Lundi, une équipe internationale d'astronomes a annoncé la découverte de 50 nouvelles exoplanètes réalisée à l'aide de l'instrument HARPS, le "chasseur" d'exoplanète de l'ESO. L'une d'elles serait située dans la zone habitable de son étoile et pourrait donc potentiellement abriter la vie.
C'est le plus grand nombre de planètes de ce type jamais détecté en une seule fois. Lundi, une équipe internationale de chercheurs impliquant le CNRS et deux universités françaises, a annoncé l'impressionnante découverte de 50 nouvelles exoplanètes en orbite autour de leur étoile. Parmi celles-ci, se trouvent 16 "super-Terres", autrement dit des planètes dont la masse est comprise entre une et dix fois celle de la Terre, mais aussi plusieurs corps semblables à Neptune dont la masse atteint 17 fois celle de notre planète. Ces nouveaux corps célestes ont été présentés à la conférence sur les systèmes solaires extrêmes qui se tient actuellement aux Etats-Unis et ont été identifiés grâce à l'instrument HARPS.
Installé sur le télescope de l'Observatoire La Silla de l'Observatoire européen austral (ESO) au Chili, ce "chasseur d'exoplanètes" est un spectrographe qui scrute le ciel en quête de planètes orbitant autour d'autres étoiles que le Soleil, explique un communiqué du CNRS. Depuis 2003, HARPS a ainsi détecté une centaine d'exoplanètes, auxquelles s'ajoutent donc aujourd'hui cinquante nouvelles. "La récolte de découvertes... a dépassé toutes les attentes, et inclut une population exceptionnellement riche de super-Terres et de planètes du type de Neptune abritée par des étoiles très similaires à notre Soleil", a expliqué Michel Mayor, un astronome de l'Université de Genève en Suisse, cité par le National Geographic.
HD 85512 b : une nouvelle candidate pour abriter la vie
Mais mieux encore : parmi ces 50 nouvelles exoplanètes, l'une d'entre elles pourrait potentiellement accueillir la vie. En effet, les astronomes ont utilisé les observations effectuées par HARPS pour améliorer l'estimation de la probabilité pour une planète de faible masse d'orbiter autour d'une étoile semblable à notre Soleil. Ils ont ainsi constaté que plus de 40% de ces étoiles comprennent au moins une planète possédant une masse inférieure à celle de Saturne, c'est à dire comprise entre 3 et 100 fois la masse de la Terre, précise le CNRS. Au total, ce sont dix étoiles proches qui ont été sélectionnées pour mener des recherches de super-Terres. Après deux ans de travail, cinq planètes de masse inférieure à cinq fois la masse terrestre ont été identifiées, parmi laquelle le fameux corps susceptible d'abriter la vie.
Baptisée HD 85512 b, cette exoplanète possède une masse estimée à environ 3,6 fois celle de la Terre et se situe à 36 années-lumière du système solaire dans la zone habitable de son étoile. Avec Gliese 581 d, découverte en 2007, il s'agit donc de la deuxième planète potentiellement habitable que détecte HARPS. "Avoir détecté HD 85512 b démontre la possibilité de découvrir d'autres super-Terres dans la zone d'habitabilité d'étoiles similaires au Soleil", a précisé Michel Mayor.
Une liste des planètes habitables
Désormais, les astronomes comptent donc poursuivre leurs recherches en affinant les observations de HARPS pour découvrir d'autres petites planètes rocheuses autour d'étoiles similaires au Soleil. D'autres instruments sont d'ailleurs prévus pour compléter les données fournies par le spectrographe et rechercher des traces chimiques de vie, par exemple d'oxygène, dans l'atmosphère des exoplanètes. "D'ici dix à vingt ans, nous devrions avoir une première liste des planètes habitables situées à proximité du système solaire", a ainsi ajouté l'astronome suisse.
MAXISCIENCES
C'est le plus grand nombre de planètes de ce type jamais détecté en une seule fois. Lundi, une équipe internationale de chercheurs impliquant le CNRS et deux universités françaises, a annoncé l'impressionnante découverte de 50 nouvelles exoplanètes en orbite autour de leur étoile. Parmi celles-ci, se trouvent 16 "super-Terres", autrement dit des planètes dont la masse est comprise entre une et dix fois celle de la Terre, mais aussi plusieurs corps semblables à Neptune dont la masse atteint 17 fois celle de notre planète. Ces nouveaux corps célestes ont été présentés à la conférence sur les systèmes solaires extrêmes qui se tient actuellement aux Etats-Unis et ont été identifiés grâce à l'instrument HARPS.
Installé sur le télescope de l'Observatoire La Silla de l'Observatoire européen austral (ESO) au Chili, ce "chasseur d'exoplanètes" est un spectrographe qui scrute le ciel en quête de planètes orbitant autour d'autres étoiles que le Soleil, explique un communiqué du CNRS. Depuis 2003, HARPS a ainsi détecté une centaine d'exoplanètes, auxquelles s'ajoutent donc aujourd'hui cinquante nouvelles. "La récolte de découvertes... a dépassé toutes les attentes, et inclut une population exceptionnellement riche de super-Terres et de planètes du type de Neptune abritée par des étoiles très similaires à notre Soleil", a expliqué Michel Mayor, un astronome de l'Université de Genève en Suisse, cité par le National Geographic.
HD 85512 b : une nouvelle candidate pour abriter la vie
Mais mieux encore : parmi ces 50 nouvelles exoplanètes, l'une d'entre elles pourrait potentiellement accueillir la vie. En effet, les astronomes ont utilisé les observations effectuées par HARPS pour améliorer l'estimation de la probabilité pour une planète de faible masse d'orbiter autour d'une étoile semblable à notre Soleil. Ils ont ainsi constaté que plus de 40% de ces étoiles comprennent au moins une planète possédant une masse inférieure à celle de Saturne, c'est à dire comprise entre 3 et 100 fois la masse de la Terre, précise le CNRS. Au total, ce sont dix étoiles proches qui ont été sélectionnées pour mener des recherches de super-Terres. Après deux ans de travail, cinq planètes de masse inférieure à cinq fois la masse terrestre ont été identifiées, parmi laquelle le fameux corps susceptible d'abriter la vie.
Baptisée HD 85512 b, cette exoplanète possède une masse estimée à environ 3,6 fois celle de la Terre et se situe à 36 années-lumière du système solaire dans la zone habitable de son étoile. Avec Gliese 581 d, découverte en 2007, il s'agit donc de la deuxième planète potentiellement habitable que détecte HARPS. "Avoir détecté HD 85512 b démontre la possibilité de découvrir d'autres super-Terres dans la zone d'habitabilité d'étoiles similaires au Soleil", a précisé Michel Mayor.
Une liste des planètes habitables
Désormais, les astronomes comptent donc poursuivre leurs recherches en affinant les observations de HARPS pour découvrir d'autres petites planètes rocheuses autour d'étoiles similaires au Soleil. D'autres instruments sont d'ailleurs prévus pour compléter les données fournies par le spectrographe et rechercher des traces chimiques de vie, par exemple d'oxygène, dans l'atmosphère des exoplanètes. "D'ici dix à vingt ans, nous devrions avoir une première liste des planètes habitables situées à proximité du système solaire", a ainsi ajouté l'astronome suisse.
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