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La gestion des zones humides en Algérie

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  • La gestion des zones humides en Algérie

    La gestion des zones humides en Algérie doit se faire avec l'association de tous les secteurs concernés qui doivent se mettre au tour d'une table pour prendre en charge les aspects liés à cette problématique, a souligné une responsable à la direction générale des Forêts (DGF). "L'intersectorialité est la seule solution pour la prise en charge des zones humides en Algérie", a indiqué la sous-directrice des Parcs nationaux et des groupements végétaux naturels au sein de la DGF, Mme Ghania Bessah.

    Cette responsable a affirmé à l'APS, qu'"il existe actuellement des dépassements exercés sur les zones humides en Algérie", en citant par exemple "la réalisation de projets, notamment d'infrastructures, dans des endroits proches de ces zones, sans avoir étudié tous les aspects liés à leur préservation". Elle a fait savoir dans ce sens qu'un "comité intersectoriel pour la gestion des zones humides est en train de se mettre en place".

    Outre le secteur de l'Agriculture, ce comité regroupe également le ministère de la Pêche, de l'Hydraulique, celui de l'Environnement ainsi que le Fonds mondial pour la nature (WWF).

    L'Algérie, où 1.451 zones humides sont recensées, dont 762 naturelles et 689 artificielles, célèbrera le 2 février prochain la journée mondiale des zones humides qui aura cette année pour thème "les bassins hydrographiques et leur gestion" avec le slogan "D'amont en aval, les zones humides nous lient les uns aux autres".

    Elle compte également 42 sites classés sur la liste Ramsar des zones humides d'importance internationale, s'étendant sur une superficie de près de
    3 millions d'hectares. Un classement de 18 autres sites sur la liste, qui porte le nom de la ville iranienne de Ramsar, est en cours de réalisation, selon la DGF.

    Concernant le choix du thème pour cette année, la DGF souligne qu'il "reflète bien le lien nous unissant tous aux bassins hydrographiques (bassins versants) et traduit le souci des parties à la convention de Ramsar de mettre en évidence les effets que les activités des personnes vivant en amont ont-elles sur notre environnement et comment les nôtres influencent-elles la vie des personnes vivant en aval".

    Pour l'Algérie, le thème choisi pour cette année, "traduit également le souci des pouvoirs publics pour une utilisation rationnelle des zones humides dans le cadre d'un développement rural durable, impliquant de manière responsable les populations rurales riveraines", selon la GDF.

    La Convention de Ramsar à laquelle l'Algérie a adhéré en 1982, est un traité intergouvernemental qui constitue le cadre de la coopération internationale en matière de conservation et d'utilisation rationnelle des zones humides.

    Entrée en vigueur en 1975, cette convention compte actuellement 158 parties contractantes qui ont inscrit 1.828 zones humides d'une superficie totale de 169 millions d'hectares, sur la liste de Ramsar des zones humides d'importance internationale.

    Dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention de Ramsar, l'Algérie a entrepris de nombreuses actions, dont le montage d'un financement multilatéral avec le PNUD et le WWF (le Fonds mondial pour la nature) ainsi que le lancement du projet portant l'élaboration d'un plan de gestion pour le complexe de zones humides Guerbes-Senhadja (Skikda).

    L'Algérie a procédé, dans le même cadre, à l'édition de quatre Atlas sur les zones humides classées sur la liste Ramsar et à la valorisation internationale des zones humides algériennes, ayant drainé de nombreux projets nationaux ou internationaux, nécessaires à leur gestion rationnelle.

    La mise en oeuvre de la convention Ramsar par l'Algérie a nécessité également la restauration et la réhabilitation de zones humides à l'image du lac de Réghaïa (Alger), qui abritera cette année les festivités de la célébration de cette journée mondiale.

    Une étude est également en cours pour la formulation et la validation de projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) en faveur des localités situées aux abords des zones humides classées sur la liste de Ramsar d'importance internationale.

    Par APS

  • #2
    De Wiki:
    La Convention de Ramsar est un traité international pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides, visant à enrayer la dégradation et la perte de zones humides, aujourd'hui et demain, en reconnaissant les fonctions écologiques fondamentales de celles-ci ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative.
    Comment alors expliquer qu'on ait laissé bousiller le parc d'El-Kala, qui fait partie des sites Ramsar, par l'autoroute est-ouest?

    ***

    Voir d'autres sites ajoutés récemment, ainsi que le lac de Réghaïa.

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