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Découverte d'une exoplanète potentiellement habitable

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  • #46
    Une planète habitable à 20 années-lumière de la Terre ?

    David Fossé, Ciel&Espace

    Une équipe américaine vient d'annoncer la découverte d'une planète habitable de 3,1 masses terrestres à seulement 20 années-lumière de la Terre.

    En orbite à 10 millions de kilomètres de son étoile Gliese 581 – une naine rouge trois fois plus petite et plus légère que le Soleil, 100 fois moins lumineuse et qui possède déjà un cortège planétaire –, cette planète probablement rocheuse aurait une température compatible avec la présence d'eau liquide en surface. Une première candidate sérieuse pour la recherche de la vie ?

    Une annonce enthousiaste...

    C'est bien ce qu'affirment ses découvreurs. « Personnellement, compte-tenu de l'ubiquité et de la propension de la vie à fleurir partout où elle le peut, je dirais que les chances de vie sur cette planète sont de 100% » estime Steven Vogt (université de Californie à Santa Cruz) dans un article publié par Discovery News (en anglais).

    Pour Paul Butler, de la Carnegie Institution de Washington, la question n'est d'ailleurs pas de savoir s'il y a de la vie sur la planète Gliese 581g, « elle devrait être de démontrer qu'il n'y en a pas » ! Mais cette assurance est à la mesure de la prudence des spécialistes.

    Un accueil prudent

    Au Laboratoire d'astrophysique de Grenoble, l'un des principaux découvreurs des premières planètes de Gliese 581 (b,c, d et e, découvertes entre 2005 et 2009) s'avoue ainsi « assez sceptique » sur la méthode utilisée par Vogt et ses collègues.

    Pour dénicher « g » et sa grande sœur « f », de 7 masses terrestres, « nos collègues américains ont utilisé pour une moitié leurs propres mesures de vitesse radiale, obtenues avec le télescope Keck à Hawaï, et pour l'autre celles, plus précises, que nous avons publiées grâce à Harps jusqu'en 2009 », explique Xavier Bonfils. Le problème, c'est que les données du Keck, seules, « permettent de ne retrouver que deux des quatre premières planètes du système », poursuit le chercheur. D'où une réserve sur l'existence même de Gliese 581g (et f) : même lorsqu'on leur adjoint celles de Harps, les données du télescope américain sont-elles vraiment de qualité suffisante pour détecter six planètes d'un coup ?


    L'astrophysicien Franck Selsis, lui, s'interroge sur l'habitabilité de l'hypothétique planète. Une condition nécessaire, mais sans doute pas suffisante, est la présence d'eau liquide. « Or pour avoir de l'eau à la surface d'une planète, il ne suffit pas d'être ni trop près, ni trop loin d'une étoile, c'est plus subtil que ça » souligne le chercheur de l'Observatoire de Bordeaux.

    Par exemple, si la rotation de Gliese 581g est synchrone (ce que suggèrent les américains), elle doit posséder suffisamment de CO2 (gaz à effet de serre) pour pouvoir redistribuer la chaleur de la face éclairée vers la face sombre. « Sinon, toute l'eau de la planète s'y retrouve piégée sous forme de glace. » Un tout petit peu trop de CO2, en revanche, pourrait rendre la face éclairée inhabitable : « Sur le côté « nuit », on aurait peut-être de l'eau liquide, mais pas de photosynthèse ! »

    Bientôt une confirmation ?

    Autant dire qu'il est un peu tôt pour annoncer une vie certaine sur Gliese 581g, planète dont l'existence reste d'ailleurs à confirmer ! « Depuis 2009, nous avons obtenu 60 nouvelles mesures de vitesse radiale de Gliese 581 avec Harps, glisse Xavier Bonfils. Nous sommes en train de les analyser. Si la planète existe, nous la verrons. » Et sinon ? « Depuis 2007, nous savons qu'il y a une autre planète probablement habitable dans ce système : Gliese 581d », reprend Franck Selsis. La petite étoile rouge de la Balance n'a pas fini de faire parler d'elle.

