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Climat - La Chine fait la leçon aux pays développés

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  • Climat - La Chine fait la leçon aux pays développés

    "Les pays développés doivent assumer leur responsabilité et leur devoir pour faire face au changement climatique, changer leur mode de vie qui n'est pas durable et aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique".
    Alors que la Chine est souvent pointée du doigt pour son peu d'empressement à lutter contre le réchauffement climatique, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a profité d'une conférence internationale organisée à Pékin pour rappeler les Etats occidentaux à leurs devoirs, selon l'agence Chine Nouvelle.

    Egalement présent, le plus haut responsable de la lutte contre le changement climatique aux Nations unies, Yvo De Boer, a également estimé qu'"en raison de leur responsabilité historique, il est essentiel que les pays industrialisés soient à la pointe pour la réduction des émissions".

    Des représentants de gouvernements, d'organisations internationales et d'ONG venus du monde entier sont réunis pour deux jours afin de discuter du développement des technologies permettant de lutter contre le réchauffement climatique. La communauté internationale s'est donné un délai jusqu'au sommet de Copenhague, en décembre 2009, pour définir un nouveau cadre de lutte contre le changement climatique après l'expiration de la première phase du Protocole de Kyoto en décembre 2012.

    Yvo De Boer, secrétaire-exécutif de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (UNFCCC), a convoqué les 190 Etats parties à Poznan (Pologne), du 1er au 12 décembre, pour entamer les négociations sur le futur accord multilatéral. "Durant l'année 2008, les gouvernements ont rassemblé de l'information et clarifié leurs positions sur un certain nombre de sujets. A Poznan, les gouvernements doivent entrer pleinement dans la négociation et obtenir des résultats concrets", a-t-il dit vendredi.

    La crise financière, pas un obstacle

    La Chine, devenue avec les Etats-Unis le plus gros pollueur de la planète, a été réservée dans ses propositions, considérant que c'est aux pays développés d'apporter la plus grande partie des investissements colossaux nécessaires à la lutte contre le réchauffement climatique dont ils sont largement responsables. Pékin a proposé récemment que ces pays développés consacrent 1% de leur PIB à l'aide aux pays pauvres en matière de protection de l'environnement et de lutte contre les changements climatiques.

    Yvo De Boer a estimé vendredi que la crise financière ne devait pas être un obstacle à la poursuite des efforts. "La crise financière offre au monde l'opportunité de s'écarter des investissements toxiques et de réaliser des investissements durables, par exemple dans des infrastructures à faible émission d'énergie", a-t-il précisé.

    - AFP
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