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Un enfant de 13 ans a perdu la vue en France a cause du vaccin de Pfizer

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  • Un enfant de 13 ans a perdu la vue en France a cause du vaccin de Pfizer

    D’où provient ce témoignage ?


    Ce témoignage a été recueilli en septembre par le cinéaste corse Magà Ettori et sa fille Ariakina, dans le cadre d’un documentaire, en cours de production, intitulé les Enfants de la liberté. Le duo vient d’achever un premier film, Liberté, tourné cet été sur le mouvement d’opposition à l’obligation vaccinale, en collaboration avec le collectif Blouses blanches, qui lutte contre cette mesure. L’une des porte-parole de ce mouvement, Sonia Hamdouchy, apparaît à la fois dans ce film, mais aussi dans le cadre du nouveau documentaire, aux côtés de Yassine. Elle y affirme que la situation de l’enfant n’est pas isolée.

    Magà Ettori, contacté par CheckNews, explique que la diffusion de cette séquence avait pour but de recueillir «plus d’infos, pour enquêter». «Les Blouses blanches ont organisé des projections [du film Liberté] dans toute la France. La famille [de Yassine] est venue les voir à la fin de l’une d’entre elles. Nous avons décidé de passer un appel un peu plus large», explique le réalisateur, qui assure avoir reçu plusieurs témoignages similaires.

    La vidéo du témoignage a été diffusée pour la première fois le 15 septembre sur la pageTipeee lancée pour soutenir financièrement le documentaire. Magà Ettori explique avoir modifié le message accompagnant la vidéo après un premier échange avec CheckNews. «Suite à votre appel, on a regardé les commentaires sous la vidéo. Il y avait beaucoup de commentaires négatifs, du genre : Les parents n’avaient qu’à réfléchir.” Les parents ne pouvaient pas savoir. Personne n’est médecin. A ce stade de l’enquête, je ne tirerai aucune conclusion», estime-t-il.

    Mardi et mercredi, le message sur Tipeee était le suivant : «Yassine, 13 ans, a été vacciné. Dix jours plus tard, il avait perdu la vue (il voit désormais flou). Les parents devaient se faire vacciner sous peine de perdre leur travail et cette famille modeste ne pouvait pas se le permettre. Pensant l’injection inoffensive ils ont donc décidé de faire vacciner leur enfant. Les parents se sentent aujourd’hui coupables, mais il est clair que personne ne pouvait prévoir ce qui allait se passer, ni le corps médical, ni les parents, ni personne.» Se défendant de tout «voyeurisme ou du buzz malsain», le duo de réalisateur soulignait avoir «publié cette vidéo dans le cadre de leur enquête», et n’avoir «aucun a priori sur les effets des vaccins, des masques et autres sur les enfants». Et précisaient que leur objectif, en publiant cette vidéo, est bien de «vérifier si le cas de Yassine est un cas isolé ou si d’autres enfants ont été victimes d’effets secondaires.» Mercredi dans l’après-midi, le texte et la vidéo étaient transférés sur la page des Blouses blanches, qui semblent avoir pris la main sur le dossier. D’après le collectif, l’enfant souffre d’«une thrombose cornéenne liée au vaccin Pfizer-BioNTech».
    Des investigations toujours en cours


    Depuis l’ouverture de la vaccination aux mineurs de plus de 12 ans, le 15 juin 2021, le cas de Yassine est l’unique évènement lié à une forte diminution de la vision, chez une personne âgée de moins de 18 ans, à avoir été remonté à la pharmacovigilance française. De fait, on le retrouve dûment décrit – bien qu’anonymisé – dans la dernière synthèse de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur la pharmacovigilance des vaccins.

    Vacciné mi-juillet avec le vaccin Comirnaty (Pfizer-BioNTech), un peu plus d’un mois avant son treizième anniversaire, le patient présente, une dizaine de jours plus tard, une importante baisse de l’acuité visuelle. Il est alors pris en charge dans un établissement de l’AP-HP. Le signalement de pharmacovigilance, transmis cinq jours après, établit que ce jeune patient souffre d’une rétinite aiguë (inflammation de la rétine). Une forme vraisemblablement «non infectieuse» (les rétinites sont le plus fréquemment causées par des infections), et possiblement auto-immune (réaction du système immunitaire d’un individu tournée contre une partie de son organisme). Le patient présentait par ailleurs des carences en fer, ainsi qu’en vitamines D et B9.

    Contrairement à ce qu’a indiqué le réalisateur à CheckNews, ou à ce qu’affirme les Blouses blanches sur leur site, l’évènement rapporté n’est pas de type thrombotique (ni une thrombose rétinienne, ni une «thrombose cornéenne», description surprenante car la cornée n’est normalement pas vascularisée).

    Du côté de la pharmacovigilance, on nous confirme que les investigations «sont toujours en cours» sur cet unique cas recensé (pour 3,4 millions de vaccinés de moins de 18 ans), et que la description qui figure dans le rapport de l’ANSM est «à jour». Les examens quant au caractère auto-immune de la maladie ou à la présence de toxiques étaient donc toujours en cours. De fait, nos interlocuteurs estiment «difficile, à ce stade, de se prononcer sur un éventuel rôle du vaccin». Toutefois, «au vu du nombre important de vaccinées dans cette tranche d’âge, il apparaît pour l’heure probable qu’il s’agit d’un événement “coïncidant”, plutôt que d’un effet indésirable.» En outre, ils relèvent que, depuis le début de la campagne de vaccination, parmi la dizaine des signalements mentionnant une atteinte rétinienne chez l’adulte, «aucun n’est comparable à celui-là».
    «Tout cela reste une conjecture»


    Interrogée sur l’occurrence des rétinites chez l’enfant, une ophtalmologiste pédiatrique de l’hôpital Necker note qu’en temps normal, bien qu’étant une pathologie rare (hors campagne de vaccination anti-covid, donc), on en dénombre «en moyenne un par mois» dans son établissement. «Environ la moitié» des cas renvoient à des rétinites auto-immunes.

    Il est important de souligner que la piste d’une maladie auto-immune, évoquée par les médecins qui ont pris en charge cet enfant, n’est donc pas celle d’une maladie «engendrée par la vaccination». «On parlerait ici d’une maladie latente, qui aurait pu se manifester indépendamment de la vaccination», commente un autre pharmacologue consulté par CheckNews. Tout en restant très prudent, il juge toutefois «envisageable» le cas d’une maladie auto-immune sous-jacente qui serait révélée à la faveur de la vaccination. «Certaines maladies auto-immunes latentes peuvent en effet commencer à se manifester suite à une réaction immunitaire importante de l’organisme. Cela a déjà été observé avec d’autres vaccins, c’est aussi le cas avec des médicaments immunostimulants utilisés pour traiter le cancer ou tout simplement dans les suites d’une infection comme la grippe par exemple, ou le Covid.» «Mais sans examen détaillé du dossier que vous évoquez, tout cela reste une conjecture», poursuit le pharmacologue, rappelant qu’il faut manier cette hypothèse avec d’autant plus de prudence que, «dans le cas que vous rapportez, il semble que le bilan [permettant de
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