur le charlatanisme, le abus sexuels, les maladies nosocomiales, la transplantation d’organes, les relations médecins-médecins, administrations- instances judiciaires, institutions nationales, régionales et internationales et pour avancer des recommandations.
Tel est le défi que veut relever avec succès, en une journée, le conseil de l’Ordre des médecins de la région d’Annaba ce jeudi à l’hôtel Seybouse International.
Par Le soir