Jacques Chirac a inauguré ce matin le synchrotron SOLEIL à Saint-Aubin dans l'Essonne. Jacques Chirac a inauguré dans la matinée du lundi 18 décembre 2006 le synchrotron SOLEIL, une source de lumière extrêmement puissante qui permettra d'explorer la matière, inerte ou vivante. Le synchrotron SOLEIL est implanté sur un site de 30 hectares sur la commune de Saint-Aubin sur le plateau de Saclay dans le département de l'Essonne.
Il existe aujourd'hui une soixantaine de synchrotrons dans le monde, SOLEIL se situe dans les tous premiers en raison de ses performances et de sa conception issue des technologies les plus novatrices.
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ont créé, le 16 octobre 2001, la société civile Synchrotron SOLEIL chargée de l'exploitation du Programme expérimental SOLEIL. La région Ile-de-France, le Conseil général de l'Essonne et plus récemment la région Centre, contribuent également au projet dont ils sont également partenaires.
Le synchrotron SOLEIL est un accélérateur de particules qui produit un rayonnement synchrotron. Ce rayonnement est fourni par un anneau de stockage de 354 m de circonférence dans lequel des électrons de très haute énergie circulent quasiment à la vitesse de la lumière. Capté à différents endroits de l'anneau, le rayonnement est canalisé vers des sorties, les lignes de lumières. Chaque ligne est un véritable laboratoire, instrumenté pour préparer et analyser les échantillons à étudier, et traiter les informations recueillies.
Installation de très haute technologie, un centre de rayonnement synchrotron est, à la fois, une machine qui produit un rayonnement dont la brillance surpasse toutes les autres sources de lumière et un laboratoire de recherche à la pointe des techniques expérimentales. A SOLEIL, plus de 300 personnes accueilleront dès 2007 quelque 2000 chercheurs par an, issus de tous les domaines qui aujourd'hui mobilisent la science et l'industrie : biologie, pharmacie, environnement, physique, matériaux, nanosciences, chimie, géosciences, patrimoine···
Les expériences menées dans un centre de rayonnement synchrotron utilisent le rayonnement émis par des électrons de très haute énergie, circulant à la vitesse de la lumière dans un anneau : les électrons sont soumis à l'action de champs magnétiques qui courbent leur trajectoire en arc de cercle dans des aimants dits " de courbure " ou qui la font osciller dans des structures magnétiques de courtes périodes, appelées " onduleurs ". Ces onduleurs sont des sources de lumière d'excellence et caractérisent les synchrotrons de " 3ème génération " en permettant des expériences inconcevables auparavant. Les caractéristiques définies pour SOLEIL (énergie de fonctionnement, nombre d'onduleurs, large domaine spectral de l'infrarouge aux rayons X, brillance, injection en continu pour une stabilité du faisceau au micron···) le placent au plus haut niveau de la compétition internationale.
Le synchrotron SOLEIL ouvre de nouvelles perspectives pour sonder la matière avec une résolution de l'ordre du millionième de mètres et une sensibilité à tous les types de matériaux. Ses applications sont multiples que ce soit en recherche fondamentale pour les sciences de la matière et celles du vivant, ou en recherche appliquée : en recherche fondamentale, SOLEIL couvrira des besoins en physique, chimie et en sciences des matériaux, en sciences du vivant (notamment en cristallographie des macromolécules biologiques), en sciences de la terre et de l'atmosphère, tout en offrant une large gamme de méthodes spectroscopiques depuis l'infrarouge jusqu'aux rayons X, et de méthodes structurales en diffraction et diffusion X ; en recherche appliquée, SOLEIL sera utilisé dans des domaines très différents tel que la pharmacie, le médical, la chimie et la pétrochimie, l'environnement, le nucléaire, l'industrie automobile, mais aussi les nanotechnologies, la micromécanique et la microélectronique, ...
Le synchrotron SOLEIL développe également une volonté d'ouverture vers les applications pour l'industrie et les grands enjeux nationaux (environnement, énergie), avec le souci de favoriser l'accès des PME / PMI aux techniques de rayonnement synchrotron.
Il existe aujourd'hui une soixantaine de synchrotrons dans le monde, SOLEIL se situe dans les tous premiers en raison de ses performances et de sa conception issue des technologies les plus novatrices.
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ont créé, le 16 octobre 2001, la société civile Synchrotron SOLEIL chargée de l'exploitation du Programme expérimental SOLEIL. La région Ile-de-France, le Conseil général de l'Essonne et plus récemment la région Centre, contribuent également au projet dont ils sont également partenaires.
Le synchrotron SOLEIL est un accélérateur de particules qui produit un rayonnement synchrotron. Ce rayonnement est fourni par un anneau de stockage de 354 m de circonférence dans lequel des électrons de très haute énergie circulent quasiment à la vitesse de la lumière. Capté à différents endroits de l'anneau, le rayonnement est canalisé vers des sorties, les lignes de lumières. Chaque ligne est un véritable laboratoire, instrumenté pour préparer et analyser les échantillons à étudier, et traiter les informations recueillies.
Installation de très haute technologie, un centre de rayonnement synchrotron est, à la fois, une machine qui produit un rayonnement dont la brillance surpasse toutes les autres sources de lumière et un laboratoire de recherche à la pointe des techniques expérimentales. A SOLEIL, plus de 300 personnes accueilleront dès 2007 quelque 2000 chercheurs par an, issus de tous les domaines qui aujourd'hui mobilisent la science et l'industrie : biologie, pharmacie, environnement, physique, matériaux, nanosciences, chimie, géosciences, patrimoine···
Les expériences menées dans un centre de rayonnement synchrotron utilisent le rayonnement émis par des électrons de très haute énergie, circulant à la vitesse de la lumière dans un anneau : les électrons sont soumis à l'action de champs magnétiques qui courbent leur trajectoire en arc de cercle dans des aimants dits " de courbure " ou qui la font osciller dans des structures magnétiques de courtes périodes, appelées " onduleurs ". Ces onduleurs sont des sources de lumière d'excellence et caractérisent les synchrotrons de " 3ème génération " en permettant des expériences inconcevables auparavant. Les caractéristiques définies pour SOLEIL (énergie de fonctionnement, nombre d'onduleurs, large domaine spectral de l'infrarouge aux rayons X, brillance, injection en continu pour une stabilité du faisceau au micron···) le placent au plus haut niveau de la compétition internationale.
Le synchrotron SOLEIL ouvre de nouvelles perspectives pour sonder la matière avec une résolution de l'ordre du millionième de mètres et une sensibilité à tous les types de matériaux. Ses applications sont multiples que ce soit en recherche fondamentale pour les sciences de la matière et celles du vivant, ou en recherche appliquée : en recherche fondamentale, SOLEIL couvrira des besoins en physique, chimie et en sciences des matériaux, en sciences du vivant (notamment en cristallographie des macromolécules biologiques), en sciences de la terre et de l'atmosphère, tout en offrant une large gamme de méthodes spectroscopiques depuis l'infrarouge jusqu'aux rayons X, et de méthodes structurales en diffraction et diffusion X ; en recherche appliquée, SOLEIL sera utilisé dans des domaines très différents tel que la pharmacie, le médical, la chimie et la pétrochimie, l'environnement, le nucléaire, l'industrie automobile, mais aussi les nanotechnologies, la micromécanique et la microélectronique, ...
Le synchrotron SOLEIL développe également une volonté d'ouverture vers les applications pour l'industrie et les grands enjeux nationaux (environnement, énergie), avec le souci de favoriser l'accès des PME / PMI aux techniques de rayonnement synchrotron.
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