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VIDEOS Un oeil bionique contre la dégénérescence maculaire, une première médicale

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  • VIDEOS Un oeil bionique contre la dégénérescence maculaire, une première médicale

    Un Britannique, âgé de 80 ans, vient de se faire implanter, à l’hôpital de Manchester, un « œil bionique » lui permettant de recouvrer la vue. Une première pour un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).


    « L’homme qui valait trois milliards ». Rappelez-vous de cette série télévisée américaine des années 1980 où Steve Austin, un astronaute victime d’un crash, est entièrement reconstruit à l’aide de prothèses bioniques. Aujourd’hui, le réel vient de rattraper la fiction. Mercredi dernier, le Manchester Royal Eye Hospital, en Angleterre, a annoncé la réussite de l’implantation d’un œil artificiel. Une première pour des patients non-voyants atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

    Raymond Flinn, un Britannique âgé de 80 ans, souffrait d’une forme de DMLA. Mais aujourd’hui, grâce à l’implant d’un « œil bionique » à même la rétine, l’octogénaire a recouvré la vue alors que sa vision centrale était en nette déclin depuis près de dix ans. « Il voit vraiment bien les contours des gens et des objets » explique Paulo Stanga, le chirurgien ophtalmologiste qui a pratiqué l’opération, se réjouissant de « progrès remarquables » de la part du patient. « Les premiers résultats sont un succès total et je suis impatient de traiter davantage de malades souffrant de DMLA sèche avec l’Argus II dans le cadre de cet essai clinique », a-t-il ajouté. Enfin une lueur d’espoir pour tous ceux atteints de DMLA.

    Groundbreaking #Bioniceye collaboration illustrates why we have created Minister for #LifeSciences at DH and BiS pic.twitter.com/BaawDt9w1l

    — George Freeman (@Freeman_George) 22 Juillet 2015
    La DMLA, principale cause de malvoyance
    La vue est probablement l’un des sens auquel nous accordons le plus d’importance, si ce n’est pour contempler la magie du monde qui nous entoure. Et nous redoutons tous de la perdre. Pourtant, plus on prend de l’âge, notamment à partir de 50 ans, et plus le risque d’être victime de DMLA s’accroît. Marquée par une dégradation de la macula, une partie de la rétine, cette maladie chronique et évolutive entraîne une perte progressive de la vision centrale tout en laissant, plus ou moins intact, la vision périphérique.

    Première cause de malvoyance, la DMLA est beaucoup plus répandue que la rétinite pigmentaire, une maladie génétique de l’oeil. Elle toucherait plus de 30 millions d’individus dans le monde, selon les chiffres de la Foundation Fighting Blindness (FFB). En France, cela concernerait près de 1 million de personnes âgés de plus de 50 ans.

    Argus II, la prothèse rétinienne
    Face à cet enjeu sanitaire, de nombreux chercheurs se sont penchés pour trouver un éventuel traitement pour soigner les patients atteints de cette maladie. C’est ainsi que Second Sight Medical Products, une entreprise californienne, a mis au point la technologie de l’Argus II.

    Fixée sur une paire de lunettes, une caméra miniature enregistre et transmet des images à un processeur qui va les convertir en signaux électriques à destination de l’implant oculaire, composé d’un récepteur et d'un faisceau d’électrodes. Cela permet de stimuler artificiellement, par des impulsions électriques, les cellules de la rétine déficiente. Et une fois que l’information lumineuse atteint le cerveau, le patient n’a plus qu’à apprendre à les interpréter ces informations visuelles.




    Aujourd’hui, la technologie est sortie de son laboratoire et est commercialisé par la société californienne, à environ 100 000 euros l’unité en Europe. Avec une opération pouvant durer environ quatre heures, des centaines de patients, équipés de cette technologie, ont déjà pu recouvrer la vue. Certains d’entre-eux vivent avec depuis près de sept ans.

    En France, un procédé 100% remboursé
    En mars dernier, un patient français s’est fait équiper du système Argus II au sein du CHU de Strasbourg, l’un des trois établissements autorisés à effectuer ce type d’opérations au sein de l’Hexagone avec celui des Quinze-Vingts, à Paris, et le CHU de Bordeaux. Il s’agit de la première implantation de cette technologie depuis son autorisation de vente sur le sol français, en 2011.

    Par ailleurs, si la chirurgie laser permettant d’abandonner lunettes et lentilles n’est pas encore remboursée par la Sécurité sociale, l’implant de l’ « œil bionique » l’est entièrement, selon un arrêté publié le jeudi 14 août 2014 au Journal Officiel , dans le cadre du « forfait innovation » mis en place par Marisol Touraine, la ministre de la Santé. Toutefois, le nombre de patients pouvant bénéficier d’un remboursement total de l’opération, sélectionnés selon des critères validés par la Haute Autorité de la Santé (HAS), est limité à 36 . Toutefois, les individus équipés par cet « oeil bionique » étaient atteints de rétinite pigmentaire, et non de DMLA. La réussite de l’opération de Raymond Flynn, une lueur d’espoir.




    Les Echos.fr
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Bionic Eye implant helps blind man see .

    dz(0000/1111)dz

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