S'il est dans ce monde un spectacle de désolation et d'horreur, c'est celui-ci. Pourtant peu connu, le spectacle indou du temple Gandhimai s'accompagne du sacrifice de centaines de milliers d'animaux. Mais heureusement, cet évènement fait maintenant parti du passé. C'est une victoire majeure pour les activistes du bien-être animal.
En quoi consiste ce festival népalais ?
L'histoire se déroule au Népal, il y a environ 300 ans. Un jour, un prisonnier rêva d'une déesse, appelée Gadhimai. Cette dernière lui indiqua quelle le libérerait de prison, à condition qu'il établisse un temple à son effigie. C'est ce qui se passa, le temple fit érigé à Bariyapur, à coté de la frontière indienne. Le prisonnier décida également de sacrifier des animaux pour remercier la déesse.
Et cette pratique se perpétua pendant des siècles. Tous les 5 ans, des pèlerins des pays voisins (et notamment des Indiens) se rendent au temple à Bariyapur pour y sacrifier les animaux qu'ils apportent. Dans l'espoir d'une vie meilleure…
Une pratique d'un autre âge
A chaque festival, c'est environ 2 millions de pèlerins et des centaines de milliers d'animaux sacrifiés (buffles, chèvres, poulets,…). En 2009, c'est 500 000 animaux qui ont été décapités. Et les pratiques de mise à mort sont terriblement cruelles, à coups de machettes. Des charniers de cadavres gisent à cet endroit, suscitant indignation et dégoût.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le déroulement du festival et l'ampleur de la barbarie, vous pouvez regarder la vidéo suivante, en anglais. Attention âmes sensibles s'abstenir !
Face à ces images qui ont fait le tour du monde, des milliers de personnes se sont levées contre ce festival. Des négociations et campagnes avaient notamment été menées par les associations Animal Welfare Network Népal (AWNN) et Humane Society International/India. Et ce travail a porté ses fruits…
Ces barbaries n'auront plus lieu…
Face aux pressions des activistes du monde entier, la cour suprême d'Inde a récemment statué de directions à mettre en place pour sensibiliser contre le sacrifice des animaux. S'en est suivi les responsables du temple Gadhimai, qui ont appelés les pèlerins à ne plus amener d'animaux lors de ce festival en hommage à la déesse Gadhimai.
« J'ai réalisé que les animaux sont comme nous – ils ont les mêmes organes que nous… et ressentent la même souffrance que nous », dit Prasad, secrétaire au Gadhimai Temple Trust, qui organise les célébrations.
Déjà, en novembre 2014, le nombre d'animaux sacrifiés avait fortement réduit.
Et pour le prochain festival en 2019, plus aucun animal ne sera utilisé comme bouc émissaire.
C'est une grande victoire pour les associations de défense des animaux. Gauri Maulekhi, consultant pour la Humane Society International/India, s'est exprimé à ce sujet : « c'est une formidable victoire de la compassion qui va sauver des vies d'innombrables animaux. La HSI avait le cœur brisé d'assister à l'effusion de sang de Gadhimai, et nous avons travaillé dur pour aider à sécuriser l'interdiction du sacrifice futur. »
Il est venu le temps de transformer cette ancienne tradition. Remplacer la tuerie par une célébration non-violente...
Auteur Olivier Rousselle / AgroParisTech
En quoi consiste ce festival népalais ?
L'histoire se déroule au Népal, il y a environ 300 ans. Un jour, un prisonnier rêva d'une déesse, appelée Gadhimai. Cette dernière lui indiqua quelle le libérerait de prison, à condition qu'il établisse un temple à son effigie. C'est ce qui se passa, le temple fit érigé à Bariyapur, à coté de la frontière indienne. Le prisonnier décida également de sacrifier des animaux pour remercier la déesse.
Et cette pratique se perpétua pendant des siècles. Tous les 5 ans, des pèlerins des pays voisins (et notamment des Indiens) se rendent au temple à Bariyapur pour y sacrifier les animaux qu'ils apportent. Dans l'espoir d'une vie meilleure…
Une pratique d'un autre âge
A chaque festival, c'est environ 2 millions de pèlerins et des centaines de milliers d'animaux sacrifiés (buffles, chèvres, poulets,…). En 2009, c'est 500 000 animaux qui ont été décapités. Et les pratiques de mise à mort sont terriblement cruelles, à coups de machettes. Des charniers de cadavres gisent à cet endroit, suscitant indignation et dégoût.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le déroulement du festival et l'ampleur de la barbarie, vous pouvez regarder la vidéo suivante, en anglais. Attention âmes sensibles s'abstenir !
Face à ces images qui ont fait le tour du monde, des milliers de personnes se sont levées contre ce festival. Des négociations et campagnes avaient notamment été menées par les associations Animal Welfare Network Népal (AWNN) et Humane Society International/India. Et ce travail a porté ses fruits…
Ces barbaries n'auront plus lieu…
Face aux pressions des activistes du monde entier, la cour suprême d'Inde a récemment statué de directions à mettre en place pour sensibiliser contre le sacrifice des animaux. S'en est suivi les responsables du temple Gadhimai, qui ont appelés les pèlerins à ne plus amener d'animaux lors de ce festival en hommage à la déesse Gadhimai.
« J'ai réalisé que les animaux sont comme nous – ils ont les mêmes organes que nous… et ressentent la même souffrance que nous », dit Prasad, secrétaire au Gadhimai Temple Trust, qui organise les célébrations.
Déjà, en novembre 2014, le nombre d'animaux sacrifiés avait fortement réduit.
Et pour le prochain festival en 2019, plus aucun animal ne sera utilisé comme bouc émissaire.
C'est une grande victoire pour les associations de défense des animaux. Gauri Maulekhi, consultant pour la Humane Society International/India, s'est exprimé à ce sujet : « c'est une formidable victoire de la compassion qui va sauver des vies d'innombrables animaux. La HSI avait le cœur brisé d'assister à l'effusion de sang de Gadhimai, et nous avons travaillé dur pour aider à sécuriser l'interdiction du sacrifice futur. »
Il est venu le temps de transformer cette ancienne tradition. Remplacer la tuerie par une célébration non-violente...
Auteur Olivier Rousselle / AgroParisTech