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    • #47
      Si elle est cool comme planète et qu'on décide d'y aller, on te dira pas de venir avec nous FayControl, je sens que tu vas râler tout le long du voyage

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      • #48
        fay control
        y a plus de preuve que dieu a créer autre intelligence que l'humain plutot que dire qu'il y a pas de preuve
        mais des ET c'est une autre question

        l'essentiel ils existent pas encore mais leur existence changera bcp de choses dans ce monde , sa commencera pas la science , philo et religion et sa finira par changé tout

        on est né sur terre, on mourra sur terre, que se soit nos ancêtres, nous, ou nos progénitures
        pas du tout c'est possible que des astronautes meurt sur la lune ou mars ou ailleurs
        déja y on a qui meurt dans la mer et dans les airs

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        • #49
          Ces découvertes scientifiques ne contredisent pas la religion. Elles permettent au contraire de se rendre compte de l'immense beauté et complexité de la création divine.
          au contraire, je suis pour les découvertes
          mais je suis contre les rêves insensés

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          • #50
            Bonne nouvelle franchement

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            • #51
              la derniere planete dite habitable

              Gliese 581 g. C’est le nom de la toute dernière planète extrasolaire découverte par les astronomes, mais celle-ci risque de faire date.

              En effet, sur les quelques 492 exoplanètes affichées jusqu’ici au compteur des équipes qui traquent les autres mondes dans l’Univers, Gliese 581 g a, dès sa découverte par l’équipe américaine de Steven Vogt et Paul Butler, été oscarisée comme « meilleure candidate de planète habitable ».

              En clair, pour nos deux optimistes astronomes, si, ailleurs dans l’Univers, existent d’autres formes de vie, basées, comme sur Terre, sur la chimie du carbone et la médiation de l’eau liquide, alors, Gliese 581 g pourrait accueillir de l’eau liquide, donc des formes de vie. La planète Gliese 581 g, en effet, tourne autour de son étoile dans une région dite « zone habitable », où l’eau peut se trouver dans sa phase liquide, un prérequis, supposent nombre d’astronomes et biologistes, pour qu’une forme de vie, viable, si l’on ose écrire, croisse et multiplie sur icelle.
              Mais, avant de scruter au microscope les organismes que certains s’attendent déjà à trouver sur cette nouvelle planète, faisons un rapide état des lieux : l’étoile Gliese 581 est une naine rouge de la constellation de la Balance. Trois fois moins massive, deux fois plus petite et près de mille fois moins brillante que notre propre étoile, le Soleil, elle est accompagnée par un cortège de… six planètes ! Un record, à la notable exception du système planétaire de HD 10180 et ses 7 planètes.

