Les baleiniers japonais prennent la mer
Les baleiniers japonais ont entrepris lundi une nouvelle saison de chasse à la baleine dans les eaux de l'Antarctique, où ils projettent d'abattre près de 1000 cétacés au cours des cinq prochains mois.
Pour une deuxième année consécutive, les baleiniers japonais ne chasseront pas de baleines à bosse, une espèce dont la survie est en péril. Ils entendent cependant chasser plusieurs centaines de spécimens d'autres espèces, dont principalement des baleines de Minke, nombreuses dans les eaux froides de l'Antarctique.
Selon l'organisme environnemental Greenpeace, qui dénonce cette activité, la flotte de baleiniers, qui comprend un important navire-usine, a quitté discrètement le port de l'île d'Innoshima, lundi, dans le sud du Japon. L'agence des pêches japonaises et l'armateur de la flotte, la société Kyodo Senpaku, ont pour leur part refusé de confirmer ce départ.
Une pratique contestée
Cette chasse annuelle à la baleine que pratique le Japon depuis de nombreuses années est fort contestée sur la scène internationale et considérée par plusieurs gouvernements, dont celui de l'Australie, comme une violation des règles de la Commission baleinière internationale (CBI) qui proscrit la chasse commerciale à la baleine depuis 1996. Selon le Japon, la pêche annuelle de ces centaines de baleines fait partie d'un programme de chasse purement scientifique, toléré par la CBI.
Or, selon plusieurs organismes de défense de l'environnement, dont Greenpeace et Sea Shepperd, il s'agit d'un prétexte invoqué par le Japon, où la viande de baleine est particulièrement appréciée des consommateurs.
Comme par les années passées, des groupes environnementaux entendent perturber la saison de chasse des baleiniers en multipliant les actions en mer pour harceler les pêcheurs et les empêcher de tuer des cétacés.
L'an dernier, le gouvernement australien, farouchement opposé à cette chasse, avait également dépêché un navire de guerre dans l'Antarctique pour surveiller les baleiniers.
Canberra a également lancé lundi un programme scientifique de 4 millions de dollars pour développer des techniques alternatives pour étudier les baleines sans devoir les tuer.
« La recherche moderne dispose de techniques génétiques et moléculaires, de balises satellites, de méthodes acoustiques et de moyens de surveillance aérienne qui permettent de se passer du harpon à explosif », a déclaré le ministre de l'Environnement australien Peter Garrett, ancien chanteur du groupe de rock Midnight Oil.
- Radio-Canada
Les baleiniers japonais ont entrepris lundi une nouvelle saison de chasse à la baleine dans les eaux de l'Antarctique, où ils projettent d'abattre près de 1000 cétacés au cours des cinq prochains mois.
Pour une deuxième année consécutive, les baleiniers japonais ne chasseront pas de baleines à bosse, une espèce dont la survie est en péril. Ils entendent cependant chasser plusieurs centaines de spécimens d'autres espèces, dont principalement des baleines de Minke, nombreuses dans les eaux froides de l'Antarctique.
Selon l'organisme environnemental Greenpeace, qui dénonce cette activité, la flotte de baleiniers, qui comprend un important navire-usine, a quitté discrètement le port de l'île d'Innoshima, lundi, dans le sud du Japon. L'agence des pêches japonaises et l'armateur de la flotte, la société Kyodo Senpaku, ont pour leur part refusé de confirmer ce départ.
Une pratique contestée
Cette chasse annuelle à la baleine que pratique le Japon depuis de nombreuses années est fort contestée sur la scène internationale et considérée par plusieurs gouvernements, dont celui de l'Australie, comme une violation des règles de la Commission baleinière internationale (CBI) qui proscrit la chasse commerciale à la baleine depuis 1996. Selon le Japon, la pêche annuelle de ces centaines de baleines fait partie d'un programme de chasse purement scientifique, toléré par la CBI.
Or, selon plusieurs organismes de défense de l'environnement, dont Greenpeace et Sea Shepperd, il s'agit d'un prétexte invoqué par le Japon, où la viande de baleine est particulièrement appréciée des consommateurs.
Comme par les années passées, des groupes environnementaux entendent perturber la saison de chasse des baleiniers en multipliant les actions en mer pour harceler les pêcheurs et les empêcher de tuer des cétacés.
L'an dernier, le gouvernement australien, farouchement opposé à cette chasse, avait également dépêché un navire de guerre dans l'Antarctique pour surveiller les baleiniers.
Canberra a également lancé lundi un programme scientifique de 4 millions de dollars pour développer des techniques alternatives pour étudier les baleines sans devoir les tuer.
« La recherche moderne dispose de techniques génétiques et moléculaires, de balises satellites, de méthodes acoustiques et de moyens de surveillance aérienne qui permettent de se passer du harpon à explosif », a déclaré le ministre de l'Environnement australien Peter Garrett, ancien chanteur du groupe de rock Midnight Oil.
- Radio-Canada
