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Lambda nouveau variant américain plus contagieux que le Delta

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  • Lambda nouveau variant américain plus contagieux que le Delta

    • 2021/07/06
    Tandis que le Delta continue sa propagation, c’est le Lambda, une nouvelle souche du coronavirus venue d’Amérique du Sud, qui attire l’attention de l’OMS. Classé depuis peu comme «le variant a suivre», le Lambda, caractérisé par des «mutations inhabituelles», est déja présent dans 29 pays, dont le Royaume-Uni.

    Connu sous son nom scientifique C.37, le variant Lambda, détecté pour la première fois au Pérou en décembre dernier, a récemment fait son entrée dans la liste des «variants a suivre» de l’OMS. Dans son bulletin hebdomadaire sur le Covid-19 publié le 15 juin, l’OMS indique que le Lambda a été repéré dans 29 pays ou territoires dans cinq de ses régions.

    Il a d’ailleurs déja atteint le continent européen: les huit premiers cas de contamination par ce variant ont été enregistrés en Angleterre au cours de la semaine du 3 au 30 juin, d’après les informations de Public Health England. Le risque de propagation du Lambda est d’ailleurs difficile a évoluer, vu les mutations inhabituelles propices a ce virus.

    «L’une des raisons pour lesquelles il est difficile de donner un sens a la menace du Lambda, en se servant des données de calcul et de laboratoire, est qu’il présente un ensemble de mutations plutôt inhabituel par rapport a d’autres variants», a expliqué au Financial Times Jeff Barrett, directeur de la Covid-19 Genomics Initiative au Wellcome Sanger Institute, au Royaume-Uni.

    L’Amérique du Sud dans le viseur

    Les pays d’Amérique du Sud, où la présence du variant brésilien inquiète toujours, sont, pour l’instant, les plus durement frappés par le Lambda, indique l’OMS. Ainsi, ce variant représente 31% de la prévalence globale parmi les séquences soumises par le Chili depuis la première détection de cette souche dans le pays.

    Selon l’OMS, sa part est moindre dans d’autres pays d’Amérique latine: 8% en Equateur, 3% en Argentine et 9% au Pérou. Les autorités de ce dernier ont pourtant rapporté que 81% des cas de Covid-19 séquencés depuis avril 2021 étaient associés a Lambda, précise le document.

    Encore plus contagieux?

    C’est d’ailleurs cette augmentation rapide de la part du variant dans les nouvelles contaminations séquencées au Pérou qui fait craindre une contagiosité particulièrement élevée. Interrogé par le Financial Times, Pablo Tsukayama, docteur en microbiologie moléculaire a l’université Cayetano Heredia de Lima, la capitale péruvienne, a déclaré que lorsque les médecins ont remarqué le Lambda pour la première fois en décembre, il ne représentait «qu’un échantillon sur 200».

    Echorouk Online

  • #2
    Et quelle est la différence entre tous ces variants gréco-alphabétiques ?
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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    • #3
      Envoyé par molker Voir le message
      Et quelle est la différence entre tous ces variants gréco-alphabétiques ?
      Les virus cherchent toujours des hôtes pour survivre, dans notre cas des hôtes humains, et la différence entre ces différents variants est leur degré de contagiosité : le virus mute pour une meilleure et efficace propagation chez les humains. Jusqu'à présent, à ce qu'on dit, tous les vaccins répondent à tous ces variants sauf le dernier, le lambda : les vaccins sont moins efficaces surtout pour les immunosupprimés. À ce rythme, tôt ou tard il y aura un variant qui résistera à tous les vaccins en cours. Deux solutions: 1- adapter les vaccins , 2- vacciner toute la planète, j'ai bien dit toute la planète, pour freiner le virus, voire l'éradiquer, le plus tôt possible (il y a en ce moment une course contre la montre entre le virus et le genre humain). En effet, les variants apparaissent quand le nombre de cas devient incontrôlable : cas du Brésil, Angleterre (première vague), l'Inde et maintenant le Pérou.
      Dernière modification par UnAlgerien, 08 juillet 2021, 16h21.

