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Il n'est peut-être pas si étonnant que certaine vedettes accros aux joints paraissent écervelées : on vient de réaliser qu'une utilisation à long terme du cannabis pourraient faire rétrécir deux structures importantes du cerveau.
Des scans du cerveau ont en effet révélé que l'hippocampe et l'amygdale étaient plus petites chez les hommes qui étaient de grands consommateurs de cette drogue (au moins 5 joints par jour pendant 20 ans) lorsque l'on comparait ces tailles à celles d'hommes non consommateurs.
Pour information, l'hyppocampe régule la mémoire et les émotions, tandis que l'amygdale joue un rôle très important dans la gestion de la peur ou de l'agression.
Une autre étude a également remarqué que les grands fumeurs de cannabis avaient de moins bons résultats lors de la réalisation de tâches d'apprentissage sur un plan verbal ; se souvenir d'une liste de 15 mots par exemple. Les grands consommateurs de cannabis sont également davantage susceptibles de manifester des signes moyens de désordres psychotiques (mais pas suffisamment pour pour que l'on diagnostique un désordre psychotique avéré).
Ces résultats remettent en question la perception moyenne du public comme quoi le cannabis n'aurait qu'un effet limité sur le comportement et le cerveau.
Comme pour de nombreuses substances, tout le monde n'est pas égal : certains seront plus sensibles que d'autres. Toutefois, en cas de grande consommation, tout le monde reste vulnérable aux modifications potentielles du cerveau : problèmes de mémoire et symptômes psychiatriques.
Parmi les 15 grands fumeurs de cannabis étudiés, le volume de l'hippocampe était réduit de 12 % et l'amygdale de 7% en moyenne par rapport aux non fumeurs. Il faut cependant reconnaître en toute rigueur que l'étude ne prouve pas de manière absolue que le cannabis était la cause de ces réductions de volume, mais que cela était fort probable.
Les grands fumeurs n'ont pratiquement pas utilisé d'autres drogues durant leurs vies. On ne peut cependant conclure véritablement pour les consommateurs occasionnels ; la grande majorité.
La moitié des grands consommateurs de cannabis ont avoué avoir ressenti une forme de paranoïa et d'exclusion sociale tandis qu'un seul des non consommateurs a avoué avoir ces mêmes symptômes.
Source: Reuters
Des scans du cerveau ont en effet révélé que l'hippocampe et l'amygdale étaient plus petites chez les hommes qui étaient de grands consommateurs de cette drogue (au moins 5 joints par jour pendant 20 ans) lorsque l'on comparait ces tailles à celles d'hommes non consommateurs.
Pour information, l'hyppocampe régule la mémoire et les émotions, tandis que l'amygdale joue un rôle très important dans la gestion de la peur ou de l'agression.
Une autre étude a également remarqué que les grands fumeurs de cannabis avaient de moins bons résultats lors de la réalisation de tâches d'apprentissage sur un plan verbal ; se souvenir d'une liste de 15 mots par exemple. Les grands consommateurs de cannabis sont également davantage susceptibles de manifester des signes moyens de désordres psychotiques (mais pas suffisamment pour pour que l'on diagnostique un désordre psychotique avéré).
Ces résultats remettent en question la perception moyenne du public comme quoi le cannabis n'aurait qu'un effet limité sur le comportement et le cerveau.
Comme pour de nombreuses substances, tout le monde n'est pas égal : certains seront plus sensibles que d'autres. Toutefois, en cas de grande consommation, tout le monde reste vulnérable aux modifications potentielles du cerveau : problèmes de mémoire et symptômes psychiatriques.
Parmi les 15 grands fumeurs de cannabis étudiés, le volume de l'hippocampe était réduit de 12 % et l'amygdale de 7% en moyenne par rapport aux non fumeurs. Il faut cependant reconnaître en toute rigueur que l'étude ne prouve pas de manière absolue que le cannabis était la cause de ces réductions de volume, mais que cela était fort probable.
Les grands fumeurs n'ont pratiquement pas utilisé d'autres drogues durant leurs vies. On ne peut cependant conclure véritablement pour les consommateurs occasionnels ; la grande majorité.
La moitié des grands consommateurs de cannabis ont avoué avoir ressenti une forme de paranoïa et d'exclusion sociale tandis qu'un seul des non consommateurs a avoué avoir ces mêmes symptômes.
Source: Reuters