Il y a qq temps j'ai lu cette nouvelle que j'aie postee ici meme : Confirmation de l'existence de 2 nouveaux éléments chimiques super lourds ...Ces elets ont ete confirmés.
Et voila "encore" qu'une autre decouverte vienne de voir le jour....Oui, la Nature n'arretra pas de nous surprendre!!!!
Ces nouveaux elets n'exitent pas à l'état naturel, ils ont ete crés en se servant d'isotop.
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Voilà plusieurs décennies qu'un petit groupe de chevaliers chercheurs est en quête d'un Graal scientifique prédit par les théoriciens : celui d'un monde peuplé d'atomes qui n'existent pas sur Terre à l'état naturel. Tout récemment, révèlent les Izvestia, des physiciens russes de Dubna ont, sous la conduite de l'académicien Iouri Oganessian, créé un de ces atomes, un isotope de l'élément 114, qui a disparu une demi-seconde plus tard par décroissance radioactive.
Malgré l'aspect bien éphémère de cette découverte, la communauté des spécialistes a salué l'exploit en attendant de reproduire l'expérience pour la valider. Depuis la seconde guerre mondiale, les physiciens des grands pays engagés dans la course à la maîtrise de l'atome n'ont eu de cesse de produire artificiellement des éléments plus lourds que l'uranium, dont les différentes espèces (isotopes) ont un noyau qui contient 92 protons. C'est ce chiffre caractérisé par la lettre Z qui sert de carte d'identité aux atomes de tout poil. Le plus léger, l'hydrogène, occupant avec Z = 1 la première place du tableau périodique des éléments de Mendeleïev et le plus lourd, l'uranium, avec Z = 92, la dernière.
Comme ce que veulent les physiciens, les forces de la nature souvent le veulent aussi, d'autres éléments plus lourds que l'uranium ont été rapidement produits pendant les années de guerre comme le neptunium (93) ou le plutonium (94). Au fil du temps, la liste s'est allongée avec la production d'éléments plus lourds encore mais à l'existence - les physiciens parlent de demi-vie - plus fugace : quelques fractions de seconde. On est ainsi passé du chiffre 92 de l'uranium à celui, 109, du meitnerium, isolé en 1982.
114 PROTONS
Mais il est une course plus haletante encore que mènent depuis les équipes russe de Dubna, américaines de Berkeley et de Livermore, allemande de Darmstadt et plus récemment japonaise de Riken et française de Ganil à Caen. En une dizaine d'années, les découvertes des atomes superlourds - c'est leur nom - 111, 112, 113, 114, 115, 116 et 118 ont été annoncées. Le dernier a été refusé pour falsification des résultats, et l'existence de certains d'entre eux demande à être reconfirmée avant qu'ils ne reçoivent définitivement un patronyme.
La tâche est difficile. D'abord parce qu'il s'agit d'une physique délicate où l'on projette à très grande vitesse des atomes lourds sur des cibles d'atomes qui le sont également, ce qui génère durant une semaine des milliards de milliards d'événements dont un seul ou deux ont un intérêt. Ensuite, et c'est le cas de la dernière découverte de Dubna, parce que l'élément 114 qui vient d'être créé n'est pas le même que celui, 114 aussi, synthétisé par la même équipe en 1999. Il s'agit en fait d'un isotope - une sorte de "frère" - dont le noyau possède le même nombre de protons mais un nombre différent de neutrons.
Qu'importe, c'est quand même un pas de plus vers ce que tous cherchent : un élément dont la légende, ou plutôt la théorie, prévoit l'existence et qui, parce que le nombre des protons et des neutrons de son noyau serait doublement magique, pourrait survivre pendant quelques heures.
Le Monde
Et voila "encore" qu'une autre decouverte vienne de voir le jour....Oui, la Nature n'arretra pas de nous surprendre!!!!
Ces nouveaux elets n'exitent pas à l'état naturel, ils ont ete crés en se servant d'isotop.
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Voilà plusieurs décennies qu'un petit groupe de chevaliers chercheurs est en quête d'un Graal scientifique prédit par les théoriciens : celui d'un monde peuplé d'atomes qui n'existent pas sur Terre à l'état naturel. Tout récemment, révèlent les Izvestia, des physiciens russes de Dubna ont, sous la conduite de l'académicien Iouri Oganessian, créé un de ces atomes, un isotope de l'élément 114, qui a disparu une demi-seconde plus tard par décroissance radioactive.
Malgré l'aspect bien éphémère de cette découverte, la communauté des spécialistes a salué l'exploit en attendant de reproduire l'expérience pour la valider. Depuis la seconde guerre mondiale, les physiciens des grands pays engagés dans la course à la maîtrise de l'atome n'ont eu de cesse de produire artificiellement des éléments plus lourds que l'uranium, dont les différentes espèces (isotopes) ont un noyau qui contient 92 protons. C'est ce chiffre caractérisé par la lettre Z qui sert de carte d'identité aux atomes de tout poil. Le plus léger, l'hydrogène, occupant avec Z = 1 la première place du tableau périodique des éléments de Mendeleïev et le plus lourd, l'uranium, avec Z = 92, la dernière.
Comme ce que veulent les physiciens, les forces de la nature souvent le veulent aussi, d'autres éléments plus lourds que l'uranium ont été rapidement produits pendant les années de guerre comme le neptunium (93) ou le plutonium (94). Au fil du temps, la liste s'est allongée avec la production d'éléments plus lourds encore mais à l'existence - les physiciens parlent de demi-vie - plus fugace : quelques fractions de seconde. On est ainsi passé du chiffre 92 de l'uranium à celui, 109, du meitnerium, isolé en 1982.
114 PROTONS
Mais il est une course plus haletante encore que mènent depuis les équipes russe de Dubna, américaines de Berkeley et de Livermore, allemande de Darmstadt et plus récemment japonaise de Riken et française de Ganil à Caen. En une dizaine d'années, les découvertes des atomes superlourds - c'est leur nom - 111, 112, 113, 114, 115, 116 et 118 ont été annoncées. Le dernier a été refusé pour falsification des résultats, et l'existence de certains d'entre eux demande à être reconfirmée avant qu'ils ne reçoivent définitivement un patronyme.
La tâche est difficile. D'abord parce qu'il s'agit d'une physique délicate où l'on projette à très grande vitesse des atomes lourds sur des cibles d'atomes qui le sont également, ce qui génère durant une semaine des milliards de milliards d'événements dont un seul ou deux ont un intérêt. Ensuite, et c'est le cas de la dernière découverte de Dubna, parce que l'élément 114 qui vient d'être créé n'est pas le même que celui, 114 aussi, synthétisé par la même équipe en 1999. Il s'agit en fait d'un isotope - une sorte de "frère" - dont le noyau possède le même nombre de protons mais un nombre différent de neutrons.
Qu'importe, c'est quand même un pas de plus vers ce que tous cherchent : un élément dont la légende, ou plutôt la théorie, prévoit l'existence et qui, parce que le nombre des protons et des neutrons de son noyau serait doublement magique, pourrait survivre pendant quelques heures.
Le Monde
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