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      • #4
        Un mot à propos des mutations du coronavirus. Ce virus, comme les êtres humains, sont dotés d’un matériel génétique (ADN) qui peut être sujet à des mutations lorsque ils se répliquent, des "accidents de la nature" exactement comme chez les humains : naissances de bébés mal-formés. Exemple : chez les humains, pour la trisomie 21, on a environ 1 cas pour 770 naissances vivantes (source Web). Il faut réaliser que plus la population humaine est grande, plus on rencontre de cas de trisomie. Pareil pour le virus, plus il y a de cas de transmissions entre humains plus il y aura des "accidents", c'est à dire des variants. C'est pour cela que les variants actuels sont nés lorsque le nombre de cas d'humains contaminés est énorme. Plus il y aura de contaminations, plus il y aura de variants.

        Il faut savoir aussi que le plus souvent, les nouveaux variants sont sans conséquence car les mutations peuvent conférer au virus un avantage ou un désavantage pour sa survie. C'est la loi de la nature et ce sont les plus dangereux qui survivent (ceux qui auront un degré de contamination très élevé), les autres on n'entendra jamais parler d'eux (ils ne survivent pas vu qu'ils ont de la difficulté à contaminer l'humain pour survivre).

        C'est pour cela que les variants sont de plus en plus agressifs, la loi de la survie. Pour les contrer, il faut vacciner, vacciner...afin que le nombre d'éclosions soit le plus faible que possible.

        Enfin, comme je l'ai dit dans mon post précédent, les vaccins actuels sont encore efficaces contre les variants (sauf probablement le dernier variant, le lambda, à suivre) car ces derniers reconnaissent toujours le bagage génétique de la souche source (avec quoi les vaccins ont été conçus) toujours présents dans ces variants, mais à force que le virus mute, tôt ou tard il perdra l'essentiel du bagage génétique de la version originelle et les vaccins ne pourront plus les "détecter". Il faudrait alors d'autres nouveaux vaccins.
        Dernière modification par UnAlgerien, 08 juillet 2021, 23h13.

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        • #5
          Envoyé par UnAlgerien Voir le message
          Un mot à propos des mutations du coronavirus. Ce virus, comme les êtres humains, sont dotés d’un matériel génétique (ADN) qui peut être sujet à des mutations lorsque ils se répliquent, des "accidents de la nature" exactement comme chez les humains : naissances de bébés mal-formés. Exemple : chez les humains, pour la trisomie 21, on a environ 1 cas pour 770 naissances vivantes (source Web). Il faut réaliser que plus la population humaine est grande, plus on rencontre de cas de trisomie. Pareil pour le virus, plus il y a de cas de transmissions entre humains plus il y aura des "accidents", c'est à dire des variants. C'est pour cela que les variants actuels sont nés lorsque le nombre de cas d'humains contaminés est énorme. Plus il y aura de contaminations, plus il y aura de variants.

          Il faut savoir aussi que le plus souvent, les nouveaux variants sont sans conséquence car les mutations peuvent conférer au virus un avantage ou un désavantage pour sa survie. C'est la loi de la nature et ce sont les plus dangereux qui survivent (ceux qui auront un degré de contamination très élevé), les autres on n'entendra jamais parler d'eux (ils ne survivent pas vu qu'ils ont de la difficulté à contaminer l'humain pour survivre).

          C'est pour cela que les variants sont de plus en plus agressifs, la loi de la survie. Pour les contrer, il faut vacciner, vacciner...afin que le nombre d'éclosions soit le plus faible que possible.

          Enfin, comme je l'ai dit dans mon post précédent, les vaccins actuels sont encore efficaces contre les variants (sauf probablement le dernier variant, le lambda, à suivre) car ces derniers reconnaissent toujours le bagage génétique de la souche source (avec quoi les vaccins ont été conçus) toujours présents dans ces variants, mais à force que le virus mute, tôt ou tard il perdra l'essentiel du bagage génétique de la version originelle et les vaccins ne pourront plus les "détecter". Il faudrait alors d'autres nouveaux vaccins.
          C'est aussi pour cela que ce virus se trouve etre imparablement efficace à se transmettre.

          Avec une periode d'incubation de 2 semaines qui peut etre asymptomatique, c'est le virus parfait en termes de transmission.

          Heureusement que le taux de mortalite est de moins de 1%...

          Paradoxalement, l'ébola, meme s'il est bcp plus mortel, emporte la personne rapidement donc il est plus facilement a mettre en quarantaine et il arrete de se transmettre de personne en personne plus vite.

          Le Big One est donc un virus avec une periode d'incubation longue et une mortalite au dela des 20-50%... L'humanité disparaitra quand ça arrivera
          "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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