Un médicament n'a pas les mêmes effets d'une personne à l'autre en raison des différences génétiques individuelles, démontrent des chercheurs de l'Université McGill.
La médecine personnalisée est aux portes de nos pharmacies, et les résultats d'une recherche menée à l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill le montrent bien.
Les travaux de la Dre Rima Rozen et de son équipe montrent comment des différences génétiques infimes entre individus peuvent modifier l'effet d'un médicament
La médecine a fait un pas de plus vers l'ère des traitements personnalisés, basés sur le profil génétique unique de chaque patient.
Pour en arriver à cette constatation, la Dre Rozen a mesuré l'impact du Methotrexate (médicament qui affecte le métabolisme du folate) sur des rongeurs possédant un gène MTHFR modifié.
Or, ce gène est crucial dans le métabolisme du folate. Les résultats sont clairs: après traitement, les souris mutantes possédaient environ 20 % d'hémoglobine et de globules rouges en moins par rapport à leurs homologues avec les gènes non mutés.
En outre, leurs foies et leurs reins avaient aussi été très fragilisés par le traitement.
Nous savons que ces résultats sont transposables chez les humains, car une mutation similaire dans le gène MTHFR humain affecte le métabolisme du folate de la même façon. Entre 10 et 15 % de la population d'origine caucasienne possède deux versions altérées du gène MTHFR.
- RadioCanad
La médecine personnalisée est aux portes de nos pharmacies, et les résultats d'une recherche menée à l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill le montrent bien.
Les travaux de la Dre Rima Rozen et de son équipe montrent comment des différences génétiques infimes entre individus peuvent modifier l'effet d'un médicament
La médecine a fait un pas de plus vers l'ère des traitements personnalisés, basés sur le profil génétique unique de chaque patient.
Pour en arriver à cette constatation, la Dre Rozen a mesuré l'impact du Methotrexate (médicament qui affecte le métabolisme du folate) sur des rongeurs possédant un gène MTHFR modifié.
Or, ce gène est crucial dans le métabolisme du folate. Les résultats sont clairs: après traitement, les souris mutantes possédaient environ 20 % d'hémoglobine et de globules rouges en moins par rapport à leurs homologues avec les gènes non mutés.
En outre, leurs foies et leurs reins avaient aussi été très fragilisés par le traitement.
Nous savons que ces résultats sont transposables chez les humains, car une mutation similaire dans le gène MTHFR humain affecte le métabolisme du folate de la même façon. Entre 10 et 15 % de la population d'origine caucasienne possède deux versions altérées du gène MTHFR.
- RadioCanad
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