Les deux planètes convergent à une vitesse de 30 km toutes les cinq secondes, un événement qui ne survient que tous les 60 000 ans
:idea:
La Terre sera à son plus près de Mars le mois prochain, un rendez-vous astral qui devrait offrir aux astronautes amateurs une vue imprenable sur la planète rouge.
La Terre et Mars se rapprochent l’une de l’autre d’environ 30 km toutes les cinq secondes, une convergence due au fait que les orbites des deux planètes autour du Soleil suivent une trajectoire non pas parfaitement circulaire mais elliptique. Elles seront au plus près le 27 août, soit à environ 55,7 millions de km, une distance apparemment énorme mais relativement petite à l’échelle de notre système solaire.
Cette opposition planétaire – Mars et la Terre seront alors parfaitement alignées avec le Soleil – est extrêmement rare puisqu’elle ne survient que tous les 60 000 ans. L’homme de Neandertal fut ainsi le dernier à avoir eu une aussi meilleure vue de la planète rouge. C’est techniquement vrai, même si en réalité la Terre s’est retrouvée à une distance presque aussi comparable à d’autres époques, notamment aux mois d’août 1924, 1845 et 1766.
Dès à présent, la planète rouge apparaît comme un point brillant dès 23h00, remarquable avec sa couleur rouge orange, dans la constellation du Verseau au cadran sud-est de l’horizon (si l’on se trouve dans l’hémisphère Nord). Un simple télescope amateur permet d’apercevoir Mars dans toute sa splendeur, et en particulier la calotte glaciaire au pôle sud. Celle-ci, un mélange de glace et de gaz carbonique, reflète la lumière du Soleil et apparaît comme une énorme tache blanche. « Je peux voir la calotte glaciaire de manière spectaculaire en utilisant mon télescope de 20 cm de diamètre », explique Ron Wayman, un astronome amateur de Tampa (Floride).
D’ici à août, la brillance de Mars augmentera encore, jusqu’à son apogée le 27 août (avec une magnitude de -2,9). Seule Vénus est plus brillante dans le ciel constellé (-4,0). Pour les astronomes amateurs, bien entendu, la qualité d’observation dépendra de la puissance du télescope, de l’élévation de la planète au-dessus de la ligne d’horizon (Mars sera au plus haut dans le ciel à 03h00 du matin et donc mieux visible) et de la position de l’observateur (au plus près de l’équateur est le mieux).
Avec Mars – le Dieu romain de la guerre – et la Terre aussi proches l’une de l’autre, « si les Martiens voulaient nous envahir, ce serait le moment », plaisantait cette semaine le quotidien USA-Today. L’invasion viendrait plutôt de la Terre : trois sondes, deux américaines et une européenne, voguent actuellement vers la planète rouge sur laquelle elles devraient se poser au début de l’année prochaine.
:roll:
:idea:
La Terre sera à son plus près de Mars le mois prochain, un rendez-vous astral qui devrait offrir aux astronautes amateurs une vue imprenable sur la planète rouge.
La Terre et Mars se rapprochent l’une de l’autre d’environ 30 km toutes les cinq secondes, une convergence due au fait que les orbites des deux planètes autour du Soleil suivent une trajectoire non pas parfaitement circulaire mais elliptique. Elles seront au plus près le 27 août, soit à environ 55,7 millions de km, une distance apparemment énorme mais relativement petite à l’échelle de notre système solaire.
Cette opposition planétaire – Mars et la Terre seront alors parfaitement alignées avec le Soleil – est extrêmement rare puisqu’elle ne survient que tous les 60 000 ans. L’homme de Neandertal fut ainsi le dernier à avoir eu une aussi meilleure vue de la planète rouge. C’est techniquement vrai, même si en réalité la Terre s’est retrouvée à une distance presque aussi comparable à d’autres époques, notamment aux mois d’août 1924, 1845 et 1766.
Dès à présent, la planète rouge apparaît comme un point brillant dès 23h00, remarquable avec sa couleur rouge orange, dans la constellation du Verseau au cadran sud-est de l’horizon (si l’on se trouve dans l’hémisphère Nord). Un simple télescope amateur permet d’apercevoir Mars dans toute sa splendeur, et en particulier la calotte glaciaire au pôle sud. Celle-ci, un mélange de glace et de gaz carbonique, reflète la lumière du Soleil et apparaît comme une énorme tache blanche. « Je peux voir la calotte glaciaire de manière spectaculaire en utilisant mon télescope de 20 cm de diamètre », explique Ron Wayman, un astronome amateur de Tampa (Floride).
D’ici à août, la brillance de Mars augmentera encore, jusqu’à son apogée le 27 août (avec une magnitude de -2,9). Seule Vénus est plus brillante dans le ciel constellé (-4,0). Pour les astronomes amateurs, bien entendu, la qualité d’observation dépendra de la puissance du télescope, de l’élévation de la planète au-dessus de la ligne d’horizon (Mars sera au plus haut dans le ciel à 03h00 du matin et donc mieux visible) et de la position de l’observateur (au plus près de l’équateur est le mieux).
Avec Mars – le Dieu romain de la guerre – et la Terre aussi proches l’une de l’autre, « si les Martiens voulaient nous envahir, ce serait le moment », plaisantait cette semaine le quotidien USA-Today. L’invasion viendrait plutôt de la Terre : trois sondes, deux américaines et une européenne, voguent actuellement vers la planète rouge sur laquelle elles devraient se poser au début de l’année prochaine.
:roll:
Commentaire