              Quatre de ces mondes éclairés par leur petit soleil rouge ont été trouvés à l’observatoire de La Silla, au Chili, par l’équipe européenne de Michel Mayor. Les deux derniers ont donc été trouvés par Vogt et Butler, à l’aide du télescope géant Keck, à l’observatoire du Mauna Kea, à Hawaï. De ces six planètes, Gliese 581 b, c, d, e, f et g, c’est Gliese 581 g qui attire tous les regards et fascine le plus les astronomes car cette dernière à l’heur de se trouver dans la zone habitable de son étoile…
              Mais à quoi ressemble donc Gliese 581 g ? A une planète verte, couverte de forêts luxuriantes, une planète océan où nagent d’immenses êtres aquatiques, ou encore à une planète bleue, comme la nôtre, riche de mille millions d’espèces, voire d’extraterrestres regardant vers la Terre avec leurs télescopes géants ?
              A vrai dire, aujourd’hui personne n’en sait rien, mais le vocable « habitable », si proche d’un autre, « habité », peut prêter, soit à rêver, soit à sourire… Car aujourd’hui, Gliese 581, ce n’est qu’un point sur une courbe et quelques données ourlées d’incertitude. La masse de la planète ? 3,1 masses terrestres, environ. Sa taille ? Inconnue. Sa distance à son étoile ? 21 millions de kilomètres. La durée de son année ? 36,6 jours jours. Et… c’est tout. De ces quelques chiffres, peut-t’on conclure que Gliese 581 g est habitable ? Oui, tout comme Vénus et Mars, planètes du système solaire dont chacun sait qu’elles regorgent de vie… Plus sérieusement, la température moyenne à la surface de la planète, dans les conditions d’éclairement offertes par l’étoile Gliese 581, doit avoisiner -45 °C, ce qui, à condition d’un léger coup de pouce d’un hypothètique effet de serre atmosphèrique (mais on ne sait même pas si cette planète « habitable » est couverte d’une atmosphère), pourrait lui promettre un climat tempéré, où l’eau liquide pourrait exister et perdurer, comme sur Terre, où l’on suppose que c’est l’eau qui fut la cause première de l’apparition de la vie… Peut-on en savoir un peu plus en examinant une photographie de la planète ? Non. Il n’existe pas d’image de cet astre, car les télescopes actuels sont incapables de la photographier, encore une fois, Gliese 581 g, c’est un point, un point sur une sinusoïde… Peut-on en savoir plus, alors, en analysant la composition chimique de l’astre ? Non plus, c’est, aujourdh’ui, impossible. Bref, en l’état actuel de nos connaissances, Gliese 581 g s’est fait une réputation « d’habitabilité » sur un fantasme, avec la complicité active de ses découvreurs – illuminé ou pince sans rire, Steven Vogt, a assuré à la télévision américaine que sa planète était habitée et que l’on pouvait dès aujourd’hui construire une sonde pour aller la visiter !
              Steven Vogt, en revanche a oublié une dernière caractéristique connue de la nouvelle planète et ce n’est pas un hasard… Très proche de son étoile, en effet, la planète lui est gravitationnellement « attachée » par un fil invisible. Elle effectue un tour sur elle-même dans le même temps qu’elle effectue sa révolution ; autrement dit, tout comme la Lune, elle montre toujours la même face à son étoile… Ainsi, un hémisphère de la planète est perpétuellement plongé dans la nuit et, sur l’autre, il fait toujours jour. Quelle température, quel type de météorologie peuvent exister sur un tel astre ? Personne ne le sait, mais il n’est pas sûr que ces conditions extrêmes soient très favorables à la vie… si tant est que la vie soit un phénomène universel, question qui est au coeur du débat sur l’habitabilité des planètes. Oui, selon certains astronomes, qui, fascinés par les grands nombres astronomiques et la simplicité apparente du cosmos, supposent que là où il y a de l’eau, il y a de la vie. Non, selon nombre de biologistes, qui notent que si c’était aussi simple que cela, ils le sauraient déjà : personne ne sait créer de la vie en laboratoire, personne ne sait même comment elle est apparue sur Terre. Enfin et surtout, l’observation de notre propre système solaire devrait inciter les astronomes, d’une part, à un peu plus de prudence et de distance, si l’on peut dire, et d’autre part, peut-être, à abandonner cette notion de « zone habitable » qui semble en fait aussi gratuite qu’inutile. Regardez notre système solaire : dans sa « zone habitable », tournent trois planètes, dont une, effectivement, est habitée, la nôtre, et deux autres, Vénus et Mars, sont respectivement des déserts brûlants et glacials. En passant, glissons que les planétologues recherchent en vain jusqu’ici la vie sur Mars depuis plus d’un siècle, sans qu’ils n’arrivent jamais à trancher définitivement sur son absence : comment décrèterons nous que Gliese 581 g est habitée ou non, quand celle-ci est éloignée de plus de 200 000 milliards de km alors que Mars est un million de fois plus proche ?
              Mais ce n’est pas tout. Si la notion de « zone habitable » n’a probablement aucune raison d’être, c’est surtout, qu’elle varie en fonction de la planète ou du satellite étudiés : elle englobe au fond, si on est optimiste quant à la pluralité des mondes habités, tous les systèmes planétaires. La preuve ? Dans notre système solaire, les planétologues et les biologistes espèrent pouvoir un jour aller étudier Europe et Titan, des satellites de Jupiter et Saturne, situés bien au delà de la fameuse « zone habitable ». Au fond, peut-être que les astronomes, et les services de presse des observatoires où les premiers travaillent, auraient tout intérêt, dans un souci de crédibilité, à ne pas agiter le chiffon blanc de la vie extraterrestre à chaque fois qu’ils découvrent une planète dans l’Univers, car le grand public finira forcément par se lasser… On connait aujourd’hui près de cinq cents exoplanètes, bientôt mille et dix mille, et demain un million. Une grande partie de ces nouveaux mondes seront peu ou prou candidats à « l’habitabilité », à cette douloureuse nuance près qu’il sera impossible de chercher, faute de moyens, si elles sont, ou non habitées. Pour commencer, très modestement, à chercher la vie ailleurs dans l’Univers, il faudrait que les grandes agences spatiales, la Nasa et l’ESA, décident de lancer une mission dédiée, à savoir un interféromètre spatial géant, capable d’analyser, très grossièrement, l’atmosphère d’une planète, d’y déceler une potentialité d’habitabilité – sérieuse, celle-là – via sa température réelle et sa composition atmosphérique voire d’y déceler un composant ne pouvant pas s’y trouver naturellement, sans l’apport d’une activité biologique, comme l’ozone de l’atmosphère terrestre, par exemple. Une telle mission – par ailleurs véritable défi scientifique – de pêche à la ligne, car personne ne sait si la vie est un phénomène fréquent, rare ou rarissime dans notre galaxie, est régulièrement annoncée puis repoussée par la Nasa et l’ESA, peut-être, justement, parce que l’objectif scientifique paraît aux comités de sélection très, trop « spéculatif ».
              Plus généralement, l’époque actuelle, riche de découvertes, n’est pas sans rappeler celle de la découverte du système solaire, à la toute fin du XIX e siècle, lorsque, grisés par la puissance nouvelle de leurs télescopes, les astronomes cherchaient des traces de vie avec enthousiasme sur toutes les planètes du système solaire, en discutant des mérites d’habitabilité comparée, justement, de Mercure, de Vénus, de la Lune, de Saturne ou de Neptune, sachant que pour eux, il ne faisait aucun doute que Mars était habitée… Les livres de l’astronome et écrivain Camille Flammarion regorgent d’anecdotes passionnantes qui montrent à quel point, à l’époque, on voulait trouver à toute force des indices de vie derrière chaque caillou lunaire ou chaque nuage de Jupiter ; on ne saurait trop conseiller à la génération actuelle de chercheurs d’exo mondes de ne pas faire bégayer l’histoire.
              Serge Brunier

