Un chercheur australien suggère que Galilée soupçonnait l’existence de Neptune plus de 200 ans avant sa découverte.
Officiellement, la planète Neptune a été découverte le 23 septembre 1846 par l’astronome allemand Johann Gottfried Galle, s’appuyant sur les calculs du mathématicien français Urbain le Verrier. Cependant il est admis de longue date qu’un autre savant célèbre, Galilée, l'avait observée -sans le savoir- plus de deux cents auparavant.
Les notes de Galilée datant de 1612 et 1623, au moment où il observe les lunes de Jupiter, signalent la présence d’une étoile près de la planète Jupiter. Etoile qui n’est aujourd’hui recensée dans aucun catalogue d’astronomie puisqu’il s’agissait de Neptune. Le savant italien soupçonnait-il ce faible point lumineux d’être une planète?
C’est l’hypothèse que souhaite vérifier le Pr David Jamieson, de l’Université de Melbourne, en Australie, qui a épluché les manuscrits de Galilée où il notait les positions des astres observés dans le ciel. La nuit du 28 janvier 1613 Galilée signale que la position de l’«étoile» (à la place de Neptune) s’est déplacée par rapport à une autre étoile. Or c’est justement le propre des planètes de bouger par rapport aux étoiles. L’œil du physicien australien a également été attiré par un point noir sans annotation dans les notes du 6 janvier 1613 qui correspond à la position de Neptune.
David Jamieson suggère ce point a été ajouté a posteriori, Galilée se doutant que l’étoile était en fait une planète. Pour le vérifier, des chercheurs de l’université de Florence, en Italie, qui ont déjà étudié les manuscrits de Galilée, vont essayer de dater le point noir d’après les éléments de l’encre.
Enfin Jamieson a l’intention de fouiller plus avant les manuscrits du savant de Pise pour trouver une éventuelle anagramme annonçant sa découverte d’une nouvelle planète. Galilée avait utilisé ces phrases codées pour transmettre à ses confrères la découverte des anneaux de Saturne et des phases de Vénus.
En attendant de savoir si Galilée a vraiment découvert Neptune, les astronomes amateurs peuvent voir Neptune comme le savant l’a vue en 1613. Neptune était alors en conjonction avec Jupiter et les deux planètes apparaissaient très proches l’une de l’autre dans le ciel. Ces conditions se reproduisent cette semaine. Notons qu’un petit télescope ne permet de voir qu’un faible point à la place de Neptune.
Par Sciences et Avenir
Officiellement, la planète Neptune a été découverte le 23 septembre 1846 par l’astronome allemand Johann Gottfried Galle, s’appuyant sur les calculs du mathématicien français Urbain le Verrier. Cependant il est admis de longue date qu’un autre savant célèbre, Galilée, l'avait observée -sans le savoir- plus de deux cents auparavant.
Les notes de Galilée datant de 1612 et 1623, au moment où il observe les lunes de Jupiter, signalent la présence d’une étoile près de la planète Jupiter. Etoile qui n’est aujourd’hui recensée dans aucun catalogue d’astronomie puisqu’il s’agissait de Neptune. Le savant italien soupçonnait-il ce faible point lumineux d’être une planète?
C’est l’hypothèse que souhaite vérifier le Pr David Jamieson, de l’Université de Melbourne, en Australie, qui a épluché les manuscrits de Galilée où il notait les positions des astres observés dans le ciel. La nuit du 28 janvier 1613 Galilée signale que la position de l’«étoile» (à la place de Neptune) s’est déplacée par rapport à une autre étoile. Or c’est justement le propre des planètes de bouger par rapport aux étoiles. L’œil du physicien australien a également été attiré par un point noir sans annotation dans les notes du 6 janvier 1613 qui correspond à la position de Neptune.
David Jamieson suggère ce point a été ajouté a posteriori, Galilée se doutant que l’étoile était en fait une planète. Pour le vérifier, des chercheurs de l’université de Florence, en Italie, qui ont déjà étudié les manuscrits de Galilée, vont essayer de dater le point noir d’après les éléments de l’encre.
Enfin Jamieson a l’intention de fouiller plus avant les manuscrits du savant de Pise pour trouver une éventuelle anagramme annonçant sa découverte d’une nouvelle planète. Galilée avait utilisé ces phrases codées pour transmettre à ses confrères la découverte des anneaux de Saturne et des phases de Vénus.
En attendant de savoir si Galilée a vraiment découvert Neptune, les astronomes amateurs peuvent voir Neptune comme le savant l’a vue en 1613. Neptune était alors en conjonction avec Jupiter et les deux planètes apparaissaient très proches l’une de l’autre dans le ciel. Ces conditions se reproduisent cette semaine. Notons qu’un petit télescope ne permet de voir qu’un faible point à la place de Neptune.
Par Sciences et Avenir

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