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Déserts sous les mers

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  • Déserts sous les mers

    Les vastes étendues désertiques ne se retrouvent pas uniquement en ces régions ensablées dénuées de végétation. Il existe des secteurs appelés déserts mais qui se situent sous les océans, là où l’oxygène se raréfie, entraînant la mort d’organismes vivants. Ces déserts sous les mers voient leur superficie s’accroître de 5 % par année, équivalent à un rythme supérieur aux estimations premières. Cette diminution de concentration en oxygène constitue une menace majeure pour les écosystèmes.

    La chaleur entraînant une dissolution plus lente de l’oxygène dans l’eau, on attribue la prolifération des zones mortes au réchauffement climatique à l’exception de la région sud de l’océan indien. La pollution chimique ainsi que l’absence de transparence de l’eau soumise à d’autres polluants concourent à réduire l’oxygène dans ces lieux où on ne retrouve que peu d’activité biologique.

    L’accroissement de la superficie de ces régions désertiques atteint 15 % entre 1990 et 2006. Le nombre de zones mortes augmente annuellement de 5 %. L’eau plus chaude descend moins en profondeur et l’eau du fond des mers rejoint plus difficilement la surface.

    Consécutivement à ce phénomène, les micro-organismes qui y vivent se voient privés des nutriments demeurés au fond de l’océan. La lenteur de déplacement des poissons et crustacés leur confère une plus grande vulnérabilité. Ce manque d’oxygénation influe sur les capacités de reproduction des animaux marins, affectant ainsi leur fertilité, diminuant la taille des organes reproducteurs et réduisant la ponte des œufs.

    Grâce au survol d’un satellite destiné à renseigner sur l’état des océans, ces zones désertiques apparaissent sur une carte colorée, confirmant avec exactitude l’existence réelle de ce phénomène. Certains scientifiques émettent l’hypothèse que cette tendance à la désertification des océans puisse s’inverser, invoquant la possibilité d’une simple variation de la nature.


    Source: Notre planète
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