              P.S : Selon le magazine Ciel et Espace, certains chercheurs doutent de l’existence même des deux planètes annoncées par Vogt et Butler, peut-être rendues publiques trop précipitamment, dans l’intention de « damer le pion » à l’équipe Suisse utilisant le télescope de 3,60 m de La Silla et le spectrographe Harps. L’équipe de Michel Mayor devrait publier bientôt ses propres résultats qui confirmeront, ou non, l’existence de Gliese 581 g. Bien sûr, si cette planète n’existe pas, la question de son « habitabilité » deviendra assez académique.

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              • #52
                « meilleure candidate de planète habitable ».
                Bonne nouvelle

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                • #53
                  Une équipe américaine vient d'annoncer la découverte d'une planète habitable de 3,1 masses terrestres à seulement 20 années-lumière de la Terre.
                  Seulement ?!! 9 460 530 000 000 kilomètres x 20. Avec des vaisseaux à la vitesse de la lumière, il faudrait 20 ans pour l'atteindre et l'explorer. Cette distance c'est 10.000 fois notre système solaire.

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                  • #54
                    Mais enfin Galaad on a la porte des étoiles
                    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                    Hemingway

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                    • #55
                      A quoi bon trouver un planète habitable ?

                      A quoi bon trouver un planète habitable, dés lors qu'on aura jamais le vaisseau pour y aller ?

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                      • #56
                        A quoi bon ?

                        Chercher des planètes habitables ça ne signifie pas qu'on cherche des planètes pour s'y installer, mais qu'on cherche des planètes qui pourraient devenir des sujets d'observation poussée pour tenter de détecter la vie.
                        Savoir si la vie existe autre part que sur Terre est une question plus que légitime pour nous les humains, c'est une des clés de la compréhension de notre origine.

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                        • #57
                          la science n'a pas de limite l'univers non plus , bonne nouvelle

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                          • #58
                            qu'el nouvelle BMW ?

                            ils disent n'importe quoi , regarde mon texte la haut sa viens de science et vie

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                            • #59
                              Même dans la rubrique science certains passéistes viennent jeter leur pessimisme ? A les entendre nous les muslims on arrête pas le progrès ! Quand les autres peuples vogueront vers de nouvelles étoiles nous autres on sera toujours a vivre sous des toiles de tente ! Ah elle est belle la science arabe ! On a construit une civilisation d'exception dites moi ! A ce propos d'ailleurs il me semble que tous les arabes ne sont pas bêtes et méchants, que certains musulmans sont étonnants par leur maturité, en Syrie-Liban il existe une part de muslims qui pensent que nous humains sommes les enfants des étoiles, que nos ancêtres y viennent et se sont posées sur Terre pour se reposer un peu !

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                              • #60
                                Même dans la rubrique science certains passéistes viennent jeter leur pessimisme
                                moi dés que j'ai lu le 1er article j'ai dit n'importe quoi
                                ce n'es pas du pessimisme mais la vraiment on commence a meler fiction et réalité , alors que je suis un grand fan de science fiction mais un truque pareil ne passe pas sur moi
                                Ah elle est belle la science arabe !
                                dans tout le sujet c'est toi le 1er qui mele les arabes
                                aller poussant un peut plus loin ou sont les Noires ? ou sont les sud américains ?
                                déja pour l'europe comme si tout les pays européens sont évoluer seul et sans l'aide de leur voisin

                                ne melons pas les pinceau !

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